Retour en 1962 avec le discour de Martin Luther king

Ces Jeux de 1968, les premiers organisés dans un pays en voie de développement, furent fortement marqués par les événements politiques. Le 16 octobre 1968, les coureurs américains, Tommie Smith et John Carlos, arrivés premier et troisième du 200 mètres protestent contre la ségrégation raciale aux États-Unis en baissant la tête et en pointant, lors de l'hymne américain, leur poing ganté de noir vers le ciel, sur le podium de la remise des médailles. Bob Beamon réalise un bond au saut en longueur de 8,90 m, il bat de 55 cm le record mondial de l'époque. Dick Fosbury remporte la médaille d'or du saut en hauteur en utilisant sa technique appelée le Fosbury flop, laquelle est devenue  la référence dans la discipline.

Jeux Olympiques 1968 - Mexico

Le poing levé de Tommie Smith, le bond de Bob Beamon et la technique de Dick Fosbury : Les Etats-Unis rentrent dans l'histoire des JO

Plongée en Rhodésie, pays d'apartheid, où les colons sont racistes à l’insu de leur plein gré. Leurs propos, aussi choquants soient-ils, sont révélateurs d’une époque, pas si lointaine, où pour préserver sa suprématie, une minorité avait érigé la classification, selon la couleur de peau, et la ségrégation en système de gouvernement et en système de pensée.

Rhodésie, les croisés de l'Empire

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La chronique de Gorian DELPÂTURE : JAZZ À L'ÂME, de William MELVIN KELLEY, éd. Delcourt, 2020.
Une "revival song" obsédante dans laquelle l'auteur du roman culte Un Autre Tambour, poursuit la dénonciation de la ségrégation raciale aux États-Unis.
Ludlow Washington est né différent. Abandonné à cinq ans aux mauvais traitements d'une institution pour aveugles, il endure les brimades jusqu'à ce que ses prodigieux talents de musicien lui offrent un ticket pour le monde. Un monde où il doit apprendre la vie à tâtons. Devenu une icône de l'avant-garde de Harlem, la musique ne suffira pas à adoucir ses démons intimes…. Ludlow est hanté au point de vaciller.

Chronique de Gorian Delpâture

Amis du jazz, cette chronique est pour vous...

"La couleur de l'eau” James McBride - Ed. Gallmeister  

Parfois, la réalité est encore plus extraordinaire que la fiction. Dans ce roman autobiographique, James McBride raconte sa mère pour se raconter lui-même. Et il faut dire que Ruth McBride Jordan a eu une vie bien remplie ! Elle est née blanche, juive orthodoxe, a fui sa religion et sa famille pour épouser un Afro-Américain catholique dans une Amérique profondément raciste, veuve puis remariée et elle a été la mère de douze enfants métis… En parallèle, nous découvrons tant l’histoire de la fratrie de James, que l’histoire de Ruth, leur mère. Celle qui les a toujours poussés à l’excellence, pour en faire des musiciens, des médecins, des gens passionnés. Celle qui a créé sa tribu arc-en-ciel, qui ne voit pas la couleur des peaux et esquive toujours les questions raciales. Par le prisme de Ruth et de ses enfants, on découvre la société américaine du 20ème siècle. L’antisémitisme, la ségrégation, les mouvements de libération avec des figures comme Malcolm X. Bref, c’est presque un siècle d’Histoire qui est condensé dans cette fresque familiale éblouissante. James McBride nous offre un point de vue très touchant sur les questions raciales, sur la construction d’une identité quand on est pris entre deux mondes.

Chronique d'Odile Vanhellemont

"La couleur de l'eau" James McBride

Aux USA, la communauté noire s'apprête à réélire Bill Clinton ou à ne pas voter du tout. Les progrès sociaux et politiques qu’elle a accomplis ne doivent pas cacher l’immensité du travail qui reste à accomplir. Certains mettent les bouchées doubles : L'Hebdo a pris le pouls de "la Mecque noire" des universités américaines, Howard University, où l'on prend très au sérieux les missions d'enseignement, de recherche et d'aide à la communauté pauvre des ghettos alentours. Mais il n'est pas si facile d'abolir les terribles stigmates d’un passé d’esclavage...

Histoire en noir et blanc

L'Hebdo

Malgré le racisme et la ségrégation, des hommes et des femmes noirs ont servi dans toutes les branches des forces armées pendant la Seconde Guerre mondiale. Plus d’un million d’hommes et de femmes afro-américains ont servi dans toutes les branches des forces armées américaines pendant la Seconde Guerre mondiale. En plus de lutter contre les forces du fascisme à l’étranger, ces Américains ont également combattu le racisme aux États-Unis et dans l’armée américaine. Charity Adams Earley (5 décembre 1918 – 13 janvier 2002) était un officier de l’armée américaine. Elle fut la première femme afro-américaine à devenir officier dans le Women’s Army Auxiliary Corps (plus tard WACS) et fut le commandant du premier bataillon de femmes afro-américaines à servir outre-mer pendant la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, Charity était la femme afro-américaine la plus gradée de l’armée. À l’époque, l’armée américaine était encore ségréguée, elle a donc été placée dans une compagnie avec d’autres femmes afro-américaines officiers et stationnée à Fort Des Moines. En décembre 1944, Charity a dirigé la seule compagnie de WACs noirs qui ait jamais servi à l’étranger. Charity Adams a été chargée d’une unité de service d’annuaire postal. En mars 1945, elle est nommée commandante du premier “bataillon” de femmes afro-américaines, le 6888th Central Postal Directory Battalion. --- BJ Scott vous offre un regard décalé sur l’actualité "made in USA" dans sa séquence "Only in America", sur Classic 21 votre radio Rock'n'Pop, diffusée tous les mardis à 8h45 avec Raphaël Scaini dans Coffee on the Rocks.

