Trois femmes sur quatre victimes de violence durant leur accouchement, c’est exagéré selon le chef du service d’obstétrique des Cliniques Saint-Luc, ce n’est pas un groupe représentatif qui a été interrogé. Les violences obstétricales sont-elles si courantes que ça ?
Pierre Bernard est le chef du service d’obstétrique des Cliniques Saint-Luc et il revient ce matin dans La DH sur les chiffres concernant les violences obstétricales. Il a été dit que trois femmes sur quatre en étaient victimes durant leur accouchement mais pour lui, c’est basé sur un groupe non représentatif. Il explique que ce qui est ressenti comme de la violence, c’est en réalité certains actes qui sont mal vécus et que pour éviter ça, les futures mamans doivent désormais signer un formulaire de consentement éclairé. Trois femmes sur quatre… les violences obstétricales sont-elles si courantes que ça ?

C'est vous qui le dites

Sophie : " Je pense qu'il y en a beaucoup qui exagèrent ! "

Ce qui devait être le plus beau jour de leur vie, s'est transformé en cauchemar... Cette semaine #Investigation a enquêté sur les maltraitances vécues par certaines femmes lors de leur accouchement. On les appelle les violences obstétricales. Il peut s'agir notamment d'actes pratiqués par le personnel soignant sans anesthésie, sans le consentement des patientes ou encore de violences verbales et psychologiques. Selon une récente étude, en Belgique, 4 femmes sur 10 ayant mis au monde un bébé disent en avoir été victimes. Ces violences ne datent pas d'hier mais depuis peu les femmes osent enfin les dénoncer.

#Investigation

Accoucher, le mal des mères

LE DOSSIER : Comment mieux lutter contre les violences gynécologiques et obstétricales ?
Selon une étude belge 1 menée en 2021 par la Plateforme citoyenne pour une naissance respectée, les violences obstétricales touchent 1 femme sur 5 ; cette problématique est encore plus aigüe pour certains groupes vulnérables : ainsi, les chiffres montent à 1 femme sur 3 lorsque la personne est racisée et 1 femme sur 4 si elle a un niveau d’étude du secondaire ou inférieur. L’événement NOS CORPS · NOS SOINS · NOS CHOIX aspire à sensibiliser le grand public sur la question des violences gynécologiques et obstétricales (VGO), ainsi que de permettre aux soignant·es qui luttent contre ces violences de s’outiller et de renforcer leur pratique. Cet événement se veut également un espace d’écoute, de partage et de soutien pour les victimes. On en parle avec Lola Clavreul, Directrice de la Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial, Florence Guiot, présidente de la Plateforme Citoyenne pour une Naissance Respectée et Léa Rollin de Femmes et Santé (asbl co-organisatrice de l’événement)
Évènement: Nos corps, Nos soins, Nos choix – fcppf

violences obstetricales

Sophie : " Je pense qu'il y en a beaucoup qui exagèrent ! "
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Accoucher, le mal des mères
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Tendances Première : Le Dossier
Comment mieux lutter contre les violences gynécologiques et obstétricales ?

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