Le lendemain des élections régionales en France

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Chris Christie attaque violemment Hillary Clinton à la convention républicaine

Christian DE FOULOY

L'acteur en direct

Donald Trump et sa majorité républicaine du Congrès ont donné mercredi le coup d'envoi d'intenses débats pour réformer la fiscalité et baisser les impôts, priorité absolue après l'échec de la réforme de la couverture maladie. Attendu depuis des mois, le projet républicain a enfin été dévoilé mercredi dans ses grandes lignes, mais de nombreux arbitrages délicats restent à faire. "Mon projet est centré sur les travailleurs, sur les emplois", a déclaré le président américain depuis les jardins de la Maison Blanche avant son départ pour l'Indiana où il doit prononcer un discours pour défendre cette réforme, traduction de l'une de ses principales promesses de campagne. Traduction: "Mais notre pays et notre économie ne peuvent pas décoller comme ils le devraient sans que nous ne reformions drastiquement  un code fiscal américain dépassé, complexe et extrêmement pénible. C'est une relique. Nous devons changer ça. Nous devons rivaliser, rivaliser avec les autres pays. Le système de taxes actuel est une barrière colossale permanente sur la route d'un "come-back" américain qui pourrait être bien plus grand qu'il n'a jamais été. Mets nous devons retirer cette barrière pour créer le système fiscal que notre population finalement, finalement, désire et mérite"

Trump et les républicains lancent leur projet de baisse d'impôts: extrait du discours à Indianapolis (anglais)

En France, les cartes politiques ont été complètement rebattues depuis les dernières élections présidentielles. Les partis traditionnels doivent se remettre en question. C'est vrai pour le Parti Socialiste, c'est vrai pour le Front National, c'est aussi vrai pour les Républicains qui devaient ce dimanche se choisir un nouveau leader. Une nouvelle figure pour succéder aux Fillon, Juppé, Sarkozy et autres... et l'ultra favori de cette élection s'appelle Laurent Wauquiez.

JT 19h30

France : Laurent Wauquiez, favori pour la Présidence des Républicains

En France, un nouveau Président a été élu à la tête des Républicains. Laurent Wauquiez a recueilli près de 75% de voix. Il va diriger le parti pour les 5 prochaines années avec un défi de taille: lui redonner des couleurs après la défaite de François Fillon à la présidentielle.

JT 13h

Laurent Waucquiez : nouveau Président des Républicains

Le candidat démocrate au Sénat dans l'Etat de l'Alabama a réussi l'exploit de se faire élire mardi dans ce bastion conservateur, selon Fox News et CNN, battant le controversé candidat républicain Roy Moore, qui était soutenu par Donald Trump. Le démocrate Doug Jones a battu l'ancien magistrat ultra-conservateur, à l'issue d'une campagne virulente qui a captivé l'Amérique et va priver le parti au pouvoir d'un précieux siège à la chambre haute du Congrès. Le revers est très personnel pour le président des Etats-Unis, qui avait appelé ses partisans à la loyauté au nom de la poursuite de son programme de réformes.

USA: la sénatoriale de l'Alabama remportée par le démocrate Doug Jones

Le séminaire annuel des républicains du Congrès américain a été endeuillé mercredi 31 janvier par la mort d'une personne qui se trouvait à bord d'un camion poubelles heurté par le train transportant les élus depuis Washington.

L'accident s'est produit vers 11H20 heure locale à Crozet, en Virginie, entre un train Amtrak et le camion qui, selon les témoignages de nombreux parlementaires passagers, se trouvait sur un passage à niveau.

Les voitures du train n'ont pas déraillé, mais la locomotive est sortie des rails, a communiqué Amtrak à l'AFP. Le choc a fait tomber les passagers mais aucun parlementaire n'a été gravement blessé.

Une personne a péri et une autre était grièvement blessée, selon un bilan communiqué par la Maison Blanche. 

La destination du train était le grand hôtel-casino Greenbrier, à White Sulfur Springs en Virginie occidentale. La conférence annuelle réunit, de mercredi à vendredi, l'ensemble des élus de la majorité républicaine de la Chambre et du Sénat. Le président Donald Trump doit s'y rendre jeudi.

Les organisateurs ont annoncé que le rendez-vous était maintenu, avec un programme légèrement modifié afin d'inclure une prière pour les victimes et blessés, et un briefing de sécurité pour les élus.

Accident de train aux USA

Le parti républicain, parti de Donald Trump, vient de perdre une de ses bases électorales, en Pennsylvanie. Pour l'heure, ce sont les démocrates emmenés par Conor Lamb qui revendiquent la victoire dans une législative partielle. Reste encore le décompte des bulletins par correspondance. Mais quoi qu'il en soit, c'est sûr, les républicains ont perdu du terrain là où Donald Trump l'avait emporté avec 20 points d'avances lors de la présidentielle.

