Nous sommes le 18 juin 1815, au milieu des champs qui entourent Mont-Saint-Jean. Le soleil se couche dans un vacarme ahurissant. Une odeur de poudre, de sang, et de mort recouvre les corps et les survivants de l’armée française, qui, paniqués, se précipitent en arrière. Peut-être est-il 21 heures, sûrement un peu plus tard, personne n’est plus en mesure, actuellement, de jouer les maîtres du temps. C’est la cohue. Inébranlable, hallucinante. Les régiments de cavalerie détalent, les montures piaffent. Les officiers hurlent, essaient de maintenir l’ordre. Mais la vague rouge arrive, la contre-attaque est en cours. Que faire ? C’est la retraite ou mourir. Au milieu de la fumée stagnante des derniers coups de canon et des cris de désespoir, les Immortels, pourtant, sont encore debout. Et eux, monstres de courage et vestiges d’une époque qui disparaît sous leurs yeux, tiennent. Quelques carrés pour sauver tous les autres. Quelques carrés pour la gloire. Quelques carrés pour l’immortalité. Il est aux alentours de 21h : c’est l’heure H de mon histoire.

La garde meurt

L'Heure H

Martijn, 25 ans, a vu sa vie basculer en quelques secondes. Jeune soldat, il s’est tiré une balle dans la jambe. Un accident causé par une arme déverrouillée. Martijn a dû se faire amputer. Aujourd'hui, sa reconstruction passe notamment par le sport.

Vews

Martijn, militaire amputé d'une jambe, se reconstruit grâce au sport

Le plus vieux vétéran belge est décédé (Vivacité 22/04/2024)

Dans la nuit du 5 au 6 juin 44, des parachutistes arrivent à Saint-Mère-Eglise, première ville de France libérée. 50 ans plus tard, la ville est devenue une étape incontournable pour les touristes venus découvrir les plages du débarquement. Lors des commémorations, 45 anciens combattants américains sautent en parachute au-dessus du village.

Sainte-Mère-l'Eglise : saut en parachute des vétérans US

Bulletin d'information

Les 50 ans du débarquement, un événement qui rassemble touristes, presse, badauds, anciens combattants et de vértiables passionnés de la Seconde guerre mondiale...

Les 50 ans du débarquement

Rencontre avec Roger Misson, un soldat belge de la brigade Piron qui participa au débarquement de juin 1944 en Normandie, mais avec l'armée britannique, à partir du 8 juin. Récit...

D-Day : Roger Misson, un Belge parmi les troupes britanniques

Ce soir

Commémorations au cimetière britannique de Bayeux en Normandie, en présence de la reine Elisabeth II, du président François Mitterrand et de quelques vétérans belges émus. Parmi eux, Joseph Leszczynski, Belge engagé aux parachutistes britanniques et largué en éclaireur le Jour J...

Les vétérans belges en Normandie

Le 6 juin 1944, seuls quelques Belges, des aviateurs et des marins, assistent à la plus gigantesque opération de débarquement de l'histoire. Les capitaines Edouard Poskin et Daniel Geluykens, chargés de coordonner les bombardements, se souviennent d'un mélange de joie, de grandeur et de beaucoup de fumée. Le ciel était aux alliés, munis de roquettes, des armes nouvelles et ravageuses, comme nous l'explique ensuite le colonel aviateur Raymond Lallemant.

Débarquement, les Belges au combat

Aujourd'hui

La brigade Piron, unité belge menée par le général Piron, débarque à Arromanches le 8 août 1944. Comme nous l'explique J.L Charles, professeur à l'ERM, la participation des Belges à la libération de leur pays est capitale. Cette unité est donc mise en réserve et ne participe pas au débarquement du 6 juin. Elle sera en revanche considérée comme les premiers libérateurs belges en passant la frontière à Rongy le 3 septembre 1944. Une arrivée dont ce souvient encore Mr Dath, habitant du village et dont le général Jean-Baptiste Piron garde une grande émotion...

La brigade Piron, lors du débarquement

Reportage

Hugo Van Kuyck, ingénieur anversois et Major au sein de l'US Army, joue un rôle important dans le déroulement de l'opération Overlord, le débarquement des anglo-américains en Normandie le 6 juin 1944. Il constate de nombreuses négligences stratégiques, notamment concernant les cartes marines et terrestres. La côte Atlantique est photographiée puis étudiée pour proposer aux navires de débarquement les conditions optimales d'échouage le jour J.

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L'Heure H
La garde meurt

Martijn, militaire amputé d'une jambe, se reconstruit grâce au sport
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Sainte-Mère-l'Eglise : saut en parachute des vétérans US

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Ce soir
D-Day : Roger Misson, un Belge parmi les troupes britanniques

Bulletin d'information
Les vétérans belges en Normandie

Aujourd'hui
Débarquement, les Belges au combat

Reportage
La brigade Piron, lors du débarquement

Jours de Guerre
Hugo Van Kuyck, cartographe du débarquement

veteran

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