Catégorie : Documentaire - Coproductions belges

Molenbeek, commune de Bruxelles. Un trou à rats ou une capitale du jihad pour certains, un nid douillet pour deux garçons de six ans, Aatos et Amine. C'est là qu'ils écoutent le bruit des araignées, qu'ils découvrent des trous noirs, c'est là aussi qu'ils se querellent pour savoir qui prendra les commandes du tapis volant censé les ramener sur les terres de leurs ancêtres. Ils vivent dans le même immeuble, mais sont issus de deux mondes radicalement différents. Quand la Finlande rencontre le Maroc, l'athéisme côtoie paisiblement la religion musulmane. Les Dieux d'Aatos et d'Amine sont, pour la plupart, inventés ou peuvent prendre d'innombrables formes. Ils mènent à des échanges théologiques ludiques, jusqu'à ce que les attaques terroristes dans Bruxelles déchirent un monde diversifié mais harmonieux. Désormais, des soldats armés patrouillent dans les rues, des bougies sont allumées en souvenir des disparus et les histoires racontées pour endormir les enfants évoquent des corps en morceaux. Les deux garçons, en quête de sens, s'imaginent être les derniers survivants, les plus forts de tous. Mais un revirement inattendu va remodeler leurs vies pour de bon. "Les Dieux de Molenbeek" est un film sur l'amitié, la loyauté, les prophètes et l'identité. Et par-dessus tout, un film sur les liens qui unissent.

L'amitié de deux enfants plus forte que tout

Les dieux de Molenbeek

Né au milieu des années 70, le disco renaît aujourd'hui grâce à des musiciens qui en recherchent les vraies racines. Et si ses origines sont afro-américaines, l'histoire du disco s'est aussi écrite en Europe grâce à de fabuleux alchimistes souvent restés dans l'ombre de leur studio mais auteurs de tubes mondiaux au parcours étonnant !

L'histoire du disco

Disco Europe Express

Festifs, joyeux, authentiques, les supporters de l'Union Saint-Gilloise ont tout connu : d'abord les titres et la gloire puis la disgrâce et les matches sans éclat dans les divisions inférieures. Pendant les longues périodes de vaches maigres traversées par leur club, les Unionistes ont toujours gardé leur ferveur et l'espoir de jours meilleurs. Aujourd'hui, l'Union a retrouvé la Division 1 après 48 ans de galère. La patience et la fidélité des supporters sont enfin récompensées. Durant la saison 2021-2022, Eric Loze et Didier Hill-Derive ont arpenté les tribunes du Stade Marien, temple du football saint-gillois. Ils ont rencontré des supporters issus de toutes les générations et de tous les horizons. Des hommes et des femmes rassemblés autour d'un socle de valeurs communes : le sens de la fête et de l'accueil, la passion du vrai foot avec tout ce qu'il peut offrir comme émotions intenses, sans oublier un attachement inconditionnel pour ce club mythique et son histoire légendaire...

Les supporters de l'Union Saint-Gilloise

Unionist tot in de kist !

Maxime Le Forestier : une icône de la chanson française. 50 ans de carrière et des mélodies qui nous accompagnent depuis toujours. "San Francisco", "Mon frère" ou encore "Passer ma route", ne sont que quelques titres qui ont traversé toutes les époques. Du chanteur contestataire des années 70 à l'artiste serein qu'il est aujourd'hui, son image et son empreinte se sont façonnées peu à peu. En tournée entre Paris et Bruxelles, et chez lui, dans sa maison du Loir-et-Cher, entouré de ses proches et amis, Maxime se confie sur son parcours, ses chemins de traverse, ses plus belles rencontres. Un portrait largement enrichi d'archives françaises et belges, de photos de la collection personnelle du chanteur, et des témoignages de ses fils et de personnalités tels que Daniel Auteuil, Zazie, Francis Cabrel, Vanessa Paradis ou encore Thomas Dutronc. Au fil du récit se dessine aussi en filigranes, un certain art de vivre que l'artiste cultive, depuis son séjour dans cette fameuse "maison bleue".

Maxime Le Forestier, l'enchanteur

Que faites-vous dans la vie ? En général, cette question arrive rapidement dans la conversation lors d'une première rencontre. Les gens sont désireux de savoir quel type de travail nous faisons. Il semble que ce soit le moyen de se faire rapidement une image de notre personnalité. Notre emploi est le reflet de notre identité. Cela dit quelque chose sur notre statut et notre place dans la société : qui suis-je, qu'est-ce que je représente ? Mais la recherche d'un emploi s'avère particulièrement difficile pour de nombreux nouveaux primo arrivants en Belgique. Beaucoup ont du mal à trouver un emploi convenable en raison de leur nom, de la couleur de leur peau, de leur origine culturelle ou religieuse. Une étude d'Eurostat montre même que la Belgique est en queue de peloton en Europe en ce qui concerne l'accès à l'emploi pour les étrangers alors que des milliers de postes vacants restent non pourvus. Sans parler des conditions de travail. Le documentaire " Au Travail " suit trois jeunes issus de l'immigration dans leur recherche d'un travail adapté. Il décrit pourquoi et comment il est si difficile pour tant de migrants et d'étrangers de trouver un emploi convenable. Ce film est le résultat d'un travail collectif de jeunes cinéastes non européens, sous la direction d'Annabel Verbeke

