Le week-end révèle, dans les régions de Charleroi, Waremme et Liège, un monde étrange, celui des passionnés des concours de chants de coq. Chaque propriétaire engage sa bourse sur un pari: "mon coq chantera tant de fois dans l'heure". Si l'animal chante plus que le chiffre annoncé, le propriétaire s'en va, dépité et la bourse dégarnie : pas de rémission.

A Dinant, si vous tendez un peu l'oreille vous pourrez entendre les cors des Veneurs de la Meuse. Ce groupe de musiciens entretient la tradition de la trompe de chasse. Sur les hauteurs de la ville, ils jouent des airs entraînants que l'écho transmet de collines en vallons.

Les Veneurs de la Meuse

Folklore de Wallonie

D’une carrière de petit granit ou pierre bleue, située aux bords de Maffle, on extrayait jadis des pierres destinées aux façades, aux marches d’escaliers, aux pierres tombales, aux bordures de rues et de routes. Nous voyons dans ce film de vieux carriers retraités refaire pour nous les gestes d’antan, ressuscitant des techniques multiséculaires, calibrant les trous, humectant d’eau fraîche les "spigots", ouvrant la pierre comme une cloche… Nous poursuivons l’entretien avec ces vieux carriers dans un café de Maffle. Il y en avait 108 en 1914 et à cette époque tout était prétexte à pousser la chansonnette, après avoir bu un bon petit coup.

Ceux de chez nous
Chante pour Monsieur !

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