Odeon Leicester Square, au cœur de la ville de Londres. Il est 20h50, nous sommes le 13 juin 1989. Les flashs crépitent, les paparazzi attendent la voiture du Prince de Galles. Charles et son épouse, la magnifique princesse Diana, vont bientôt faire leur apparition à l’avant-première mondiale du nouveau film de la franchise Bond. Le seizième en fait. Voilà une série entrée dans la légende. Et ce n’est pas Albert Romolo Broccoli, qui se tient tout près du tapis rouge, qui dira le contraire. Les films 007, c’est lui. Dans quelques minutes maintenant, ce génial producteur dévoilera au monde entier son tout nouveau bijou. Le dernier de sa magnifique carrière...

Ils ont fait 007

L'Heure H

Nous sommes le samedi 12 avril 2003, en toute fin de matinée. Mario a faim, son ventre gargouille. Le jeune adolescent de 14 ans voyage en taxi depuis une grosse dizaine de minutes. Le gamin est excité comme une puce. Il va retrouver, pour des vacances de printemps bien méritées, sa mère, Graziella, et son beau-père, Xavier. Il va aussi revoir par la même occasion son demi-frère et ses deux demi-sœurs. Mario est un enfant dont la sensibilité est autant une force qu’une faiblesse. Le divorce de ses parents a été une épreuve fondatrice, bien que difficile dans sa jeune existence. Au volant de son taxi, le chauffeur, Ray-Ban sur le nez, regarde d’un coup d’œil dans le rétro le jeune homme assis à l’arrière. Juste pour vérifier que tout va bien. Des jeunes qui voyagent seuls, c’est rare. Un panneau de signalisation sur le côté droit de la route indique « le Grand Bornand ». Ils sont bientôt arrivés à destination. Mario, qui regarde passer les montagnes et les chalets, se délecte de ce paysage qui lui rappelle d’excellents souvenirs. Serrant fort la poignée de sa valise, il s’apprête déjà à sauter de la voiture pour courir dans les bras de sa mère. Ce que Mario ignore, c’est que, derrière ce beau soleil de printemps en Haute-Savoie, se cache une horreur indicible. Nous sommes le samedi 12 avril 2003, il est 11 heures : c’est l’heure H de notre histoire...

La tuerie du Grand Bornand

Il est un peu plus de 4h du matin. Nous sommes le 3 octobre 1945. Dans le Port de New York « Le Lallandia », cargo mixte danois de la Counard Line, atteint la Quarantaine. Il est à quelques encablures de la statue de la Liberté. Un sale crachin, un brouillard laiteux et devant, la pyramide en béton de Manhattan. Les officiers de la douane montent à bord, puis ceux de l’immigration. Dans le salon des premières, ils tâtent le bras, examinent la langue, puis les fonctionnaires contrôlent les passeports. Le Departement Justice US Immigration and Naturalization enregistre l’arrivée sur le sol américain du citoyen belge Georges Simenon, de son épouse Régine et de leur fils Marc. Il est presque 6.30h. Dès l’instant où Simenon pose le pied sur le quai, il enclenche son heure H, peut-être la plus importante, la plus féconde de sa vie. Une heure H qui, exceptionnellement, va durer 10 ans. Ce qu’il est loin de prévoir, c’est ce qui l’attend. Il va vivre de passion, de sexe, de Bourbon et de romans. Il va se brûler aux jalousies, aux déchirures. Il va traverser des paysages de westerns, des nuits comme les peint l’artiste américain Edward Hopper. Il va se saouler de blues et de jazz. Il va vivre un changement radical de perspectives. Il vient de passer de l’ancienne Europe à l’avenir du monde. Nous sommes le 3 octobre 1945. Il est presque 6.30h : c’est l’Heure H de mon histoire.

Simenon en Amérique : une passion dévorante

Le 7 juin de l’an 1858, Londres Dans un brouillard qui pourrait laisser croire que le monde s’est évaporé, un bateau approche sur les eaux de la Tamise. A son bord, Sir Richard Francis Burton, parti en expédition en Afrique de l’Est un an plus tôt, aux frais de la très sérieuse et toute puissante Société Royale de Géographie anglaise. Peu importent cette purée de pois londonienne, ces fines gouttelettes qui lui lèchent le visage, notre homme contient difficilement sa joie d’être de retour dans son pays. Plus que quelques heures à patienter et il pourra publiquement annoncer haut et fort la grande découverte qu’il a faite en ces terres inconnues. Encore un peu de suspens et le mystère sera levé. Tous, ses détracteurs en premier, devront enfin reconnaître ses qualités d’aventurier, géographe, scientifique, écrivain. Bref son talent de formidable explorateur ! Le plus grand du 19ème siècle comme on le pense maintenant. Sauf que cette annonce extraordinaire ne va pas se passer comme imaginé. Perdu dans ses rêves de gloire, Burton est à ce moment-là très loin de soupçonner le scandale qui l’attend. 17h30, c’est l’heure H de mon histoire. A peine débarqué sur les quais, Burton se fait héler par ses compagnons enthousiastes, restés au pays. Est-ce qu’il est au courant de la dernière nouvelle dont tout le monde parle ? Sait-il que le Times a annoncé l’extraordinaire découverte des sources du Nil ? Ce qu’il cherchait a été trouvé par un autre. Par qui ? Par John Speke, pardi ! Burton se décompose, tombe des nues, et comprend…