Parcours de 3 jeunes immigrants en recherche de travail

Au travail

1er Président de l'ONU, Secrétaire général de l'OTAN, père des Traités de Rome, 1er Ministre et ministre des Affaires Etrangères de Belgique, Spaak a participé à la création des organisations qui régissent notre monde. Il fut un bâtisseur de l'Europe moderne où nous vivons en paix depuis 75 ans. C'est le portrait d'un visionnaire, un homme politique qui a suivi trois objectifs dans sa vie, apporter à ses contemporains la Paix, la Liberté et la Justice sociale. C'est le combat de Paul Henri Spaak pour bâtir l'Europe où nous avons vécu en paix depuis 75 ans. Pour y arriver, Spaak participe à la création de toutes les grandes organisations internationales de son époque, après la Seconde Guerre Mondiale. Il sera le Premier Président de l'Assemblée Générale de l'ONU, le Premier Président de l'Assemblée Générale du Conseil de l'Europe, le Premier Président de l'Assemblée Générale de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier, la CECA, le Secrétaire général de l'OTAN, Premier Ministre et ministre des Affaires Etrangères de Belgique, le père des Traités de Rome, les textes fondateurs de la Communauté Economique Européenne - CEE et de l'Euratom. Découvrez comment ce Belge à la gouaille toute bruxelloise est devenu l'une des figures majeures du XXe siècle!

Le temps d'une histoire

Spaak. Un Belge qui a fait l'Histoire

Réalisé par le chorégraphe belge Alain Platel et la photographe Myriam Devriendt, le film d'essai Why We Fight ? tente de comprendre la violence qui nous entoure mais qui se trouve aussi en nous-mêmes, afin de mieux pouvoir faire face au monde actuel. À partir de leurs expériences personnelles, les danseurs Bérengère Bodin, Samir M'Kirech et TK Russell cherchent les raisons de la violence du monde qui les entoure, mais aussi la violence en eux-mêmes. Comment gère-t-on la peur, la frustration et la déception dans le monde d'aujourd'hui lorsqu'on se sent incompris ou lorsque l'on n'est pas entendu ? Lorsqu'on ne trouve plus de mots pour exprimer nos sentiments les plus profonds, les plus grands et les plus crasseux, c'est le corps qui prend le relais... Est-ce réellement possible d'agir sans violence ? Ou ce privilège est-il réservé aux créateurs de danse, de musique, de l'art, des mots ? Avec "Why We Fight ?", Alain Platel et Mirjam Devriendt rendent hommage aux arts, et bien au-delà : à l'humanité, qui finit par balancer systématiquement entre la beauté spectaculaire et la cruauté indicible. Réalisation : Alain Platel (metteur en scène (Because I Sing en 2001, Ramallah!Ramallah!Ramallah! en 2005 et VSPRS Show and Tell en 2007 ainsi que Les ballets de ci de là) et Mirjam Devriendt (photographe qui a créé de nombreuses installations vidéo pour des opéras et des expositions d'art. Production : Cassette for timescapes / Gebrueder Beetz Filmproduktion /Onomatopee Filmsin / ZDF / ARTE / VRT Canvas / RTBF.

Comment exprimer la violence dans la danse ?

Why we fight ?

L'humoriste et fan de football Alex Vizorek revient sur la carrière exceptionnelle de l'entraîneur belge Raymond Goethals, vainqueur de la Ligue des champions en 1993 avec l'OM, la seule remportée par un club français jusqu'à ce jour ! Gros plan sur son parcours de 36 ans qui l'a aussi vu briller chez les Diables rouges à Anderlecht et au Standard de Liège. Durant ce 'road movie', de Bruxelles à Marseille, en passant par Bordeaux, Alex Vizorek va à la rencontre de nombreux supporters et acteurs qui ont connu le 'Sorcier belge' : le fils Guy Goethals, Roméo Elvis, Eden Hazard, Bixente Lizarazu, Georges Grün, Basile Boli, Didier Deschamps, François De Brigode, Marc Delire, Stephan Streker... Le 'Columbo du football' est présenté sous toutes ses coutures : son génie au niveau tactique, son accent bruxellois, son humour inégalable, sans occulter les quelques côtés plus sombres de sa personnalité... 100 ans après sa naissance, 'Raymond-la-Science' est plus que jamais une légende !

Portrait de l'entraineur belge

Vizorek raconte Goethals. J'ai 100 ans fieu !

