Le château de Versailles célèbre les 400 ans de sa construction. A cette occasion, Johanne Dussez revient sur lʹhistoire de ce chef-dʹœuvre de l'art français avec Mathieu Da Vinha, historien, Directeur scientifique au centre de recherche du château de Versailles et auteur de nombreux ouvrages dont " Le plaisir de vivre ou les libertés de la marquise de Jaucourt", éditions Tallendier Sujets traités : château, Versailles, château de Versailles , France, chef-dʹœuvre, Mathieu Da Vinha, Johanne Dussez

Nous sommes le 16 mars 1941. La Belgique est sous le joug des nazis depuis dix mois. Nous sommes dans une petite maison qui fait office de maternité, au numéro 28 de rue Colonel Bourg, à Schaerbeek, non loin de ce que l’on appelle « Le Tir National », un terrain d’entraînement de l’armée belge qui sera réquisitionné par les Allemands, lors des deux guerres mondiales. Les résistantes Edith Cavell et Gabrielle Petit y seront exécutées ainsi que des centaines d’autres femmes et hommes. Autant de victimes de la barbarie, que l’on enterrera, tout près, dans « L’Enclos des fusillées », devenu cimetière. Mais le 16 mars 1941, est aussi le jour d’un événement beaucoup plus heureux : la naissance d’un petit Jean-Claude, à Schaerbeek donc, la cité des ânes, là où, moins de trente ans plus tard, juste à côté, la RTB et la BRT construiront ce qui deviendra la Cité Reyers. Reyers qui, au début des années septante, accueillera, en son sein, le prénommé Jean-Claude qui, tout au long de la carrière de journaliste qu’il embrassera ne manquera pas, en digne représentant de l’âne qu’il se revendique d’être, de mettre les pieds dans le plat. Revenons, aujourd’hui, sur les riches heures de Jean-Claude Defossé … Sujets traités : Jean-Claude Defossé, soouvenirs, carrière, journaliste, RTBF, Cité Reyers

Jean-Claude Defossé : La revanche des ânes

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes le dix décembre 1896. Dans son journal, Jules Renard écrit : « Oui, oui, finissons-en : Sarah, c’est le Génie. Elle me remet droit, comme la foudre. Imaginez le plus bête des hommes. Il n’a pas de talent. Il le sait, et se résigne, mais, parfois, il se dresse avec un éclair dans les yeux et se dit : “Ah ! Si Sarah voulait dire seulement une ligne de moi ! Demain ! je serais célèbre. Sarah c’est le génie.” Imaginez le plus laid des hommes. Nulle ne l’aimera. Il le sait, et se résigne, mais, parfois, il songe : “Ah ! Si je pouvais vivre un peu près de Sarah, dans un petit coin ! Je me croirais le plus aimé des hommes. Je ne demanderais rien aux autres femmes. Les autres, c’est très gentil, très joli, mais, Sarah, c’est le génie. » Ainsi l’auteur de « Poil de carotte » évoque l’icône de la Belle Epoque, la reine de la scène, la muse d’Edmond Rostand : Sarah Bernhardt. Artiste et femme d’affaire qui va pulvériser les limites que la société de son temps impose à son sexe. Une voyageuse qui va triompher sur les scènes du monde entier. Une audacieuse qui va s’emporter pour la défense de Dreyfus, contre la peine de mort. Une être fantasque qui va bâtir, consciemment, sa légende, créant, soigneusement, sa réclame, son buzz. Sarah Bernhardt pour qui Jean Cocteau inventera l’expression « monstre sacré ». Invitée : Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef et directrice du musée Zadkine. Co-directrice de l’exposition « Sarah Bernhardt – Et la femme créa la star », au Petit-Palais, à Paris, jusqu’au 27 août 2023. Sujets traités : Sarah Bernhardt, Jules Renard, Edmond Rostand, Jean Cocteau, monstre sacré, talent, comédienne, génie, Belle époque, Poil de carotte, triomphe, sexe, star

Un Jour dans l'Histoire
Versailles, 400 ans dʹhistoire !

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