La Une propose de revenir sur l'histoire de l'Industrie en Europe et sur son avenir avec un documentaire inédit suivi d'un débat. Le documentaire de Françoise Gilain dresse un état des lieux de la désindustrialisation en en Europe et singulièrement en Belgique. Il montre les points faibles mais aussi les points forts comme l'éolien ou le recyclage qui permet de donner à l'Europe les matières premières qui lui manquent. Il compare cette situation à celle de l'Allemagne ou des États-Unis. Le débat animé par Thomas Gadisseux abordera plusieurs thèmes comme le coût de l'énergie, la financiarisation de l'économie ou la formation, avec des invités et des experts. 

Longtemps, on a cru que l'Europe pouvait se passer d'un vrai secteur productif, que l'avenir était aux services. Aujourd'hui, on sait que ce n'est pas vrai et que l'industrie, avec ses emplois, sa plus-value, sa technologie doit être au centre de toute économie moderne.
D'autant qu'ailleurs, entre autres aux Etats-Unis, ce constat a été fait depuis déjà un certain temps et que la ré-industrialisation de régions entières est en cours. Entre autre grâce à l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste. C'est autour de cette question de la ré-industrialisation de l'Europe que s'est construit le documentaire de Françoise Gilain. Un documentaire qui est aussi le point de départ du débat animé par Thomas Gadisseux qui abordera  4 thèmes : l'énergie, les charges, la formation et le rôle de l'Europe.
 
Parmi les invités, des responsables politiques : 
  
-          Jean-Claude Marcourt, ministre de l'économie de la Région wallonne
-          Didier Reynders, ministre des affaires étrangères
-          Claude Rolin, tête de liste CDH pour les élections européennes
-          Philippe Lamberts, député au Parlement européen et tête de liste Ecolo
A leurs côtés et pour éclairer ce débat : 
 
Deux anciens patrons de l'industrie : 
-          Jo Cornu, patron de la SNCB, ancien de Bell et Alcatel, 
-          Luc Vansteenkiste, ancien président de la FEB et ancien patron de Rectibel
Deux experts :
-          Gabril Colletis, professeur à l'Université de Toulouse et auteur de « l'urgence industrielle »
-          André Sapir, professeur à l'ULB et expert auprès de la Commission
 
Et Françoise Gilain, auteure du documentaire.

Une Europe sans industrie, un continent en déclin

Les dossiers d'Ecomatin : la chimie européenne peu compétitive

Portrait d'Antonio Gozzi

Portraits d'ouvriers reconvertis

Dans le cadre de l'émission Europe Hebdo, la RTBF vous propose une séquence de "fact checking" – autrement dit, de vérification par les faits – en partenariat avec les chaînes françaises LCP et Public Sénat, et avec le soutien du Parlement européen. Chaque semaine, une déclaration ou une idée reçue passera l'épreuve du "Check Point".

Pour ce huitième épisode, une question : "En Europe, une délocalisation sur deux a-t-elle pour destination un autre État au sein même de l'Union européenne ?".

Europe Hebdo

Check Point : 50% des délocalisations seraient intra-européennes

Une méthode qui prétend vous permettre de vous passer de vos lunettes, c'est tentant. Surtout si ses créateurs disent que l'industrie de la lunette veut l'interdire. On a voulu la tester. Coût : 39 €, pour quelques fichiers textes et audio à télécharger.

On n'est pas des pigeons

On a testé la méthode pour voir sans lunettes : ça marche ou pas ?

On a longtemps associé le quartier des diamantaires d'Anvers à la silhouette traditionnelle des Juifs hassidiques. Mais aujourd'hui, le business du diamant est en grande partie aux mains des Indiens. Des diamantaires qui, pour la plupart, viennent de la région du Gujarat. Région où sont taillés plus de 9 diamants sur 10 aujourd'hui. Dans quelles conditions ? C'est ce que nous sommes allés voir.

JT 19h30

L'industrie diamantaire belge et ses relations en Inde

Début 80, Atari popularise la console de jeu : extraordinaire, on pouvait de son fauteuil interagir avec la télé ! Si le graphisme prête à sourire aujourd’hui, que dire de celui de Pong, le premier jeu commercialisé en 1972. Imaginez deux traits qui s’envoient des pixels lumineux de gauche à droite. Pas très palpitant mais à l’époque cela a eu son petit succès. Il n’y avait pas de licence sur ces jeux basiques et donc le marché s’est vite retrouvé inondé. Les consoles de l'époque ne proposaient qu'un nombres limités de jeux : le public s’est vite lassé, explique Tifenn Rizza, vendeur de jeux vidéo à Bruxelles, il a fallu attendre l’arrivée d’Atari et de Nintendo - avec leurs cartouches interchangeables - pour que les jeux vidéo explosent partout dans le monde.