Sir Richard Francis Burton

Elle le regarde le sourire figé. Elle sait qu’elle ne le reverra jamais. En un éclair, elle se souvient de lui, au temps de leur jeunesse. De lui, en train de poser sur elle les yeux du désir. Poser sur sa peau / ses mains, ses lèvres et ses caresses gourmandes. Elle revoit leurs éclats de rire dans les bosquets où ils se sont aimés. Elle les revoit dans le bassin de marbre octogonal qu’il a fait construire pour leurs jeux amoureux. Aujourd’hui, son cœur est brisé. Pour toujours. Elle sait, à cet instant, qu’elle n’est plus rien pour lui. Elle a le port de tête altier, les épaules belles, l’allure royale. Les années ont peu de prise sur elle, quelques rondeurs tout au plus. Sa robe de taffetas est éclatante, mais dans ses yeux, on devine l’immense fêlure. Le chagrin de celle que l’on appelait autrefois « la sultane royale ». Une dernière fois, elle plante son regard dans le sien et scrute chaque détail de ce visage qu’elle a tant désiré. Autrefois, elle se serait brisée, elle aurait hurler, pleurer, user de son esprit vif pour le retenir. Mais cette fois, elle n’en fait rien. Elle sourit, simplement. Dignement. Tristement. Cette fois, c’est bien fini. Elle est résignée. Celle qui autrefois, au temps des Précieuses et de sa jeunesse, avait choisi de se faire appeler Athénaïs - du nom de la déesse grecque de la guerre - a définitivement perdu la bataille. Le combat de sa vie. Louis XIV s’éloigne de Madame de Montespan, et c’est l’Heure H de notre histoire.

Madame de Montespan, la favorite de Louis XIV

Nous sommes au milieu des années 1880, à Montmartre. Ils sont dans l’énergie de leur vingtaine et le talent éclate au bout de leurs doigts. Henri de Toulouse-Lautrec rencontre Suzanne Valadon. Lui, l’héritier d’une lignée d’aristocrates, elle, la fille du peuple, née de père inconnu. Leur liaison sera brève et tumultueuse, faite de fureur et d’admiration réciproque mais aussi de jalousie et d’attente déçue. Alors que, dans ce Montmartre de la Belle Epoque, centre du monde artistique, Henri va s’enfoncer dans sa nuit de fêtes et d’excès, Suzanne va parvenir à sortir de sa condition précaire, avec obstination, froidement et sans rien concéder. Il meurt, en 1901, alors qu’il n’a pas 37 ans, laissant une œuvre novatrice et incomprise par la majorité de ses contemporains. Elle lui survit jusqu’en 1938, femme-peintre reconnue de son vivant. Suzanne Valadon et Toulouse-Lautrec, l’ordre et le désordre, la glace et le feu : partons sur les traces d’un univers disparu. Invité : Yonnick Flot. Auteur de « Lautrec/Valadon – Montmartre Belle Epoque » édition de la Bisquine. Sujets traités : Henri de Toulouse-Lautrec,Suzanne Valadon, liaison, jalousie, Belle Epoque, Montmartre, femme-peintre

Suzanne Valadon+Toulouse Lautrec : L’ordre et le désordre dans le Montmartre de la Belle Epoque

Un Jour dans l'Histoire

Avec les Fleetwood Mac, Garbage, Joe Cocker et Lou Reed. La jalousie, trahison et autre déchirement ont été au cœur du fameux album "Rumours" de Fleetwood Mac en 1977, "Silver Springs" enregistré en face B de "Go Your Own Way" Stevie Nicks évoque sa défunte relation avec le guitariste Lindsey Buckingham. En 2016, Garbage publie son 6e album "Strange Little Birds" avec le très personnel "If I Lost You" que la chanteuse Shirley Manson dédie à celui qui partage sa vie et qui travaille dans l’équipe technique du groupe, Billy Bush. En 1975, Joe Cocker est en Jamaïque, à Kingston, pour enregistrer son album "Stingray" qui sort en 76 et propose une reprise de Bobby Charles : "The Jealous Kind". Lou Reed en 1972, "Satellite of Love" où l’on peut entendre son ami David Bowie dans les chœurs, qui produit d’ailleurs l’album, "Transformer". --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.

