Quelles sont les qualités qui font un bon chef d'orchestre ? C'est la question que l'on se posera dans les prochains jours à l'Opéra royal de Wallonie. On y organise en effet le premier concours mondial des chefs d'orchestre d'opéra. Concours à suivre en direct sur Auvio le samedi 26 août 2017 dès 20h.

JT 19h30

Musique classique : concours de chefs d'orchestre

En 2016, 21 femmes étaient "chef d’orchestre" en France contre 600 hommes. En Belgique, le nombre est encore plus faible. Pourquoi cette différence frappante ?

On n'est pas des pigeons

On n’est pas des pigeonnes : peu de femmes chef d’orchestre !

De retour de Milan où il a dirigé et mis en scène l'opéra de Puccini "La Bohême", Herbert von Karajan est interrogé sur la direction d'opéra et de sa mise en scène. Il y parle de ses prochaines mises en scène à Vienne à l'occasion du centenaire de Richard Strauss, à Milan et au festival de Salzbourg. Il donne également son opinion concernant l'avenir de l'opéra et évoque ensuite l'enregistrement du cycle des 9 symphonies de Beethoven qu'il a réalisé avec l'orchestre philharmonique de Berlin et de leur enregistrement prochain à Paris des symphonies, du Requiem et concertos de Brahms ainsi que les suites et les concertos brandebourgeois de Bach. Herbert von Karajan est également un passionné d'aviation.

Herbert von Karajan

Rencontre musicale

Rencontre avec Igor Markevitch, compositeur et chef d'orchestre. Il parle de son métier et déclare qu’il est plus facile de conquérir un orchestre qu'une femme...

Igor Markevitch, chef d'orchestre

Graffiti (1966)

Dans quelques jours, vous pourrez profiter d’une autre forme de magie de Noel sur notre antenne, avec un concert d’André Rieu «Christmas in London». Le violoniste, chef d’orchestre et homme d’affaires parcourt le monde avec son orchestre depuis plus de 30 ans. Marie-Hélène Vanderborght l’a rencontré dans son château de Maastricht ou il aime se ressourcer.

C'est du belge

Un Noël chez André Rieu

Le jeune chef d’orchestre Gergely Madaras et directeur musical de l’OPRL est né à Budapest. Musicien virtuose et polyglotte, il a déjà dirigé 65 orchestres dans une vingtaine de pays et se partage aujourd'hui entre Londres, Liège et beaucoup d'autres lieux du globe. Sa Carte Blanche est à son image, voyageuse et pleine de curiosité et d'intérêt pour les cultures et les peuples.

' C'est très intéressant de voir comment deux cultures qui se sont mélangées pendant des siècles réagissent l'une avec l'autre '

Carte Blanche Gergely Madaras

Si elle est délicieuse avec un peu de beurre salé, elle peut être aussi très utile pour faire léviter la masse d’un troll des montagnes ou encore pour diriger un concert de musique classique ! Non, il ne s’agit pas d’une énigme du Père Fouras. Nous parlons évidemment de la baguette, instrument indispensable des chefs d’orchestre. Mais au fond, pourquoi un chef d’orchestre utilise-t-il une baguette ? Telle est la question que se pose Clément Holvoet.

Pourquoi le chef d'orchestre utilise-t-il une baguette

Telle est la question

La première représentation de cette œuvre en 1813 fut un événement spectaculaire. La Septième, longtemps attendue, a été achevée en mai 1812, alors que la capitale autrichienne se remettait de l'occupation française. La défaite des armées napoléoniennes a fait du concert une occasion de célébration, et cet événement historique a contribué à assurer l'énorme popularité de l'œuvre et la renommée durable du compositeur. La Septième Symphonie est l'un des meilleurs exemples de la manière dont Beethoven utilise des harmonies simples et les remplit de rythmes énergiques et répétitifs, qui ne deviennent jamais monotones en raison des progressions harmoniques fraîches qui les accompagnent. Cet enregistrement fait partie du cycle complet des symphonies de Beethoven enregistré par Bernstein avec l'Orchestre Philharmonique de Vienne en direct de Vienne. Cette série a remporté le Ace Award, la plus haute récompense décernée par l'association américaine de télévision par câble.