Élections en Pennsylvanie : nouveau revers pour Donald Trump

Les républicains américains ont pris acte mercredi du très mauvais score de leur candidat lors d'une législative partielle dans l'un de leur fief en Pennsylvanie, un scrutin qui conforte les démocrates dans leur objectif de reconquérir le Congrès en novembre.

Elections partielles en Pennsylvanie: Fin du discours du candidat démocrate Conor Lamb

Cap sur les Etats-Unis. Dernière ligne droite avant les élections de mi-mandat lundi, des mid-terms qui diront si, oui ou non, les Américains font encore confiance à Donald Trump, deux ans après son arrivée à la Maison Blanche. L'enjeu, c'est aussi le contrôle de la Chambre. Il pourrait basculer et revenir aux démocrates. Autant dire que la bataille fait rage avec les républicains. Une vraie bataille de chefs !

Midterms aux Etats-Unis : le combat des chefs

On y voit notamment Nancy Pelosi, en Californie, une troupe de danseurs soutenant la candidate Stavey Abrams à Atlanta, en Georgie; ainsi qu'une danse en Virginie Occidentale, à Charlestown (pour le sénateur Joe Manchin)

Midterms: scènes de danse dans quelques QG démocrates en liesse

Le résultat des élections de mi-mandat aux Etats-Unis : Donald Trump parle d'immense succès dans un tweet. Les faits sont plus nuancés. Les Républicains sont toujours majoritaires au Sénat, c'est vrai. Mais plus à la Chambre, où ils devront désormais partager le pouvoir avec les Démocrates.

Mid-terms : le Sénat aux Républicains - la Chambre aux Démocrates

Après les Midterms, Donald Trump est condamné à la cohabitation avec les démocrates. Les Américains vont vivre avec un Congrès divisé ?

Les Clés de l'Info : la difficile cohabitation entre républicains et démocrates

La nouvelle majorité démocrate à la Chambre des représentants a voté jeudi deux mesures pour sortir de l'impasse budgétaire qui paralyse une partie des administrations américaines, mais sans le soutien de Donald Trump, qui exige un mur à la frontière mexicaine, elles risquent de ne pas passer le Sénat.
La Chambre a approuvé deux textes de financement temporaire qui permettraient de rouvrir les administrations affectées, tout en s'accordant le temps de trouver un compromis sur le contrôle de l'immigration clandestine. Mais la Maison Blanche s'oppose pour l'instant fermement à ces mesures car elles ne financent par la construction du mur et le chef républicain du Sénat a indiqué qu'il ne programmerait de vote sur le "shutdown" que s'il avait le feu vert de Donald Trump, qui doit ensuite promulguer le texte.

USA: avec une majorité démocrate, la Chambre vote pour mettre fin au "shutdown"

De retour sur les estrades de campagne, Donald Trump a poursuivi jeudi ses attaques contre les démocrates qui "détestent" l'Amérique, au lendemain de la dénonciation par le Congrès de ses tweets "racistes"."Ces idéologues de gauche (...) veulent détruire notre Constitution, supprimer les valeurs sur lesquelles notre magnifique pays a été bâti", a-t-il lancé depuis Greenville, en Caroline du Nord. Traduction: "Evidemment, et c'est important, (Ilhan) Omar a toujours lancé des laïus vicieux et antisémites." La foule crie ensuite: "Renvoyez-la!". Puis le président prononce "La représentante Alexandria Ocasio Cortez"

"Renvoyez-là!", scande la foule à Donald Trump à l'égard d'Ilhan Omar

Donald Trump est soupçonné d'avoir demandé au Président ukrainien d'enquêter sur son rival démocrate Joe Biden. Ses adversaires politiques montent au créneau, et une procédure de destitution a été entamée. La procédure est rare et elle aurait peu de chances d'aboutir... normalement.

Ouverture d'une enquête en vue d'une destitution de Donald Trump

"Nancy Pelosi a été reprise par la gauche radicale. Je l'ai regardé.  J'ai du mal à le croire, mais elle a été totalement reprise par la gauche radicale. Et elle fait exactement ce qu'ils veulent qu'elle fasse. Beaucoup de ses membres ont maintenant des doutes. Ils sont dans une très mauvaise position." -   "Nous étions avec le nouveau président de l'Ukraine. Et ce fut une réunion fantastique. Il a dit : "Pas de pression, rien du tout". Ce n'est qu'un canular. J'appelle ça un canular. Et ce n'est qu'une continuation de la chasse aux sorcières et c'est fini, c'est fini. Et ils ont dû trouver autre chose. Les mêmes joueurs - Adam Schiff, Nadler, toujours les mêmes joueurs. Mais maintenant Nancy Pelosi a été forcée dans une position qu'elle ne voulait pas occuper et malheureusement, elle n'était pas assez forte pour arrêter ça"

