Pour faire un bon vaudeville, prenez un mari bien gras, une épouse très fraiche, un amant vigoureux ou une maîtresse piquante, mélanger le tout dans un salon bourgeois et n’oubliez pas de faire claquer la porte ! Cette semaine Kiosk a rendez-vous au théâtre des Martyrs avec Leonard Berthet Rivière pour parler du Mystère du gant. Vaudeville en position assise. Bienvenue !

Le mystère du gant

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Nous sommes le 17 janvier 1899, à Paris, jour de la création triomphale de « La Dame de chez Maxim », au théâtre des Nouveautés. Un journaliste est venu interroger l’auteur : Georges Feydeau qui déclare : « Ne vous étonnez pas si je suis triste. Telle est, en effet, ma disposition habituelle. Je ne ressemble point à mes pièces, que l’on s’accorde à trouver réjouissantes. Je suis mauvais juge en ces matières. Je ne ris jamais au théâtre. Je ris rarement dans la vie privée. Je suis taciturne, un peu sauvage. Je fuis les occasions de causer de choses oiseuses avec mes amis. Cette indifférence leur paraît du dédain. Et ils s’en vengent en me traitant de « poseur ». Les longues conversations m’inspirent une appréhension invincible ». Plus de 120 après ces mots, le triste Feydeau fait pourtant toujours rire : « Tailleur pour dames », « La puce à l’oreille », « Le système Ribadier », « Occupe-toi d’Amélie » sont toujours à l’affiche des théâtres du monde entier. Alors qui était celui qui a donné ces lettres de noblesse au vaudeville ? Celui qui ne souhaitait pas seulement déclencher l’hilarité mais susciter la réflexion ? Visitons le coulisses de son inspiration… Avec nous : Violaine  Heyraud, maître de conférences en littérature française, à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. « Georges Feydeau » ; Folio (Gallimard

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Un Jour dans l'Histoire
Feydeau, l’amuseur triste

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