Symphonie n°7 de Beethoven, dirigée par Bernstein

Bernstein vs. Karajan

Bernstein-Karajan, c'est un Yalta musical. Ces deux chefs d'orchestre ont dominé le monde de la musique classique jusqu'à la fin des années 80 et sont le reflet exact des antagonismes de leur époque. D'un côté, Herbert von Karajan, l'Autrichien, fils de chirurgien, qui a grandi à Salzbourg ; de l'autre, Leonard Bernstein, l'Américain, élevé à Boston par un père homme d'affaires. A l'Est, le directeur d'opéra, nommé à 21 ans, qui a pris sa carte du Parti nazi ; à l'Ouest, le jeune juif qui deviendra le premier chef américain à la tête de l'Orchestre philharmonique de New York. Mais, ils ont été les premiers à s'emparer de l'industrie du disque, de la télévision et de l'opéra pour le moderniser. Icônes des années 1970, ils ont introduit le glamour de la musique classique et ont démocratisé cet univers. Karajan et Bernstein ne se sont rencontrés que deux fois. Ils se sont longtemps observés de loin, et même s'ils ne se sont jamais appréciés jusqu'à se lier d'amitié, les deux immenses chefs se sont toujours profondément respectés. Emmanuelle Franc mène des études de lettres et de cinéma tout en étant productrice d'émissions de radio (France Inter) avant de devenir, pour peu de temps, assistante de Jean-Luc Godard. Depuis une vingtaine d'années, elle réalise des documentaires (une quarantaine) consacrés à la musique classique et contemporaine, et à l'ethnomusicologie. Réalisation : Emmanuelle Franc Production : Zadig Productions.

La Guerre des Géants

Entre 1981 et 1984, Leonard Bernstein a enregistré la quasi-totalité des œuvres orchestrales de Brahms avec l'Orchestre Philharmonique de Vienne pour célébrer son 150e anniversaire. Aujourd'hui, ce cycle est considéré comme un jalon dans l'interprétation de la musique de Brahms. Pour Bernstein, Brahms était "un vrai romantique, renfermant ses passions dans des habits classiques", mais aussi "un classiciste nord-allemand emporté à Vienne et animé par des passions danubiennes, carpatiques et tziganes". C'est en gardant ce dualisme à l'esprit que Bernstein et l'Orchestre philharmonique de Vienne ont souligné à la fois le classicisme et le romantisme, l'intensité dramatique et la sobriété de la musique de Brahms. Le concert a eu lieu à la Musikvereinssaal de Vienne, où deux des symphonies de Brahms ont été créées et où Brahms lui-même a dirigé l'orchestre. Le soliste est le pianiste polonais Krystian Zimerman, dont la carrière fulgurante a débuté lorsqu'il a remporté le concours Chopin à Varsovie en 1975.

Premier concerto pour piano de Brahms par Zimerman, dirigé par Bernstein

"C'est très grand, absolument fou", s'est écrié Goethe en entendant la Cinquième Symphonie de Beethoven. Le chef d'orchestre Herbert von Karajan, véritable connaisseur de l'œuvre de Beethoven, et les Berliner Philharmoniker présentent ici une interprétation exceptionnelle de la Symphonie n° 5. Bien que souffrant d'une surdité croissante à l'époque de la composition du chef-d'œuvre, Beethoven persévéra et mena à bien son projet d'une grande œuvre orchestrale définie par quatre notes fatidiques... comme il expliquera plus tard cette obsession musicale particulière, "c'est ainsi que le destin frappe à la porte" !

