Le coup de coeur de Myriam Leroy : "Dos au mur" de Nicolas Rey (Au Diable Vauvert).

« On va arrêter d’éviter le sujet principal de ce livre. On va mettre les mains dans le cambouis une fois pour toutes. Le crime commence par une bonne nouvelle. Les éditions de la Férinière me proposent la rédaction d’un recueil de nouvelles. Le seul problème, c’est que je suis un écrivain qui n’arrive plus à écrire. Plus une seule ligne. Rien. Le vide intersidéral. » Plagiaire, menteur, infidèle, Nicolas Rey, dos au mur, avoue tout.

Entrez sans frapper

"Dos au mur" de Nicolas Rey

La chronique polar et littérature de genre avec Michel Dufranne : China Miéville, "Les Derniers Jours du Nouveau-Paris", Au Diable Vauvert.

1950. Dans Paris occupé, les œuvres surréalistes ont pris vie et combattent les démons et leurs maîtres nazis aux côtés de la résistance.

1941. À Marseille, André Breton et ses pairs s’apprêtent à fuir la France quand débarque un ingénieur américain bien décidé à stopper Hitler par tous les moyens, y compris occultes.

"Les Derniers Jours du Nouveau-Paris" de China Miéville

Nicole Debarre a rencontré l'auteur Thomas Gunzig, à l'occasion de la sortie de son dernier roman, "Feel Good".

L'interview de Nicole Debarre

L'interview de Thomas Gunzig

Thomas Gunzig pour son roman "Feel Good" (Au Diable Vauvert).

D'un côté, Alice, une mère célibataire qui connait une descente aux enfers est amenée à kidnapper un bébé. De l'autre, Tom, un écrivain qui peine à trouver le succès et qui est prêt à tout accepter d'écrire pour s'en sortir, quitte à écrire un roman « feel good ». Thomas Gunzig raconte une prise de pouvoir par la douceur, un « braquage sans violence, sans arme, sans otage et sans victime. Un braquage tellement adroit que personne ne se rendra compte qu'il y a eu un braquage et si personne ne se rend compte qu'il y a eu un braquage, c'est parce qu'on ne va rien voler. On ne va rien voler, mais on aura quand même pris quelque chose qui ne nous appartenait pas, quelque chose qui va changer notre vie une bonne fois pour toutes. » (T. Gunzig)

Mais aussi la pièce "River" de Michèle Anne De Mey, dont il a écrit les textes et qui est à voir jusqu'au 23/11 au Théâtre des Martyrs à Bruxelles

De quoi sont faits nos souvenirs ? Traces du passé ? Traces rêvées ? Et dans ces parties lointaines de notre mémoire quels secrets y avons-nous enfoui ? Et nos amours perdues ? Aussi entêtantes que la mélodie d'une chanson ? Qu'en reste-t-il en nous ? La blessure est-elle devenue superficielle ? Et les enfants qui partent loin de notre nid ? Que faire quand l'oubli efface tout et qu'on ne reconnaît plus l'autre...
Et les au revoir quand on s'accroche à un hypothétique espoir.
Et les adieux, quand il ne nous restera plus que le souvenir, peut-être une caresse ou une odeur, quand on parlera à l'absente ou à l'absent.

Thomas Gunzig

"Paroles, Paroles" de Sébastien Ministru : « Les lacs du Connemara » de Michel Sardou.

L’écrivaine française Justine Niogret, qui avait reçu le Grand prix de l'Imaginaire en 2010 pour son roman « Chien du heaume », pour son nouveau roman "Quand on eut mangé le dernier chien" (Au Diable Vauvert).

Il n’existait pas de mots pour en parler, puisque les mots étaient une façon de communiquer entre les Hommes et que le Sud était par essence totalement inhumain. Il s’agissait d’une vie étrangère, une vie de glaces, de minéraux et de vents. C’était un voyage au bout duquel il n’y avait rien. On ne pouvait se risquer dans cet espace que pour un court instant et on savait que l’on marchait non pas dans la mort, car la mort est une action, un fait, mais plus exactement dans un endroit où il était impossible de vivre. Trois hommes partent en expédition cartographier le pôle Sud en traîneau avec leur équipage de chiens. Inspiré par l’expédition Aurora dirigée et rapportée par l’explorateur australien Douglas Mawson en 1911 pour explorer et cartographier les confins de l’Antarctique, ce roman sous tension est une plongée immersive aux côtés de ces aventuriers dans un environnement grandiose et mortel, le froid, le blizzard, la neige et la faim, l’épuisement et l’implacable hostilité de la nature.

