Nous sommes en 1972, à Bruxelles. L’entreprise ITT (International Telephone and Telegraph Corporation) décide d’implanter son nouveau site européen à l’angle des avenues Louise et De Mot, càd très exactement au-dessus du site historique de l’abbaye de la Cambre. S’il prenait à la ville de refuser, ITT menace de délocaliser ses activités à Paris. Une manœuvre qui porte ses fruits puisque l’échevin de l’Urbanisme, à l’époque Paul Vanden Boeynants, délivre le permis de bâtir. Les habitants du quartier s’inquiètent : le projet ne risque-t-il pas de dénaturer, gâcher la perspective ? Pas du tout, répond VDB, le bâtiment en question sera entièrement translucide. Massacre architectural dans la capitale, une histoire de la bruxellisation, c’est la leçon du jour …

MASSACRE ARCHITECTURAL : LA BRUXELLISATION

1000 Jours dans l’Histoire

1971, les portes de la République populaire de Chine commencent à s’entrouvrir … un peu. Quelques mois plus tard, le président américain Richard Nixon, le représentant de l’ennemi suprême, y fera une première visite. Nous sommes toujours sous l’air de la Révolution culturelle. Le Petit Livre Rouge de Mao est au cœur de la vie de chacun des 700 000 à 800 000 Chinois. C’est dans ce contexte qu’une équipe de télévision belge conçoit le projet, un peu fou,  de réaliser un film sur le mastodonte communiste. Il s’agit non pas tant d’en rapporter un témoignage politique que d’en dresser une sorte de portrait impressionniste. Cette équipe, emmenée par les journalistes Gérard Valet et Henri Roanne-Rosenblatt, sera parmi les premiers occidentaux autorisés à filmer le quotidien des Chinois et des Chinoises. Sobrement intitulé « Chine », cette œuvre, quarante-deux ans plus tard n’a pas pris une ride et nous fait mieux comprendre la réalité de ce pays devenu l’un des acteurs majeurs de notre présent. Retour sur une aventure hors-normes.

1000 Jours dans l’HistoireL'HISTOIRE DES JEUX-VIDÉOS

1000 Jours dans l’Histoire
L'HISTOIRE DES JEUX-VIDÉOS