De Pong à La Playstation : l'histoire des jeux vidéo

Début 80, Atari popularise la console de jeu : extraordinaire, on pouvait de son fauteuil interagir avec la télé ! Si le graphisme prête à sourire aujourd’hui, que dire de celui de Pong, le premier jeu commercialisé en 1972. Imaginez deux traits qui s’envoient des pixels lumineux de gauche à droite. Pas très palpitant mais à l’époque cela a eu son petit succès ...

On n'est pas des pigeons !

Revenons sur les années 1880-1930, de la Belle Epoque aux Années folles avec Catherine Thomas conservatrice du Musée du Verre de Charleroi, commissaire de l'exposition « La verrerie : une ruche humaine ? Le pays de Charleroi 1880-1930»,

L'INDUSTRIE DU VERRE DANS LA RÉGION DE CHARLEROI

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes le 28 mai 1917. Raoul Warocqué, richissime industriel d’origine montoise,  s’éteint à Bruxelles. Passionné par les arts, ce grand collectionneur lègue, à l’Etat belge, son domaine hainuyer de Mariemont. Le testament de celui qui fut bourgmestre de Morlanwelz est clair : il s’agit de permettre au public la visite du château, des collections, du parc et des serres. L’histoire du domaine se confond avec celle des institutions muséales européennes à la fin du XIXe siècle, à l’instar du musée Condé à Chantilly ou de la Wallace Collection à Londres. Mariemont est bien le rêve d’un collectionneur devenu réalité d’un musée pour tous.

LE MUSÉE DE MARIEMONT OU LE RÊVE DE RAOUL WAROCQUÉ

Nous sommes le 3 mai 1930, à Liège. C’est ce jour-là que s’ouvre officiellement l’Exposition internationale. Sur les affiches qui annonce l’événement, on peut lire : 
"Il est au monde une Cité que partout l’on entend citer. Et que chacun veut visitée… Ça, c’est Liège ! Elle a, dit-on, le cœur sur la main, et sa chanson court les chemins, pour vous dire aujourd’hui, demain ça, c’est Liège ! C’est Liège, Cité de Grétry, sur qui veille le Coq Hardi… qui vous invite à l’Eclosion des fleurs de son exposition… et qui vous offre les merveilles du grand labeur qui se réveille, au sein du vieux pays wallon, dont le perron vous dit le nom… ça  c’est Liège ! Liège ! Liège ! " La cité ardente, dans l’entre-deux-guerres, c’est là que nous vous emmenons…

LIÈGE ENTRE LES DEUX GUERRES

Nous sommes le 3 octobre 1946, à Paris. Rendez-vous au premier Salon de l’automobile de l’après-Guerre. Attraction de la manifestation : une petite voiture construite dans la clandestinité, sous l’Occupation nazie. Elle est le résultat du rêve et de l’obstination d’une poignées d’homme qui ont voulu croire en la victoire des Alliés. Des hommes pour qui résister aura été d’imaginer que les jours meilleurs revenus, et malgré la crise qui, inévitablement succéderait à la Guerre, les moins nantis auraient droit, quand même, eux aussi, à leur voiture. Une voiture idéale, pour le peuple, qu’ils baptiseront, tout simplement, la 4CV .

LA NAISSANCE DE LA 4CV, CONSTRUITE SOUS L'OCCUPATION

Nous sommes en 1842. Lors de l’un des ses voyages qui l’amènent à parcourir l’Europe, Victor Hugo s’arrête aux portes de Liège, peu avant Seraing. Dans une lettre à un ami, il écrit :
Là-bas, dans les futaies, au pied des collines brunes et velues de l’occident, deux rondes prunelles de feu éclatent et resplendissent comme des yeux de tigre. Ici, au bord de la route, voici un effrayant chandelier de quatre-vingts pieds de haut qui flambe dans le paysage et qui jette sur les rochers, les forêts et les ravins, des réverbérations sinistres. Plus loin, à l’entrée de cette vallée enfouie dans l’ombre, il y a une gueule pleine de braise qui s’ouvre et se ferme brusquement et d’où sort par instants avec d’affreux hoquets une langue de flamme. Ce sont les usines qui s’allument.
Quand on a passé le lieu appelé la Petite-Flemalle, la chose devient inexprimable et vraiment magnifique. Toute la vallée semble trouée de cratères en éruption. Quelques-uns dégorgent derrière les taillis des tourbillons de vapeur écarlate étoilée d’étincelles ; d’autres dessinent lugubrement sur un fond rouge la noire silhouette des villages ; ailleurs les flammes apparaissent à travers les crevasses d’un groupe d’édifices. On croirait qu’une armée ennemie vient de traverser le pays, et que vingt bourgs mis à sac vous offrent à la fois dans cette nuit ténébreuse tous les aspects et toutes les phases de l’incendie, ceux-là embrasés, ceux-ci fumants, les autres flamboyants. Ce spectacle de guerre est donné par la paix ; cette copie effroyable de la dévastation est faite par l’industrie. Vous avez tout simplement là sous les yeux les hauts fourneaux de M. Cockerill. »