"La La Langue" de Joëlle Scoriels : Retour de vacances, je parle mauricien…

Les sorties cinéma et les nouveautés sur les plateformes de streaming avec Éric Russon :

- Anatomie d'une chute
- Equalizer 3
- Talk to me
- Wanted
- The Bear (saison 2)

Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.

Direction l’Antarctique avec Justine Niogret/Joëlle Scoriels/Sébastien Ministru/Éric Russon

Entrez sans frapper 30/08/2023

L’écrivaine française Justine Niogret, qui avait reçu le Grand prix de l'Imaginaire en 2010 pour son roman « Chien du heaume », pour son nouveau roman "Quand on eut mangé le dernier chien" (Au Diable Vauvert).

Il n’existait pas de mots pour en parler, puisque les mots étaient une façon de communiquer entre les Hommes et que le Sud était par essence totalement inhumain. Il s’agissait d’une vie étrangère, une vie de glaces, de minéraux et de vents. C’était un voyage au bout duquel il n’y avait rien. On ne pouvait se risquer dans cet espace que pour un court instant et on savait que l’on marchait non pas dans la mort, car la mort est une action, un fait, mais plus exactement dans un endroit où il était impossible de vivre. Trois hommes partent en expédition cartographier le pôle Sud en traîneau avec leur équipage de chiens. Inspiré par l’expédition Aurora dirigée et rapportée par l’explorateur australien Douglas Mawson en 1911 pour explorer et cartographier les confins de l’Antarctique, ce roman sous tension est une plongée immersive aux côtés de ces aventuriers dans un environnement grandiose et mortel, le froid, le blizzard, la neige et la faim, l’épuisement et l’implacable hostilité de la nature.

Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.

Justine Niogret pour son roman "Quand on eut mangé le dernier chien"

L’écrivain belge Thomas Gunzig pour son nouveau roman "Rocky, dernier rivage" (Au Diable Vauvert).

« Parfois, dans ces moments, quand il avait pris un verre de vin et qu’une très légère ivresse arrondissait les angles de son esprit, il oubliait que le monde avait disparu. »
C’est un roman d’après la catastrophe. Fred, incarnation du self made man milliardaire et sûr de lui, avait tout prévu, et il s’est réfugié avec sa femme, son fils et sa fille, sur son île déserte, où il a fait construire une villa de luxe dotée de tous les éléments d’une vie heureuse et confortable - énergie, piscine, nourriture et spiritueux, vêtements, salle de sport, home cinema et TOUT nos divertissements - et assortie d’un couple d’employé de maison argentins pour la maintenance et l’entretien.
Bientôt les connexions s’éteignent, le monde est mort, ils en sont les derniers survivants. Si dans Robinson Crusoé et tous les récits de survie sur une île déserte, la nature est un jardin et la question est de subsister, chez notre génial romancier belge, l’espoir est perdu mais survivre ne fait plus problème : les nouveaux colons possèdent déjà tout. Mais que vaut l’humanité quand elle est coupée des autres ? Et que vaut le mythe originel de la conquête de la nature quand l’homme est précisément celui qui l’a détruite ? 

Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.

Thomas Gunzig pour son nouveau roman "Rocky, dernier rivage"

L’écrivain belge Thomas Gunzig pour son nouveau roman "Rocky, dernier rivage" (Au Diable Vauvert).

« Parfois, dans ces moments, quand il avait pris un verre de vin et qu’une très légère ivresse arrondissait les angles de son esprit, il oubliait que le monde avait disparu. » C’est un roman d’après la catastrophe. Fred, incarnation du self made man milliardaire et sûr de lui, avait tout prévu, et il s’est réfugié avec sa femme, son fils et sa fille, sur son île déserte, où il a fait construire une villa de luxe dotée de tous les éléments d’une vie heureuse et confortable - énergie, piscine, nourriture et spiritueux, vêtements, salle de sport, home cinema et TOUT nos divertissements - et assortie d’un couple d’employé de maison argentins pour la maintenance et l’entretien. Bientôt les connexions s’éteignent, le monde est mort, ils en sont les derniers survivants. Si dans Robinson Crusoé et tous les récits de survie sur une île déserte, la nature est un jardin et la question est de subsister, chez notre génial romancier belge, l’espoir est perdu mais survivre ne fait plus problème : les nouveaux colons possèdent déjà tout. Mais que vaut l’humanité quand elle est coupée des autres ? Et que vaut le mythe originel de la conquête de la nature quand l’homme est précisément celui qui l’a détruite ?

