La folie meurtrière qui suit l’assassinat du président Habyarimana n’épargne pas les casques bleus. Le lendemain, soit le 7 avril 1994, dix d’entre eux, des Belges, sont tués par la garde présidentielle. Dix soldats, issus du deuxième bataillon para-commando de Flawinne, chargés d’assurer la sécurité de la Première ministre Agathe Uwilingiyimana. Une hutue modérée issue de l’opposition, désignée à ce poste dans la foulée des accords de paix et de réconciliation d’Arusha et pour les durs du régime, une cible à abattre.

Kigali : 10 casques bleus belges massacrés

Bulletin d'information

Dès après l’attentat qui a coûté la vie au président Habyarimana, le 6 avril 1994,  des opérations de récupération et d’évacuation de ressortissants occidentaux sont menées au Rwanda  Elles ne sont pas sans risque puisqu’elles se déroulent sous le feu croisé de l’armée régulière et de la rébellion. Fréderic François a pu accompagner un contingent français. Son reportage ne laisse guère de doute ni sur le drame qui est en train de se jouer au pays des mille collines, ni sur ses auteurs …

Le Rwanda sombre dans le chaos

Les troupes du Front patriotique rwandais sont entrés dans Kigali. Après la folie meurtrière des Hutus, tout le monde craint une vengeance tout aussi violente des Tutsis. Des images exceptionnelles, rapportées par Simone Reumont et Frédéric François. Les paras belges, escortés par des paras français, évacuent les réfugiés encore présent. Johan Swinnen, l'ambassadeur belge à Kigali rentre en Belgique.

Kigali, intensification des combats

Après le massacre des casques bleus belges, le gouvernement Dehaene organise l’évacuation de nos ressortissants pour les sortir du guêpier rwandais. En une semaine, la mission est accomplie ou presque. Et le temps presse. Simone Reumont a suivi une équipe d’intervention chargée d’aller chercher les coopérants et les missionnaires d’un hôpital psychiatrique pris sous le feu croisé de l’armée rwandaise et de la rébellion. Les militaires s’en retournent avec ceux qu’ils étaient venus chercher, mais ils laissent derrière eux plusieurs dizaines de patients rwandais qui savent que leurs jours sont comptés.

Rwanda : objectif, évacuer les Belges

Ces images sont les dernières tournées par la RTBF au Rwanda, dans les jours qui ont suivi l’attentat contre l’avion du président Habyarimana. Ce 15 avril 1994, l’équipe du Journal Télévisé accompagne les militaires belges chargés de récupérer d’ultimes expatriés. Ce reportage a de quoi glacer de stupeur : loin de la capitale, hutus et tutsis cohabitent encore pacifiquement, ailleurs, comme à Kigali, c’est une violence sans nom qui continue de se déchaîner.

Rwanda : la folie meurtrière

Le 6 avril 1994, sur le coup de 20 heures 30, l’avion du président Habyarimana se prépare à atterrir à Kigali. Un tir de missile et c’est l’explosion et la mort. Hormis la garde rapprochée et la famille du président, personne ne peut approcher la carlingue. Sa veuve et son fils se réfugient à Paris, livrent leur témoignage et montrent les premières photos.

Rwanda : témoignage de la famille Habyarimana

Reportage sur le Front patriotique Rwandais. Rencontre avec l'Abbé Oreste, de la paroisse Kabarondo et le docteur Emile Rwamasirabo, commissaire FPR à la réhabilitation, nient les attaques contre la population civile.

Rwanda, le FPR accusé de massacres

Rwanda : Le journaliste du magazine L'Hebdo, Alain De Streel, accompagne les troupes du FPR lors de leur avancée vers Kigali. Un reportage consacré à ces soldats jadis appelés rebelles, partis à la reconquête de leur pays. Le tout sur fond de cadavres, de ruines et de réfugiés épuisés d'avoir fui la folie de l'ennemi hutu. Ce reportage est un témoignage du génocide perpétré au Rwanda.

Rwanda, le cauchemar éveillé

L'Hebdo

Une semaine après la prise de Kigali, le Front Patriotique Rwandais exhorte les milliers réfugiés, qui ont fui les massacres, à revenir dans la capitale, une ville pourtant privée des plus élémentaires moyens de subsistance. Mais le plus pénible pour de nombreuses personnes déplacées, c’est que ce retour anéantit leurs derniers espoirs de retrouver des proches, leurs quartiers, leurs maisons.

Rwanda : retour des réfugiés à Kigali

En entrant dans Kigali, au début du mois de juillet 1994, le Front Patriotique Rwandais ne s’est pas seulement emparé de la capitale du pays. Il a surtout pris le contrôle du "camp Kigali", véritable centre névralgique de l’ancien régime. Mais cette victoire militaire n’apporte pas vraiment de solution au problème de fond et aux relations interethniques : comme l'explique Alexis Kanyarengwe, le président du FPR, comment espérer une réconciliation nationale, quand l’ex-gouvernement et sa milice Interamhamwe en déroute, ont entraîné dans leur sillage la population hutue ?

