Nous sommes en 1943. La firme suisse Scintilla, qui fabrique des phares de voitures, est inscrite sur la liste noire des Alliés. Elle restera interdite d’import-export jusqu’en 1946. La société compte, en effet, la firme allemande Bosch au nombre de ses actionnaires et elle est la filiale de Brown Bovery, deux entreprises qui ont fourni le troisième Reich. Parmi les employés de Scintilla, on retrouve un certain Robert Füeg. Il est originaire de Suisse et s’est installé en Belgique,  quelques années auparavant. Il travaille sous les ordres d’un certain Max qui sera condamné en 1948 pour des faits de collaboration avec l’ennemi. Quel a été le rôle de Robert Füeg ? A-t-il été lui aussi un collaborateur ? La parole est à son petit-fils ?

Nous sommes le 30 mars 1944, à Nice. C’est dans la rue, lors d'un contrôle effectué par deux SS,  que Simone Jacob est arrêtée. La jeune fille de seize ans est emmenée à l'hôtel Excelsior, quartier général allemand, qui sert à cette époque de lieu de regroupement local des Judaïsme avant leur déportation vers l'Allemagne. Dans les heures qui suivent, le reste de sa famille est emmenée par la Gestapo. Un peu plus de trente ans plus tard, celle qui est devenue Simone Veil défend la loi sur l’interruption volontaire de grossesse qui dépénalisera l’avortement, en France. Quatre années se passent encore avant qu’elle ne devienne la première femme élue à la présidence du parlement européen. En 2010, faisant son entrée sous la coupole de l’Académie française, elle devient immortelle.

SIMONE VEIL

1000 Jours dans l’Histoire

Durant le second conflit mondial, les actes de résistance comme les sabotages, les destructions voire les assassinats de collaborateurs en Belgique ont été qualifiés d'actes terroristes par l'occupant. Comme si sur le front de l'est, la guerre totale et sans règle était de mise, alors que sur le front ouest et en Belgique, notamment, l'occupant était "correct" et que lui nuire revenait à faire régner la terreur. Le CEGESOMA, le Centre d'Etude et de Documentation Guerres et Sociétés Contemporaine fait le point sur l’interventionnisme allemand dans la justice belge durant la guerre pour justement motiver des représailles à l'encontre des auteurs de ces faits de résistance appelés actes de terrorisme. Pour UN JOUR DANS L'HISTOIRE, Benjamin Luypaert rencontre l'historienne Chantale Kesteloot pour aborder ces notions de résistance et de terrorisme à l'heure où dans l'actualité le choix de la violence et le passage à l'acte violent à l'encontre de personnes crible l'information.

1000 Jours dans l'Histoire
ROBERT FÜEG N'EST PAS UN SALAUD : PEUT-ON PARLER DE DEGRÉ DANS LA COLLABORATION AVEC L'ENNEMI ?

Tag(s)

1000 Jours dans l'HistoireROBERT FÜEG N'EST PAS UN SALAUD : PEUT-ON PARLER DE DEGRÉ DANS LA COLLABORATION AVEC L'ENNEMI ?

Tag(s)

1000 Jours dans l'Histoire
ROBERT FÜEG N'EST PAS UN SALAUD : PEUT-ON PARLER DE DEGRÉ DANS LA COLLABORATION AVEC L'ENNEMI ?