Catégorie : Ensemble pour la planète - Documentaires

Au 19ème siècle, le castor est exterminé en Wallonie. Sa fourrure, son castoreum, une sécrétion utilisée pour les parfums, lui ont coûté la vie. À la fin des années nonante, alors que nos voisins français ou allemands l'ont réintroduit depuis longtemps, la Belgique et la Wallonie traînent des pieds. Deux hommes dingues de protection de la nature et de la biodiversité, prennent l'enjeu par les cornes et tentent de convaincre les autorités du bien-fondé de cette réintroduction. Olivier Rubbers et Achille Verschoren se heurteront à un mur. Et décident alors de réintroduire le castor eux-mêmes. Clandestinement et tant pis pour les années de procès qu'ils risquent de devoir affronter. Mission Castors raconte cette épopée pleine de bon sens : le castor est un formidable bâtisseur de zones humides, qui favorise la biodiversité des forêts. À l'heure de la crise climatique, ce n'est pas négligeable. Mais la cohabitation entre l'homme et le castor reste complexe. Voire parfois carrément violente.

Ils militent pour leur réintroduction

Mission castor

On fait la connaissance de dix ados, aux quatre coins de la planète. Ils ont entre 9 et 19 ans. Ils ne se connaissent pas entre eux et ont chacun imaginé des solutions concrètes pour sauver les espèces menacées, pour réparer les dégâts causés par les générations d'hier et pour laisser une planète en bonne santé à leurs propres enfants. La conscience citoyenne de ces gamins est bluffante. Évidemment, on ne peut pas éviter de se demander : et moi, que faisais-je de mon temps libre quand j'avais leur âge ? Je ne vous parle même pas d' Isabella, qui a eu l'idée de dépolluer le lac à côté de chez elle grâce à un coquillage riche en calcium. Cette Canadienne de 15 ans donne vraiment foi en l'humanité. Elle explique, dans un grand sourire, qu'en matière d'environnement, " l'échec n'est pas une option ". Elle a été repérée par une équipe de chercheurs qui travaille désormais avec elle. Ou encore ces deux petits génies de 17 et 18 ans, qui vivent à Bordeaux et sont en train de concevoir un robot pour récolter les tout petits déchets plastiques dans la mer, ces microparticules qui sont ingérées par les poissons et menacent les écosystèmes. Pour cela, ils se sont inspirés de la baleine, dont les fanons sous la mâchoire lui permettent de filtrer le plancton pour se nourrir. Leur robot est à l'état de prototype pour l'instant et la créativité de ces gamins force l'admiration.

Ils s'engagent pour la planète

Les super juniors

Malgré la catastrophe, de nombreux Américains vivent comme si de rien n'était. Gaspillage d'eau dans les jardins, les golfs, les fermes intensives, les parcs d'attractions, climatisation systématique... Et ce sont les populations les plus pauvres qui paient le prix fort des dégâts causés par cette consommation excessive d'eau. Certains agriculteurs coupent leurs arbres fruitiers car l'eau manque pour les arroser. Et de nombreux ouvriers travaillent désormais la nuit dans les champs afin de ne pas subir la canicule de la journée. Si les scientifiques pointent la responsabilité humaine dans ce réchauffement climatique, les États-Unis restent le pays occidental le plus climato-sceptique. D'après un sondage, 56% des électeurs républicains ne croient pas au réchauffement. Après les armes, l'avortement et les questions raciales, le climat divise profondément le pays. Nos journalistes ont rencontré ceux dont la vie a changé à cause de ces bouleversements climatiques : des familles ont tout perdu dans les incendies

Le débat qui divise le pays

Etats-Unis: la guerre du climat a commencé

À Narbonne, dans l'Aude, des citoyens dénoncent les pollutions de la plus grande usine de conversion d'uranium en Europe. Alimenté par l'uranium provenant notamment d'Afrique, le site rejette des dizaines de milliers de tonnes de déchets, à trois kilomètres du centre-ville. À Arlit, au Niger, à proximité d'une immense mine d'uranium, les habitants vivent dans des zones qui dépassent la radioactivité de la zone interdite de Tchernobyl. Malgré les interdictions, une équipe de journalistes, aidée par des scientifiques, enquêtent dans les deux pays et réalisent des dizaines de prélèvements pour en savoir davantage sur les pollutions de l'uranium qui alimente nos centrales nucléaires. Leurs conclusions seront reprises par les médias, s'inviteront dans le débat politique et serviront de preuves aux citoyens qui portent plainte pour préserver leur environnement et leur santé.

Les Mardis de la Planète

Vert de rage - L'uranium de la colère

Dans une forêt millénaire, abritant les plus grands arbres du monde, une histoire extraordinaire s'est déroulée il y a 25 ans : Julia Butterfly s'est engagée corps et âme pour sauver une forêt de la destruction au Nord de la Californie, en vivant pendant 738 jours en haut d'un séquoia géant. Comme un écho retentissant, des jeunes femmes partout dans le monde aujourd'hui se lèvent pour protéger le vivant de la destruction en marche. Elles ont vingt ans, la vie devant, la force et la foi de leur jeunesse et elles font le choix de sacrifier ces belles années pour une cause qui les dépasse. Elles s'appellent Anuna et Adélaïde (Belgique), Luisa (Allemagne), Léna (France), Leah (Ouganda) et Mitzi (Philippines). Chacune à leur manière mais toutes portées par une énergie unique, ces " sœurs de combat " livrent leurs doutes et leurs désirs. Se dessine alors un parcours collectif, comme les racines des arbres entremêlées, porté par l'espérance, l'engagement et un idéal hors du commun. Raconté par Cécile de France.

Soeurs de combat

Comment expliquer la si lente transition vers une agriculture plus saine alors que les preuves scientifiques de la nocivité des pesticides sont accablantes ? Trois quarts des insectes volants ont aujourd'hui disparu. À proximité des vignes, des agriculteurs paient le prix fort d'un usage massif de pesticides depuis des décennies. Pourtant, ceux qui ont fait la transition vers moins de chimie ne reviendraient pas en arrière. Alors pourquoi les changements sont si lents ? En France, même si le cancer a été reconnu comme maladie professionnelle chez les paysans, les législations piétinent. Et les industriels de l'agrochimie, comme jadis ceux du tabac, tentent de gagner du temps.

La trop lente transition vers une agriculture plus saine

Pesticides, à quand la fin du carnage ?

À la rencontre des justiciers de l'océan Des milliers de volontaires posent leur candidature chaque année pour rejoindre la grande aventure " Sea Shepherd ". Mais seule une petite poignée de candidats ont l'opportunité de participer aux opérations de protection de l'océan sur les navires de cette ONG qui consacre l'immense majorité de ses moyens à l'action directe. Pour " Un Monde à part ", François Mazure a passé plusieurs jours en Golfe de Gascogne sur le navire " Sam Simon " pour une opération de protection des dauphins. Une campagne de dénonciation des méthodes de pêche intensive et non-sélective qui n'a pas du tout plu aux pêcheurs qu'ils ont croisés sur place.

À la rencontre des justiciers de l'océan

Un monde à part

Nos documentaires

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