Kigali, ville fantôme

Les accords de paix d’Arusha conclus entre l’Etat rwandais et les rebelles du Front Patriotique Rwandais auraient dû mettre un terme à la crise et à la guerre civile qui contamine le pays. Mais les extrémistes hutus ont empêché leur application et ont choisi l’escalade dans l’horreur. Quand la victoire du FPR met fin à près de 100 jours d’épuration ethnique, c’est ce même principe de partage du pouvoir que les nouveaux maîtres entendent appliquer. Mais pas question cependant d’y associer le MRND, le parti du président défunt Habyarimana, à l’origine des massacres.

Le Rwanda, un pays à reconstruire et à pacifier

Les Rwandais ont été des milliers à fuir les massacres et à se réfugier de l’autre côté de la frontière zaïroise. Mais à la fin du mois de juillet 1994, ils affrontent un autre danger mortel : le choléra. La situation sanitaire dans les camps est passablement dégradée mais cela ne suffit pas pour convaincre tout le monde de rentrer au pays, comme l’illustre ce reportage de Frédéric François.

Goma : la peur du retour pour les réfugiés rwandais

Faut-il avoir peur du Front patriotique Rwandais ? Portrait des soldats du FPR par Frédéric François envoyé spécial RTBF.

Qui sont les soldats du FPR au Rwanda ?

Dans les camps du Zaïre, les partisans de l'ancien pouvoir poursuivent toujours leur propagande, essayant de dissuader les réfugiés de rentrer au Rwanda. Reportage sur une jeune femme qui a décidé de surmonter sa peur pour rentrer à Kigali avec ses enfants. Le nouveau pouvoir est confronté à un problème aigu : le logement. Comment assurer un toit à chaque réfugié, et surtout comment permettre à chacun de retrouver sa maison ?

Rwanda, surmonter sa peur pour rentrer au pays

Justice et réconciliation, c’est le mot d’ordre du nouveau pouvoir rwandais à la fin de l’été 1994. Mais cette volonté se heurte aux réalités humaines. Entre chasse à l’homme, convoitise, désir de vengeance, désordre et suspicions en tout genre, les Rwandais arrivent difficilement à vivre ensemble.

Rwanda, les survivants

Trois juristes africains, qui ont enquêté pour l'ONU, viennent de remettre leur rapport sur le Rwanda. Les preuves de la planification du génocide sont accablantes.

Rwanda, un génocide planifié

Ils avaient encore l’âge de jouer à la guerre quand ils ont été enrôlés de force par l’armée rwandaise. Aujourd’hui vaincue et chassée par la rébellion, elle les a abandonnés dans des camps à la frontière zaïroise. C’est là, qu’accompagnés par l’Unicef, ces enfants qui ont été témoins des massacres ou forcés de perpétrer des meurtres, commencent leur long et difficile parcours de réinsertion dans la vie civile. Reportage à Bukavu.

Rwanda : les enfants soldats

Etat de la situation 5 ans après le génocide, à la prison de Gitamara, une des peuplées du Rwanda. Les quelque 7500 prisonniers attendent un hypothétique procès. Interview d'un prisonnier qui admet avoir participé aux massacres.

Prison de Gitarama au Rwanda, 5 ans après le génocide

Au Rwanda, plus d'un tiers du million de victimes du génocide étaient des enfants. Et la plupart de quelque 120.000 qui ont survécu sont toujours profondément marqués par les horreurs dont ils ont été témoins. L'UNICEF aidé sur le terrain par diverses organisations y a développé des programmes d'assistance psychologique.

Aide psychologique aux enfants rescapés du génocide rwandais

Quatre ans après le génocide rwandais, les Interahamwe suppôts de l’ancien régime et les membres de l’ex armée régulière ne désarment pas. Infiltrés dans la population, ou réfugiés au Zaïre, ils n’hésitent pas à passer la frontière pour poursuivre leur sale besogne : la chasse aux tutsis. A Gisenyi, ils ont intercepté l’autobus d’une brasserie locale, l’ont incendié et décapité une trentaine de passagers. Malgré ces attaques meurtrières, le pouvoir de Kigali continue de prêcher la réconciliation. Mais comme le montre ce reportage, cette réconciliation reste difficile à faire accepter, tant par les rescapés du génocide que par la population hutue.

Rwanda, par collines et par maux

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Chronologie des événements

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Kigali : 10 casques bleus belges massacrés

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Le Rwanda sombre dans le chaos

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Kigali, intensification des combats

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Rwanda : objectif, évacuer les Belges

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Rwanda : retour des réfugiés à Kigali

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