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La Première

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Culture

Thomas Gunzig

Entrez sans frapper

15 min

| Publié le 19/11/19

Thomas Gunzig pour son roman "Feel Good" (Au Diable Vauvert). D'un côté, Alice, une mère célibataire qui connait une descente aux enfers est amenée à kidnapper un bébé. De l'autre, Tom, un écrivain qui peine à trouver le succès et qui est prêt à tout accepter d'écrire pour s'en sortir, quitte à écrire un roman « feel good ». Thomas Gunzig raconte une prise de pouvoir par la douceur, un « braquage sans violence, sans arme, sans otage et sans victime. Un braquage tellement adroit que personne ne se rendra compte qu'il y a eu un braquage et si personne ne se rend compte qu'il y a eu un braquage, c'est parce qu'on ne va rien voler. On ne va rien voler, mais on aura quand même pris quelque chose qui ne nous appartenait pas, quelque chose qui va changer notre vie une bonne fois pour toutes. » (T. Gunzig) Mais aussi la pièce "River" de Michèle Anne De Mey, dont il a écrit les textes et qui est à voir jusqu'au 23/11 au Théâtre des Martyrs à Bruxelles De quoi sont faits nos souvenirs ? Traces du passé ? Traces rêvées ? Et dans ces parties lointaines de notre mémoire quels secrets y avons-nous enfoui ? Et nos amours perdues ? Aussi entêtantes que la mélodie d'une chanson ? Qu'en reste-t-il en nous ? La blessure est-elle devenue superficielle ? Et les enfants qui partent loin de notre nid ? Que faire quand l'oubli efface tout et qu'on ne reconnaît plus l'autre... Et les au revoir quand on s'accroche à un hypothétique espoir. Et les adieux, quand il ne nous restera plus que le souvenir, peut-être une caresse ou une odeur, quand on parlera à l'absente ou à l'absent.