ARRIVÉE DE JOHN COCKERILL À SERAING

Nous sommes dans les premières décennies de la Belgique indépendante. Le nouvel Etat connaît un développement industriel impressionnant qui sera favorable à l’expansion minière. Cette évolution va transformer radicalement les paysages ruraux autour des voies d’eau en vaste zoning actif, de jour comme de nuit. Agglutinés autour de ces entreprises, crachant feu et suie dans un assourdissant vacarme métallique, les habitations ouvrières se multiplient sans ordre ni planification qui abritent une population qui doublera en l’espace d’un siècle. Quelles ont été les principales étapes de l’histoire du bassin minier franco-belge ? Nous partons sur les traces du diamant noir …

DIAMANT NOIR: LE BASSIN MINIER FRANCO-BELGE

Quand il n’est pas ignoré, Matthew Boulton se voit réduit à un simple rôle de partenaire commercial de James Watt.  Cependant, peu d’hommes ont exercé autant d’influence sur l’essor des machines et de la production au XVIIIe siècle.  Fondateur de la très savante « Lunar Society », il a expérimenté en matière d’orfèvrerie et de contrôle de l’aloi, de dorure et d’argenture, d’utilisation de la machine à vapeur et de frappe monétaire…  De son domaine de Soho, il a fait la vitrine anglaise de l’industrialisation.

L’ORFÈVRERIE D’ALBION À L’HEURE INDUSTRIELLE

Nous sommes le vendredi 29 août 1466. Il est aux  alentours de minuit lorsqu’un incendie se déclare près de la collégiale de Dinant. Le feu se répand à toute la ville et dure jusqu’au dimanche soir.  Son origine est incertaine, mais il fait suite aux bombardements et au saccage des lieux par les armées bourguignonnes. Ordonné par Charles le Téméraire, le sac de Dinant est la terrible punition des péchés d’orgueil, de vanité, d’avarice et de crime de lèse-majesté. En ce milieu du 15e siècle, la cité mosane est à son apogée industrielle, jamais elle ne retrouvera les splendeurs d’antan.

LE SAC DE DINANT

Nous sommes le vingt juin 1837, jour de l’accession au trône de Victoria. La jeune reine a dix-huit ans, et la vieille monarchie anglaise est au plus mal. La dynastie des Hanovre a été discréditée par la folie du roi George III et par les vies dissolues de ses fils et successeurs, George IV et Guillaume IV. Sur le plan, économique et social, la Révolution industrielle a entrainé des mutations qui font souffrir la population. A Londres, un quart des femmes se prostituent, le suffrage universel n’existe pas. C’est alors que s’ouvre l’époque que l’on nommera « victorienne », elle va durer près de soixante-quatre ans.

LA REINE VICTORIA, REINE D’UN SIÈCLE

Nous sommes le six mai 1851. John Gorrie, médecin, inventeur et humaniste américain obtient le brevet n°8080 pour une machine à faire de la glace. Un réfrigérateur qui fonctionne grâce à la compression et à l’air. Un appareil qui est destiné à refroidir les chambres et les couloirs des hôpitaux, pour ralentir la propagation des maladies. Vingt-cinq ans plus tard, en 1876, l’ingénieur français, Charles Tellier, fait équiper un navire avec sa machine frigorifique à circulation de gaz amoniaque liquéfié à usage domestique et industriel. Parti de Rouen, le cargo rapporte,  de Buenos Aires, de la viande en bon état de conservation après 105 jours de mer. Révolution dans la conserve, révolution dans la gastronomie. Nous sommes au dix-neuvième, en plein cœur d’un siècle bourgeois.

LA GASTRONOMIE D’UN SIÈCLE BOURGEOIS

Nous sommes au mois d’août 1855. Dans la région namuroise. Une région bouleversée par de violentes émeutes. Ce sont des centaines d’habitants de la vallée de la Sambre qui cherchent à s’en prendre aux usines chimiques bordant la rivière. Raison de la colère : les vapeurs corrosives relâchées par les cheminées. Elles détruiraient la végétation et empoisonneraient les hommes. A l’époque, la Basse-Sambre est le principal foyer de production de la soude, à Oignies , Auvelais, Mornimont, Floreffe, mais aussi Risles à Saint-Marc. L’armée est déployée pour protéger les fabriques du courroux des mécontents. Une commission d’enquête parlementaire est mise sur pied. Ce qui est une première! Quel rôle a joué l’État dans la régulation des pollutions, quels moyens ont-ils été employés pour réduire les émissions, quelle place pour l’industrie dans la société après ces événements ? C’est ce que nous allons voir.

POLLUTIONS ET CONFLITS DANS L’INDUSTRIE CHIMIQUE

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