Extrait de la déclaration de Donald Trump suite à celle de Nancy Pelosi

USA: Biden accuse les républicains de démence budgétaire (AFP 16/01/2023)

Et si les Etats-Unis faisaient faillite? Poser la question comme ça a l'air totalement saugrenu. Comment la première puissance économique mondiale pourrait faire faillite? C'est rigoureusement impossible, direz vous. Et pourtant, c'est la question qui se pose en ce moment et qui rend d'ailleurs très nerveux les marchés financiers. Et cette faillite pourrait techniquement avoir lieu pas plus tard que ce 1ᵉʳ juin prochain. En tout cas, c'est ce qu'a laissé entendre Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor ou, si vous préférez, l'équivalent du ministre des Finances aux États-Unis. 

Ce scénario fait peur et on voit déjà des tradeurs se positionner sur le franc suisse, la valeur refuge suprême, exactement comme en 2011, lorsque le gouvernement américain avait aussi frôlé la faillite. On peut mesurer cette nervosité des marchés financiers aux coûts des CDS. Ces trois petites lettres désignent des produits financiers qui jouent un petit peu le rôle d'une assurance contre le défaut de paiement d'un emprunteur, que ce soit une société ou un Etat. Or, justement, ces CDS, ces instruments de protection donc, ont vu leur prix augmenter. Pour les Etats-Unis, cela coûte plus cher en ce moment de s'assurer contre une faillite de l'Etat américain que contre une faillite de la Grèce, du Brésil ou du Mexique. C'est donc complètement dingue. Et pourquoi cette nervosité aujourd'hui ? Parce que, justement, les deux partis qui dirigent les Etats-Unis ne sont pas d'accord entre eux pour relever ce que l'on appelle le plafond de la dette américaine. Ce plafond, c'est le montant maximum que peut représenter l'endettement des États-Unis. Or, on devrait l'atteindre d'ici le 5 juin, au grand plus tard, selon certains calculs. Quand ce plafond est atteint, c'est simple, l'Etat américain ne peut plus emprunter d'argent sur les marchés financiers et donc il ne pourra plus payer ses fonctionnaires, ni ses créanciers, ni ses fournisseurs. En bon français, ça s'appelle une faillite. Les démocrates disent qu'il faut donc relever ce plafond sans discuter. Et les Républicains disent qu'il n'en est pas question, sauf s'il y a des concessions. Autrement dit, les Républicains estiment que les démocrates sont des dépensiers et qu'ils doivent absolument baisser les dépenses publiques. C'est un dialogue de sourds qui a lieu en ce moment. Et pendant ce temps, là bas, l'horloge fait tic tac, tic tac, tic tac. Au fond, les marchés financiers sont très nerveux, mais on estime qu'un accord sera tout de même trouvé au dernier moment, comme cela a été le cas toutes les autres fois par le passé. Bref, que ce psychodrame fait partie d'une négociation serrée, mais ni les démocrates ni les républicains ne voudront que leur pays fasse officiellement faillite. 

Et dehors, le calcul a déjà été fait. Si le plafond n'est pas relevé et que techniquement les Etats-Unis tombent en faillite, le chômage passerait de 3,5 % à 9 %, le PIB national, donc la richesse nationale, chuterait de 4 % et les actions plongeraient de 30 %. Sans oublier que les taux d'intérêt monteraient en flèche et que plus personne ne voudrait acheter des obligations de l'Etat américain. Ce scénario de l'horreur du relèvement du plafond de la dette se pose pour la 421ᵉ fois dans l'histoire des Etats-Unis. Il montre que le vrai problème, au fond, c'est la taille de l'Etat. Jusqu'où peut-il grandir sans cesse ? C'est comme si un ménage venait voir son banquier parce qu'il est à sec et lui promet de mieux gérer ses économies pour ne plus être dans le rouge. Promis, juré, monsieur le banquier! Oui, sauf que ce ménage a donc menti 421 fois à son banquier. Que pensez-vous que ferait un vrai banquier ? Il fermerait le compte du ménage en question et enverrait un huissier saisir la voiture ou/et l'habitation du ménage en question. Mais ça, c'est dans la vraie vie. En revanche, les États ont cette capacité d'être hors sol, de ne pas respecter les règles qu'ils imposent eux mêmes aux ménages. Et donc ce mauvais film d'horreur va continuer aux Etats-Unis, mais aussi chez nous, en Belgique ou en France. C'est ce que disait Michel Audiard « À force de vivre à crédit, les ardoises deviennent des tuiles ».

--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.

republicains

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Chronique Economique
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