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Musique

Very Good Trip : Paul McCartney 5/9

5. McCartney, la veine rétro, swing et jazzy

55 min

| Publié le 24/02/24

La face ouvertement rétro de notre héros, elle n’a pas négligeable au sein des Beatles ni, bien sûr, après. Ce sera aussi l’occasion d’éclairer ses toutes premières sources musicales. En plein milieu du grand album psychédélique des Beatles, le fameux "Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band", paru en mai 1967, juste après une chanson "indianisante" signée George Harrison et un rock bizarre qui faisait un peu penser aux Doors, qui venaient de publier leur premier album, il y avait ça : "When I’m Sixty Four", quand j’aurai soixante-quatre ans. "Quand je serai plus vieux et que je perdrai mes cheveux, dans bien des années, auras-tu encore besoin de moi, me nourriras-tu encore ?". Une chanson rétro, au style parodique, qui décrivait, sur un ton loufoque, le quotidien imaginaire d’un couple de retraités d’autrefois. Une chanson dans le style des années 30, qu’aurait pu chanter Fred Astaire. Un des premiers airs, encore sans paroles, que Paul McCartney avait trouvé, vers l’âge de quinze ans, sur le piano droit du salon familial du 20, Forthlin Road, à Liverpool. L’instrument sur lequel jouait son père, Jim, un musicien amateur. --- Un grand nombre des chansons de Paul McCartney, d’abord avec les Beatles puis en solo, appartient aujourd’hui au patrimoine immatériel de l’humanité. Que sait-on vraiment de lui ? Un feuilleton signé Michka Assayas et Radio France.