Grand Central est une gare légendaire qui est indissociable de la représentation que lʹon se fait de New York. Ce nʹest pas quʹune gare ferroviaire, cʹest un véritable musée ! Pour parler de son histoire, Johanne Dussez sʹentretient avec Etienne Riot, Docteur en aménagement de lʹespace et urbanisme à lʹUniversité Paris-Est et directeur de la recherche appliquée et de lʹinnovation de lʹagence Pca-Stream.

Nous sommes en 1179, en Principauté de Liège. Cette année-là, Lambert le Bègue, un prêtre réformateur, très riche paraît-il, mais peu instruit, fait construire, sur ses terrains, une église en l’honneur de saint Christophe. Autour de cette église, il commande l’édification de petites maisons à l’usage de femmes et de jeunes filles dévotes ne souhaitant pas se marier et aspirant à une vie tranquille dans le culte de la vertu. Selon notre grand historien, Godfroid Kurth, né sept siècles plus tard, ces femmes ont été appelées des béguines, du surnom donné à Lambert… le bègue. Une institution modeste qui, bientôt, prend un essor considérable en France, aux Pays-Bas et en Allemagne. Quelles étaient les règles observées par ces béguines ? Aujourd’hui, un certain nombre de chercheurs et de chercheuses les considèrent comme précurseuses des mouvements féministes ? Comment ont-elles organisé leur environnement : le béguinage ? En quoi s’agit-il d’une forme d’architecture égalitaire, solidaire et émancipatrice ? Ferions-nous bien de nous en inspirer ? Invitée : Apolline Vranken, architecte et doctorante FNRS à la Faculté d'architecture La Cambre-Horta ULB, fondatrice de l'asbl « L’architecture qui dégenre », à l’initiative des « Journées du Matrimoine » qui auront lieu du 29 septembre au 1er octobre 2023 aux Halles Saint-Géry et dans d'autres lieux emblématiques de Bruxelles.

Du béguinage à l'architecture féministe

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes à la fin de l’été 1978. La rentrée littéraire est marquée par la parution d’un ouvrage intitulé « Le Pull-over rouge ». Résultat d’une enquête menée, par Gilles Perrault, sur l'affaire Christian Ranucci, un jeune homme de vingt-deux ans, condamné à mort et exécuté pour l’enlèvement et le meurtre d’une fillette de huit ans. Perrault émet sur la culpabilité du condamné. Le livre est publié dans le contexte du débat sur la peine de mort en France et d'une campagne pour la révision du procès : il provoque un énorme scandale médiatique. Gilles Perrault, écrivain, ancien avocat, journaliste a régulièrement abordé les sujets qui fâchent comme lorsqu’il publie, en 1990, un essai consacré au régime autoritaire et répressif d’Hassan II du Maroc, le livre s’intitule « Notre ami le roi ». Gilles Perrault est mort le 3 août dernier, revenons sur son parcours avec les archives de la Sonuma dans une séquence signée LA. Sujets traités : Gilles Perrault, Christian Ranucci, Pull over rouge, ablition, érivain, journaliste, avocat, peine de mort,

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Grand Central Terminal

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