Nous sommes le six mai 1851. John Gorrie, médecin, inventeur et humaniste américain obtient le brevet n°8080 pour une machine à faire de la glace. Un réfrigérateur qui fonctionne grâce à la compression et à l’air. Un appareil qui est destiné à refroidir les chambres et les couloirs des hôpitaux, pour ralentir la propagation des maladies. Vingt-cinq ans plus tard, en 1876, l’ingénieur français, Charles Tellier, fait équiper un navire avec sa machine frigorifique à circulation de gaz amoniaque liquéfié à usage domestique et industriel. Parti de Rouen, le cargo rapporte,  de Buenos Aires, de la viande en bon état de conservation après 105 jours de mer. Révolution dans la conserve, révolution dans la gastronomie. Nous sommes au dix-neuvième, en plein cœur d’un siècle bourgeois.

L’histoire de l’immigration belge en France n’a pas suscité, il faut bien le dire, pléthore de littérature. Et pourtant, la place qu’elle occupe au dix-neuvième siècle, est considérable. Lors d’un recensement en 1851, la France décompte, pour la première fois,  sa population étrangère. Résultat, ce sont les belges qui arrivent en tête : ils sont 128 000 individus. Leur nombre ne va cesser d’augmenter : 200 000 en 1861, plus de 480 000 vingt-cinq ans plus tard. Si on y ajoute les frontaliers et les saisonniers, ils dépasseront le demi-million. Aujourd’hui, le Belge a plutôt bonne presse chez nos amis d’outre Quiévrain. Les bonnes blagues sont moins fréquentes et les Poelvoerde, Nothomb et compagnie nous ont rendu fréquentables et même branchés. Cela n’a pas toujours été le cas et le ciel français a retenti, plus d’une fois,  il y a deux siècles, de puissants « A bas les Belges qui viennent nous prendre notre pain ».

L'IMMIGRATION DES BELGES EN FRANCE

1000 Jours dans l’Histoire

Elles étaient extravagantes, les crinolines des dames du 19° siècle…quand les bourgeoises ont enfin pu s’exposer et rivaliser avec les dames de la noblesse. On se penche sur leurs garde-robes à l’occasion de l’exposition Crinolines & cie, au Musée de la dentelle. On évoquera aussi une nouveauté qui a beaucoup plu à la bourgeoisie de l’époque, ce sont les portraits-cartes de visite.

1000 Jours dans l’Histoire
LA GASTRONOMIE D’UN SIÈCLE BOURGEOIS

Tag(s)

1000 Jours dans l’HistoireLA GASTRONOMIE D’UN SIÈCLE BOURGEOIS

Tag(s)

1000 Jours dans l’Histoire
LA GASTRONOMIE D’UN SIÈCLE BOURGEOIS