Il y a presque trente ans, un jeune coopérant belge reconnait un arbre dans la brousse togolaise, ou plutôt il le redécouvre, car cet arbre était oublié, ignoré depuis des générations. Avec Kwami, un ami togolais, Bruno Devresse remet dans la lumière une pratique agroforestière ancestrale : planter certains arbres dans les champs de café, cacao, légumes ou céréales parce qu'ils fertilisent gratuitement les sols, parce qu'ils restaurent en quelques années des sols devenus impropres à l'agriculture. Ces arbres qu'on appelle fertilitaires sortent les paysans de la pauvreté; ils les persuadent de rester au village plutôt que de chercher à émigrer. Ces arbres stockent des tonnes de carbone, ils attirent les pluies, ils pourraient changer l'Afrique mais ça ne plait pas à tout le monde ! C'est la Fabuleuse histoire de l'Arbre Providence.

Arme sérieuse pour lutter contre le réchauffement climatique ?

L'arbre providence

En 2016, Marie-Thérèse, une habitante d'une commune de Wallonie, en Belgique, tire la sonnette. Dans les trois rues autour de sa maison, elle a dénombré un grand nombre de maladies et de décès. Pour elle, les responsables, ce sont les pesticides. Son histoire se médiatise, le monde politique s'en saisi, mais au fond, la question qu'elle a soulevée ne trouve pas de réponse. En 2021, elle continue sa lutte, acharnée, accompagnée par Christian, et quelques autres. Christian veut créer dans le village une ZUT, une Zone Urgente à Transformer, qu'on se saisisse du problème, et qu'on invente ensemble une autre manière de faire. Leur objectif aussi est de rendre visible cette contamination invisible. Dans d'autres coins de la Belgique, d'autres acteurs, des paysans, agriculteurs, scientifiques, chercheurs se débattent avec le même problème. Comment sortir de notre dépendance aux intrants chimiques ? Comment rendre visible tous les aspects du problème ? Chez Anne Bedoret, agricultrice conventionnelle qui cultive la betterave, le changement ne cesse d'arriver. Mais il ne peut se faire que lentement, pas à pas. Pour elle, le monde agricole est comme un paquebot, qui doit opérer ses virages sans brusquerie. Pourtant, au vu des effets de certains produits, des scientifiques comme Corinne Charlier du Centre Hospitalier de Liège estiment que le danger est plus grand que les bénéfices apportés par ces produits. Tijs Boelens, lui, a fait le choix radical de n'utiliser aucun produit, cela l'amène à penser son exploitation d'une toute autre manière, et à faire appel à beaucoup de main d'œuvre. Mais est-ce un modèle viable ? Peut-il être reproduit ? Et si jamais nous parvenons à créer une autre modèle, comment ferons-nous pour ne pas exporter la contamination vers le reste du monde ? Larissa Bombardi peut en témoigner. Après avoir dénoncé les pollutions par les pesticides au Brésil, elle a dû s'exiler avec ses enfants, et elle s'est installée à Bruxelles. Pour elle, la Belgique en produisant sur son sol des pesticides qui sont interdits, et en les exportant notamment vers le Brésil se rend coupable d'une nouvelle forme de colonialisme. Un colonialisme moléculaire.

Une histoire de contamination par les pesticides

ZUT. Zones Urgentes à Transformer

C'est l'histoire d'un lanceur d'alerte à l'échelle locale, en prise directe avec un système, celui d'un pouvoir communal tout-puissant sans alternance politique depuis plus d'un siècle. Roger est conseiller communal à Saint-Nicolas, homme de gauche, il siège pourtant dans l'opposition, d'où il dénonce le manque de transparence, le clientélisme et les travers du pouvoir en place. À l'approche des élections, Roger et son comparse Filippo découvrent un deal plus que louche entre la commune et un promoteur immobilier. Ils font capoter le projet et saisissent la justice. Et c'est là que les ennuis commencent. Pour tout le monde...Roger et Filippo s'apprêtent à repartir en croisade contre la corruption et la loi du silence. Un silence qu'ils rêvent de briser. Avec fracas et résultats. Mais l'usure de l'opposition et l'absence de moyens pour continuer leur travail, menacent de ronger leurs convictions. Le focus sera mis tant sur les " éclats " publics que sur le travail de l'ombre réalisé par Roger et Filippo. L'intention du réalisateur est de documenter le fonctionnement de la machine politique, au niveau local, le tout au sein d'une démocratie occidentale à bout de souffle - la Wallonie - au 21e siècle.

L'envers de la politique en Wallonie

Saint Nicolas est socialiste

La RTBF vous propose une plongée inédite dans la peau d’un prématuré grâce à sa première expérience en réalité virtuelle.

Eve est une petite fille arrivée trop tôt, pendant le 8e mois de grossesse. Elle est ce qu’on appelle une prématurée. Durant quelques semaines, elle sera entourée par le corps médical qui veillera sur elle nuit et jour pour lui donner une deuxième naissance.
Nous découvrons son quotidien de son point de vue.

La vie à venir en 360 : dans la peau d'un prématuré