Attention, ce documentaire contient des images pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes. A l’approche des réveillons, le village de Ayeneux dans le pays de Herve sert de décor à un drame populaire : l’abattage du cochon. Etape de l'abattage : étourdissement, égorgement, fumage à la paille, nettoyage et découpage. Vient ensuite le moment de préparer la viande, la cuisiner : utilisation des abats, poêlage rapide du foie, salage des jambons, haché et saucisses, fabrication du Lefgot, boudin de foie sucré aux raisins de Corinthe. Et enfin vient la dégustation, en présence de Jean-Denys Boussart, de la confrérie de l'académie du "Repas Gras" consacrée à la cochonnaille.

"Abeye ! On tawe li porcai"

W comme Wallonie

Si la Belgique est le pays de la bière, Charleroi reste réputée dans ce domaine pour ses nombreuses spécialités régionales. Depuis longtemps survit une tradition qui veut que pour la période de Noël, on brasse une bière spéciale, riche en saveur et en alcool. Selon la coutume, le brassage de la triple s’effectue vers la mi-novembre. Depuis presque un siècle, une brasserie artisanale de Charleroi continue à produire cette fameuse bière de Noël. C’est dans cette brasserie Les ouvriers réunis avec la collaboration de Jean Gossellerie, brasseur, que ces images ont été tournées.

La bière de Noël

"Derrière les grandes haie". Ce film est le résultat d’une enquête ethnologique menée dans la région des Hautes-Fagnes et principalement dans la région de Waismes où Françoise Lempereur a collecté des chansons populaires. Dans cette région la plus isolée de Belgique, la chanson traditionnelle se transmet de générations en générations et fait encore partie du quotidien. Au cours de cette émission vous découvrirez d’authentiques musiciens, vous écouterez des chants en patois, rencontrerez Elisabeth Melchior, accordéoniste et des violoneux dans les bals de villages.

Podrî les avrules

Avant la révolution française, les moines d’une abbaye à Warneton célébraient chaque année Saint-Nicolas, en organisant une distribution de pains et de gâteaux, en faveur de la population. Comme tant d’autres, cette coutume disparut à la révolution. En 1950, quelques habitants décidèrent de faire revivre cette fête. Pour évoquer les moines ils costumèrent en "mountches" tous ceux qui participaient activement à la sortie de Saint-Nicolas. Aujourd’hui d’autres éléments caractérisent cette fête : la danse des "mountches" avec le petit géant, la fabrication des "coquilles" et de gâteaux en forme de Saint-Nicolas à cheval.

La fête des Mountches ou Saint-Nicolas à Warneton

Nous sommes en Gaumes, à Fontenoille, village de quelques 350 habitants situé non loin de la frontière française. Nous y rencontrons Albert, Henri et Marcel Eymon, tous trois fermiers et célibataires. Ils vivent en économie fermée et se partagent les tâches de la vie quotidienne d’une façon bien définie. Aujourd’hui pour Albert c’est le jour du pain. Il va cuire la fournée qui nourrira toute la famille durant 15 jours. Ce fait est devenu rare de nos jours et constitue un vestige des traditions les plus anciennes de la campagne gaumaise. Les 3 frères Eymon mènent ensemble une vie quasi monacale, en prise directe avec la nature, sans radio ni télévision, répétant des gestes d’autrefois sur lesquels le temps n’a pas de prises.

Les frères Eymon de Fontenoille

Visé, capitale de la Basse-Meuse, ville frontière à 15km de Liège et de Maastricht, figure dans tous les traités culinaires pour sa fameuse "oie à la mode". Cette façon d’accommoder l’oie est connue depuis le 18ème siècle et sans doute est-elle encore plus ancienne. La recette a ses variantes et surtout ses secrets que les restaurateurs se transmettent de père en fils. Elle a bien sûr dépassé les frontières communales : dans toute la Basse-Meuse et à Liège même on prépare "l’oie à l’instar de Visé". La Basse-Meuse est aussi la région des partis de couleurs qui montrent leur vitalité en dansant le "crâmignon". Le mardi de la fête a lieu la décapitation de l’oie : à la fois jeu populaire et cérémonie qui se déroule selon des rites immuables.

L'oie à l'instar de Visé

Autrefois, à Ucimont, au bord de la Semois, tout le monde allait aux grenouilles. Aujourd’hui, elles se font rares à cause des engrais et des pulvérisations. Heureusement, les étangs de la Semois sont encore relativement protégés et certains continuent à y pêcher la grenouille. Notre guide, Jules Poncin, nous confie que c’est beaucoup par plaisir, un peu par gourmandise et que le profit est bien maigre. La période de pêche est très courte, 15 jours au maximum, durant la période de reproduction. La capture est sévèrement régie par la loi, ce qui n’empêche pas le braconnage. Après avoir été dépiautées et nouées par couples, les cuisses de grenouilles sont vendues pour un prix modique aux restaurateurs de la région, à moins qu’elles ne soient dégustées entre amis à la mode ardennaise.

Grenouilleurs d'Ardenne

Binche, se prépare à fêter le carnaval. Les tamboureurs répètent. 6 semaines avant le carnaval, le trésorier de la société de gilles va chercher l'argent épargné à la banque. Le 27 janvier, les gilles fêtent les soumonces au son des tambours. Le « louageur » est chargé de l'entretien et de la location des costumes des gilles, de fabrication artisanale, dans plusieurs ateliers binchois. Le 10 février, les gilles participent aux soumonces en musique, en compagnie de fanfares. Le lundi 18 février, nuit des "trouilles de nouille", les masques apparaissent. Le 20 février, 4 jours avant le carnaval, les cafetiers rentrent leur stock de bière. Le 21 février, les différentes cagnottes essayent leurs nouveaux costumes. Le 22, assemblée générale des récalcitrants où s'organise le déroulement du carnaval. La veille du carnaval, on décharge les oranges et on protège les vitres. Enfin, le carnaval commence avec la sortie de la 1ère Mam'zelle. Le Mardi Gras, le 1er gille sort à 5 heures du matin. Le carnaval bat son plein, voici venu l’un des moments clés : le rondeau sur la Grand-Place. A 15h, départ du grand cortège, les gilles défilent coiffés de leurs plumes. Le Mercredi des cendres, le temps du bilan de cette dernière édition du carnaval.

Des hommes, des masques, une ville

Au cours de cette émission vous découvrirez d’authentiques musiciens, vous écouterez des chants en patois, rencontrerez Elisabeth Melchior, accordéoniste et des violoneux dans les bals de villages.

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"Abeye ! On tawe li porcai"

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La bière de Noël

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Podrî les avrules

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La fête des Mountches ou Saint-Nicolas à Warneton

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Les frères Eymon de Fontenoille

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L'oie à l'instar de Visé

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Grenouilleurs d'Ardenne

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Des hommes, des masques, une ville

Elisabeth Melchior
Extrait de "Podrî les avrules" du 11/01/1981

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W comme WallonieLes frères Eymon de Fontenoille

W comme WallonieL'oie à l'instar de Visé

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Elisabeth MelchiorExtrait de "Podrî les avrules" du 11/01/1981