Symphonie n°5 de Beethoven, dirigée par Karajan  

Invité par la mécène américaine progressiste Jeannette Thurber à devenir directeur du tout nouveau Conservatoire national de musique d'Amérique à New York en octobre 1892, Dvorak hésite d'abord à traverser l'océan pour accepter son offre. Attaché à son pays natal et fort de son succès grandissant sur le continent européen, la lutte financière qu'il mène pour subvenir aux besoins de sa famille de six enfants le pousse à accepter. Son voyage deviendra le point de départ de l'une des œuvres symphoniques les plus appréciées au monde : la Symphonie n° 9 "Du nouveau monde", qui associe la musique folklorique slave traditionnelle aux nouveaux horizons musicaux américains qu'il a découverts. Karajan et les Wiener Philharmoniker rendent hommage au magnifique chef-d'œuvre du compositeur tchèque avec cette interprétation captivante.

Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak, dirigée par Karajan

Karajan a enregistré le Requiem de Verdi à de multiples reprises, au point d'en faire l'une des uvres emblématiques de son répertoire. Ici, il réunit un groupe exceptionnel des plus grands chanteurs de la fin du XXe siècle : Anna Tomowa-Sintow, Agnès Baltsa, José Carreras et José van Dam.

Messa da Requiem de Verdi, dirigée par Karajan

ORW: une master class exceptionnelle à destination de jeunes chefs d'orchestre

Ecoutez notre reportage

A 37 ans, le chef d’orchestre français Lionel Bringuier a été nommé directeur musical de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. L’actuel chef principal de l’Orchestre Philharmonique de Nice prendra ses nouvelles fonctions en janvier 2025 pour devenir le dixième directeur musical de l’histoire de l’OPRL.

La nomination d’un nouveau chef d’orchestre – et plus encore d’un directeur musical – est toujours un moment important pour une institution musicale. Au moment de découvrir le nom du candidat retenu, de nombreuses incertitudes apparaissent : Quelle sera son approche du répertoire symphonique ? Quel regard portera-t-il sur l’orchestre et ses musiciens ? De quelle manière parviendra-t-il à les conduire dans les grandes pages du répertoire symphonique? Et plus encore, quelle est sa vision du monde musical actuel ? Autant de questions qui par leurs réponses déterminent l’avenir d’une institution et l’image qu’elle entend défendre.

L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège a révélé en début de semaine le nom de son prochain directeur musical. Le chef d’orchestre français Lionel Bringuier a 37 ans et son parcours de direction d’orchestre laisse rêveur ! L’actuel chef principal de l’Orchestre Philharmonique de Nice prendra ses fonctions en janvier 2025 pour un mandat de quatre ans. Il succédera alors au chef d’orchestre hongrois Gergely Madaras pour devenir le dixième directeur musical de l’histoire de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège.

Paris/Nice & Los Angeles

Né à Nice en 1986, Lionel Bringuier est entré au Conservatoire de Paris à l’âge de 13 ans. A 19 ans, il remporte le Concours International des Jeunes Chefs d’Orchestre de Besançon. Le concours lui ouvre les portes des plus grandes formations du monde. L’Orchestre Philharmonique de Los Angeles l’accueille pendant six ans, d’abord comme chef assistant auprès d’Esa-Pekka Salonen puis comme chef associé aux côtés de Gustavo Dudamel. 

Lionel Bringuier connaît déjà le rôle de directeur musical pour avoir rempli la fonction à deux reprises par le passé : de 2009 à 2012, auprès de L’Orchestre symphonique de Castille et León à Valladolid et De 2014 à 2018 auprès de l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich.

La musique française du début du 20e siècle est son terrain de jeu favori. Lionel Bringuier sera jusqu’à la fin de la saison 2024-2025, le chef principal de l’Orchestre Philharmonique de Nice. Nous sommes parvenus à le joindre par téléphone. Il répond à nos questions depuis Lucerne en Suisse.
Lionel Bringuier au micro de François Caudron

Les chroniques de la Matinale

Entretien avec Lionel Bringuier nommé Directeur Musical de l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège

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chef d orchestre

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Herbert von Karajan

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Igor Markevitch, chef d'orchestre

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