Ségrégation : l’histoire de Charity Adams Earley et le 6888th Central Postal Directory Battalion par BJ Scott

Only In America 

Jennifer Richard pour son roman "Notre royaume n'est pas de ce monde" (Albin Michel).

Deux hommes venant de chemins différents se retrouvent au même moment au même endroit, incarnant sans le savoir - mais peut-être que si - la convergence des luttes. L'un blanc, l'autre noir. Une odyssée sans concessions aux allures de farce macabre, politique et polémique, où Jennifer Richard poursuit le contre-récit de l'Histoire officielle.

Elle sera en rencontre avec l'autrice franco-rwandaise Beata Umubyeyi Mairesse ce vendredi à 18h00 sur la scène Terremer.
Et en dédicaces ce vendredi 15h-17h et 19h-20h sur le stand DILIBEL.

Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.

Foire du Livre : Jennifer Richard pour son roman "Notre royaume n'est pas de ce monde"

Entrez sans frapper

Nous sommes en février 1939, à Washington. Mrs Henry Robert, directrice des « Filles de la Révolution », dont le siège est situé tout près de la Maison-Blanche, s’apprête à présider un conseil d’administration extraordinaire. L’affaire est importante : doit-on accepter de mettre l’immense salle de spectacle de l’association à disposition de l’Université Howard qui souhaite y organiser un concert de la contralto Marian Anderson. Le succès est pourtant assuré puisque l’artiste est applaudie aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis. Les salles sont debout à la fin des représentations. Le problème est ailleurs, il est d’ordre politique et sociale : Marian Anderson est une cantatrice noire. Or la règle adoptée par les Filles de la Révolution, sept ans plus tôt, est claire : « white artists only ». (Pour les artistes blancs uniquement). La décision est mise au vote, la réponse est franche et sans appel : 39 voix se disent contre, une seule est pour. Marian Anderson ne se produira pas au « Constitution Hall ». Cette décision va provoquer la colère des militants pour les droits civiques ainsi qu’une réaction de la première dame, Eleanor Roosevelt. Arturo Toscanini, illustre chef d’orchestre, parlait d’une voix « comme on en entend qu’une par siècle », la voix de Marian Anderson… Avec nous : Didier Combeau, spécialiste de l’histoire des Etats-Unis. « Marian Anderson – La couleur d’une voix » ; éd. du Félin. Sujets traités : Marian Anderson, cantatrice, noire, cantatrice noire, Arturo Toscanini, voix, Filles de la Révolution, Maison-Blanche, Amérique, ségrégation

Elles ont fait la musique : Marian Anderson

Un Jour dans l'Histoire

Il ne fait pas très beau dans les rues de Montgomery. Le ciel est gris, mais ce n’est pas rare dans cette grande ville de l’Alabama. Voilà quelques heures que James Blake a pris son service. Depuis dix ans, James est chauffeur de bus pour la ville de Montgomery. Vous ne connaissez certainement pas son nom. C’est normal car ce n’est pas lui qui va marquer l’histoire, mais une de ses passagères. À 18h, Rosa Parks monte dans l’un des bus orange de la ville de Montgomery. Cette sympathique couturière afro-américaine vient de quitter son travail et rentre chez elle. Elle s’installe sur des sièges attribués aux Noirs. À l’époque, les bus de ville sont divisés en deux sections. L’avant est exclusivement réservé aux blancs, le reste aux Noirs. Après quelques minutes de route, des hommes blancs montent dans le bus mais il n’y a plus de place pour eux. James Blake, le chauffeur, ordonne aux afro-américains installés au milieu du bus, dans la section réservée aux Noirs, de quitter leurs sièges. Trois obéissent sauf une : Rosa Parks. Elle ne le sait pas encore mais par ce geste, elle deviendra l’une des figures les plus marquantes du XXème siècle. Par son refus, elle vient de marquer l'histoire. Il est 18h06, ce jeudi 1er décembre 1955, et c’est l’Heure H de mon histoire.

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Retour en 1962 avec le discour de Martin Luther king

Le poing levé de Tommie Smith, le bond de Bob Beamon et la technique de Dick Fosbury : Les Etats-Unis rentrent dans l'histoire des JO
Jeux Olympiques 1968 - Mexico

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Rhodésie, les croisés de l'Empire

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Ségrégation : l’histoire de Charity Adams Earley et le 6888th Central Postal Directory Battalion par BJ Scott

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Foire du Livre : Jennifer Richard pour son roman "Notre royaume n'est pas de ce monde"

Un Jour dans l'Histoire
Elles ont fait la musique : Marian Anderson

L'Heure H
Rosa Parks, la femme qui a dit non

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