La musique rock sous le prisme de la jalousie 2/5

Rock and Roll Attitude 2/5

Avec les Killers, Rick Springfield, Pink Floyd et Alanis Morissette. Dans ce classique du groupe américain The Killers en 2004, "Mr Brightside", écrit par le guitariste, Dave Keuning à propos de la petite amie du chanteur, Brandon Flowers, qui le trompait à ce moment-là. Les 80’s avec Rick Springfield et "Jessie’s Girl" tombé fou amoureux d’une camarade de classe, cette dernière n’était pas du tout intéressée, frustré et jaloux, il rentre chez lui et écrit ce titre. Pink Floyd "Green is the Colour" sorti en 1969, le vert symbolise l’envie, le danger de la jalousie. Alanis Morissette en 1995, "You Oughta Know" violente claque verbale que la chanteuse adresse à son ancien compagnon, l’acteur Dave Coulier. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.

La musique rock sous le prisme de la jalousie 3/5

Rock and Roll Attitude 3/5

Avec Nirvana, Queen, Weezer et Iggy Pop. On connaît la relation Kurt Cobain/Courtney Love, moins l’ex de Cobain, juste avant Courtney, Tobi Vail du groupe Bikini Kill, Cobain en a tiré l’inspiration de "Lounge Act" qu’il publie sur l’album "Nevermind". En 1978, Queen sort l’album "Jazz" pour lequel Freddie Mercury écrit le très personnel : "Jealousy". Rivers Cuomo, le leader du groupe américain Weezer, est très jaloux et sur le premier album du groupe, en 1994, il publie ce titre "No One Else". Iggy Pop en 1993 sur son album "American Caesar" évoque aussi la jalousie qui le ronge dans "Jealousy". --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.

La musique rock sous le prisme de la jalousie 4/5

Rock and Roll Attitude 4/5

Avec les Cars, Eurythmics, Sting, Peter Gabriel et Jack White. Dans le classique des Cars en 1978, être jaloux de son meilleur ami en couple avec son ex-copine. En 1983 sur l’album "Touch", Eurythmics propose "Who’s That Gir" une fille trompée qui souhaite savoir qui est sa rivale. En 1999 Sting sort "Perfect Love… Gone Wrong" la jalousie d’un chien envers sa maîtresse. En 1982, Peter Gabriel propose "Shock The Monkey" jalousie, crypté comme message. En 2012, Jack White, et son esprit tordu, nous parle de la jalousie qu’on peut ressentir envers des objets inanimés. --- Du lundi au vendredi, Fanny Gillard et Laurent Rieppi vous dévoilent l’univers rock, au travers de thèmes comme ceux de l’éducation, des rockers en prison, les objets de la culture rock, les groupes familiaux et leurs déboires, et bien d’autres, chaque matin dans Coffee on the Rocks à 6h30 et rediffusion à 13h30 dans Lunch Around The Clock.

La musique rock sous le prisme de la jalousie 5/5

Rock and Roll Attitude 5/5

« Jalousie sur la lagune ». Antonio Vivaldi voit le jour le 4 mars 1678 à Venise. Ce jour-là, la région est secouée par un tremblement de terre. Celui qu’on appelle le prêtre roux joue du violon comme un diable. C’est aussi un compositeur de génie et un talentueux imprésario. Voilà qui attise la jalousie de certains. On voit aussi d’un mauvais œil son entourage féminin attentif. Qui est donc cette Anna qui le suit partout ? Quand un cardinal reproche à Vivaldi sa vie dissolue, il prend la plume pour défendre ses protégées avec panache. En 1720, il est aussi visé par un pamphlet qui circule dans les rues de Venise : ll teatro alla moda. Son auteur est anonyme, mais personne ne s’y trompe ! On croisera aussi le destin romanesque du chevalier de Saint-Georges, célèbre musicien qui devient l’escrimeur le plus célèbre de Paris. Marie-Antoinette décide de braver les préjugés de la cour pour en faire son maître de musique. Une séquence réalisée par Axelle Thiry Sujets traités : Antonio Vivaldi, Venise, Lagune, Scandale, compositeur, jalousie, musicien, Marie-Antoinette, reine

Scandale ! Jalousie sur la lagune

Un jour dans l'Histoire

Zoé interroge les Bruxellois pour savoir ce qu’ils pensent de l’amitié fille/garçon.

Est-ce que vous croyez à l’amitié fille/garçon ?

Jill Vandermeulen est face à la juge Anne Gruwez, connue à travers le documentaire "Ni juge, ni soumise", et son greffier David Barbet. La créatrice de contenus se livre sur son passé d'animatrice télé, son désir d'avoir des enfants, son métier de playmate ou encore de son expérience à la Star Academy.

Jill Vandermeulen

Face à la juge Gruwez

À la suite de son entretien avec son surintendant des finances, Nicolas Fouquet, dans le somptueux château de Vaux-le-Vicomte, le roi commence à soupçonner son ministre de s’être indûment enrichi grâce au trésor royal.

Louis XIV soupçonne son ministre de s’être enrichi grâce au trésor royal

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jalousie

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