Comment la Wallonie est-elle en train d’interconnecter les nappes phréatiques pour assurer la disponibilité de l’eau sur tout le territoire ? Comment promouvoir une agriculture plus respectueuse des sols et garantir la recharge des nappes ? Va-t-on demain voir fleurir des jardins de pluie dans les villes ? Comment redessiner nos cours d’eau pour les rendre plus résilient en cas de sécheresse et d’inondation. Beaucoup de reportage et d’expériences concrètes dans ce deuxième volet autour du cycle de l’eau.

Comment restaurer le cycle de l'eau ? (dans un monde plus chaud)

Déclic - Le Tournant

Va-t-on vers une crise mondiale de l’eau ? L’Onu tire désormais la sonnette d’alarme en parlant d’une crise imminente de l’eau douce. L’effet conjugué de la surexploitation des réservoirs, de la pollution et du réchauffement de la planète risque de multiplier les pénuries et de créer des tensions très vives dans certaines zones du globe… Pourquoi peut-on dire aujourd’hui que nous sommes en train de « briser le cycle de l’eau ». On en parle pendant 40 minutes en compagnie de l’hydrologue française Emma Haziza et de sa consœur belge Aurore Degré (Gembloux Agro-bio-tech).

Comment nous avons brisé le cycle de l'eau

Pourquoi le premier ministre belge Alexander De Croo, estime-t-il qu’il faut marquer une pause dans les mesures de protection de la nature ? Tous les rapports scientifiques sérieux rappellent pourtant l’urgence d’agir et notre pays s’est clairement engagé dans cette direction dans le cadre de grands accords internationaux Derrière la question de principe. Il y a en réalité aussi une question de stratégie économique et de politique industrielle pour l’Europe. Dans cet épisode, on vous explique pourquoi les mots du Premier-Ministre belge sont une mauvaise réponse à un vrai problème.

On appuie sur pause?

Le dernier rapport de synthèse du GIEC nous le démontre, nous sommes en route pour un réchauffement de 1,5° à l’horizon 2045. Et si nous ne redoublons pas d’effort, nous allons largement dépasser les 2° d’augmentation de la température moyenne globale, sur la planète. Mais que nous disent ces températures moyennes ? Et ça changerait quoi, un monde qui se réchauffe à +2° au lieu d’1,5° ? Dans cet épisode très concret et imagé on prend la mesure de tout ce que pourrait changer ce 0,5° en plus. Une différence majeure, presqu’un autre monde. Avec les climatologues François Massonnet (FNRS – UCLouvain) et Wim Thiery (VUB) ainsi que la spécialiste en migrations climatiques Alice Baillat (IDMC).

Un monde à +2° ça ressemble à quoi?

Un épisode BONUS du Tournant. À l’occasion de la Foire du Livre de Bruxelles, place à un débat sur le dernier rapport du GIEC et sur les raisons que nous sommes aujourd’hui, dans les faits, très loin de nos ambition et de nos engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Autour de la table : Adélaïde Charlier (Youth for Climate), Céline Nieuwenhuys (Secretaire générale de Fédération des Services Sociaux), Etienne de Callataÿ (économiste Unamur/Orcadia), Philippe Van Parijs (professeur de Philosophie UCLouvain/KULeuven)

Climat: comment ne pas désespérer?

Les experts du GIEC (sur le Climat) et de l’IPBES (sur la biodiversité) convergent, nous allons vers un monde de plus en plus instable et fluctuant. En cause : l’activité humaine qui a progressivement déséquilibré la biosphère et la physique du globe. C’est pourquoi certains estiment qu’il faut aujourd’hui redéfinir la notion de progrès humain, changer d’axe pour basculer d’une quête de performance à une quête de robustesse. C’est le cas d’Olivier Hamant, biologiste français et directeur de l’Institut Michel Serres qui nous propose une « Troisième voie du vivant ». Pour lui justement, nous pouvons nous inspirer de la nature qui elle a fait le choix de la robustesse, de l’adaptabilité aux fluctuations plutôt que de la performance.

Adieu la performance, place à la robustesse?

C’est le général De Gaulle qui, en en 1960, traitait l’ONU de « machin », en étant très critique sur son fonctionnement et son utilité. Dans cet épisode, on s’intéresse aux COP, ces fameuses « Conférences des Parties » sous l’égide de l’ONU… et on se penche en particulier sur la dernière d’entre-elles : la COP15 consacrée à la préservation de la biodiversité qui vient de se clôturer à Montréal. Comment fonctionnent ces grandes conférences mondiales ? Comment construit-on un consensus à 196 Etats ? Est-ce forcément le triomphe du plus petit dénominateur commun ? Cet épisode explore toutes ces questions en vous proposant de vivre la COP15 de l’intérieur, dans les coulisses, comme si vous y étiez. 

Réalisation : Jonathan Remy

Les COP, ça sert à quoi ces machins ?

Préserver la biodiversité, ce n’est pas seulement défendre la forêt amazonienne ou la survie des pandas. La diversité du vivant dans nos écosystème nous la rencontrons partout, tout le temps tous dans notre quotidien : c’est notre système immunitaire, c’est la purification de l’eau que nous buvons, de l’air que nous respirons… Aujourd’hui cette biodiversité est gravement menacée. Les spécialistes parlent même d’une 6ème extinction de masse des espèces. Pour en prendre la mesure et évaluer les pistes de solutions possibles face à cette destruction en cours… nous vous proposons, dans cet épisode, une longue balade en forêt avec l’ingénieur du DNF (Département Nature et Forêt) Nicolas Delhaye et un grand entretien avec Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS et auteur de plusieurs ouvrages référence sur la biodiversité.

Pourquoi la biodiversité est-elle essentielle ?

Face à l’urgence climatique, environnementale, face à la destruction de la biodiversité… les journalistes sont-ils trop timorés ou trop militants ? Si les rapports successifs du GIEC ont imposé le Climat comme un thème d’actualité incontournable pour les rédactions, le journalisme est-il pour autant à la hauteur de la multiplicité des défis que charrie la crise écologique actuelle ? Dans cet épisode vous retrouverez Anne-Sophie Novel, cheville ouvrière d’une charte journalistique sur ces enjeux, Gilles Toussaint, journaliste « planète » à La Libre Belgique et Olivier Sartenaer professeur de Philosophie des Sciences à l’Unamur. Avec lui on questionne aussi la notion de « vérité scientifique » de « faits scientifiquement établis ».

Urgence écologique : les journalistes sont-ils à la hauteur ?

Canicule cet été, inondations records il y a un an, sécheresse, feux de forêts… les conséquences visibles du dérèglement climatique se multiplient même sous nos latitudes. Pour autant, les Belges ont-ils vraiment conscience de ce qui se joue au niveau de notre climat ? 
Dans ce premier épisode de « Déclic – Le Tournant », nous vous emmenons dans un « cyclo-road-movie » à la rencontre de quelques dizaines de belges de Wallonie et de Bruxelles. L’objectif : prendre la mesure de ce qu’ils comprennent du réchauffement climatique, les causes, les conséquences déjà visibles, les conséquences à venir si l’on ne parvient pas à inverser la dynamique. En fil rouge, l’expertise du climatologue François Massonnet (FNRS – UCLouvain).

Les Belges manquent-ils de conscience climatique?

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Crise écologique

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Pourquoi la biodiversité est-elle essentielle ?

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