Les sorties cinéma et les nouveautés sur les plateformes de streaming avec Éric Russon :

- Killers of the Flower Moon
- Une année difficile
- Nina et le secret du hérisson
- The Burial

Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.

Thomas Gunzig/Éric Russon

Entrez sans frapper 18/10/2023

L'autrice, actrice et metteuse en scène belge Isabelle Wéry pour son roman "Rouge western" (Au Diable Vauvert).

Les vacances rocambolesques d’une vieille dame délurée embarquée dans une vendetta farfelue, entre mémoire traumatique et reconquête joyeuse d’elle-même.  

Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.

Isabelle Wéry pour son roman "Rouge western"

"J'entends des voix" de Laurence Bibot : La voix du chômage.

Georges Lini et Émilie Eechaute pour la pièce "Queen Kong" d'Hélène Vignal, à voir jusqu'au 28 novembre au Théâtre de Poche à Bruxelles.

Je sais pourquoi ça les rend fous. Parce que je me suis comportée comme la plupart des mecs. J’ai baisé quand je voulais, qui je voulais, j’ai quitté tout de suite après, j’ai choisi sans attendre d’être choisie. Pour le groupe elle en est une. Une belle. Une vraie. Une grosse. Une sacrée… C’est ce qu’ils disent dans les commentaires qui font sonner son téléphone à répétition, entre insultes et émojis assassins. Mais elle choisit de voir, toucher, entendre, goûter. Sans céder à la pression et au jugement de la meute. Elle joue selon ses propres règles. Seule ? Peut-être pas...

L'autrice, actrice et metteuse en scène belge Isabelle Wéry pour son roman "Rouge western" (Au Diable Vauvert).

Les vacances rocambolesques d’une vieille dame délurée embarquée dans une vendetta farfelue, entre mémoire traumatique et reconquête joyeuse d’elle-même.

La chronique de Josef Schovanec : "The Book of Wonderful Characters" de Henry Wilson et James Caulfield.

Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.

Georges Lini et Émilie Eechaute/Isabelle Wéry/Laurence Bibot/Josef Schovanec

Entrez sans frapper 21/11/2023

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au diable vauvert

"Dos au mur" de Nicolas Rey
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"Les Derniers Jours du Nouveau-Paris" de China Miéville
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L'interview de Thomas Gunzig
L'interview de Nicole Debarre

Thomas Gunzig
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Entrez sans frapper 30/08/2023
Direction l’Antarctique avec Justine Niogret/Joëlle Scoriels/Sébastien Ministru/Éric Russon

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Justine Niogret pour son roman "Quand on eut mangé le dernier chien"

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Thomas Gunzig pour son nouveau roman "Rocky, dernier rivage"

Entrez sans frapper 18/10/2023
Thomas Gunzig/Éric Russon

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Isabelle Wéry pour son roman "Rouge western"

Entrez sans frapper 21/11/2023
Georges Lini et Émilie Eechaute/Isabelle Wéry/Laurence Bibot/Josef Schovanec

au diable vauvert

"Dos au mur" de Nicolas ReyEntrez sans frapper

"Les Derniers Jours du Nouveau-Paris" de China MiévilleEntrez sans frapper

L'interview de Thomas GunzigL'interview de Nicole Debarre

Thomas GunzigEntrez sans frapper

Entrez sans frapper 30/08/2023Direction l’Antarctique avec Justine Niogret/Joëlle Scoriels/Sébastien Ministru/Éric Russon

Entrez sans frapperJustine Niogret pour son roman "Quand on eut mangé le dernier chien"

Entrez sans frapperThomas Gunzig pour son nouveau roman "Rocky, dernier rivage"

Entrez sans frapper 18/10/2023Thomas Gunzig/Éric Russon

Entrez sans frapperIsabelle Wéry pour son roman "Rouge western"

Entrez sans frapper 21/11/2023Georges Lini et Émilie Eechaute/Isabelle Wéry/Laurence Bibot/Josef Schovanec