Depuis 15 jours l’Opéra Royal de wallonie- Liège joue à guichet fermé le célèbre  «Don Carlos» de Verdi. C’est l’une des plus grosses productions de la saison.
Marie-Hélène Vanderborght s’est glissée dans les coulisses de cet événement spectaculaire.

C'est du Belge

Dans les coulisses de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège

1869. Inauguration du canal de Suez. Le roi d'Egypte Ismail Pacha en est très fier et il a le droit : en 193km, le canal permet quand même aux bateaux d'éviter de contourner toute l'Afrique ! Le canal est long, large et profond. Verdi composera pour l'occasion un opéra long, profond et grandiose.

VERDI - Aïda

Je Sais Pas Vous

Nous sommes à Milan, le soir du 9 mars 1842. Le compositeur italien Giuseppe Verdi qui
est alors âgé de 28 ans, s’apprête à vivre son premier grand succès avec « Nabucco ».

Feuilleton "L'histoire pas si classique des chansons cultes" - Épisode 25 : Le chœur de la liberté : de Verdi à Zucchero en passant par Nana Mousskouri

Entrez Sans Frapper

Cinquième épisode de notre série scandaleuse, avec quelques tumultes dans les salles de spectacle. Avec notre invité, Hélios Azoulay, nous évoquons la création houleuse de l’opéra Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, inspiré d’un mélodrame du belge Maurice Maeterlinck. Cette histoire d'amour et de jalousie semble déteindre sur ses auteurs. Une rivalité entre deux chanteuses va mettre le feu aux poudres. Voilà que l’écrivain provoque le compositeur en duel et qu’en préambule, il le menace d’une raclée avec sa canne ! On se glissera aussi dans la salle lors de la création de Déserts d’Edgar Varèse, un des chahuts les plus mémorables du siècle. Puis nous rejoindrons Rome, où Gioachino Rossini désespère du fiasco de ce qui deviendra l’un de ses plus grands succès, le Barbier de Séville. Pourquoi faut-il que les maladresses s’enchaînent sur scène ? Et que le public n’en passe pas une ? Notre dernière étape ne sera pas des moindres : Venise ! Le casting de la Traviata était-il judicieux ? Pas sûr ! Et Verdi l’avait dit… Mais sa chère et tendre Traviata n’a pas dit son dernier mot. Hélios Azoulay est compositeur, clarinettiste, inventeur. Il a fondé l’ensemble de Musique Incidentale et il a enregistré plusieurs CD de musiques nouvelles, expérimentales ou de jazz. Il signe plusieurs livres, dont l’un est consacré à l’histoire des chefs-d‘œuvre que l’on siffle : Scandales, Scandales, Scandales ! Et il a paru chez Lattès. Une séquence réalisée par Axelle Thiry Sujets traités : Traviatta, opéra, Pelléas et Mélisande, Claude Debussy, Maurice Maeterlinck, Edgar Varèse, Gioachino Rossini, Barbier de Séville, Verdi

Scandale ! La Traviata n’a pas dit son dernier mot

Un Jour dans l'Histoire

Le dernier opéra de Giuseppe Verdi est à l’affiche de l’Opéra Royal de Wallonie à Liège. Tromperies, quiproquos, retournements de situation. Avec Falstaff, l’univers de la farce domine. Le plus grand des manipulateurs se prend tragiquement les pieds dans le tapis… Et tout ceci dure depuis un peu plus de 130 ans. Représentations du 28 février au 9 mars à L’Opéra Royal de Wallonie à Liège. Le 16 mars au Palais des Beaux-Arts de Charleroi. Diffusion en direct le 9 mars dès 20h sur Musiq3.

Le personnage central évoque à lui seul, toutes les couleurs de l’opéra-bouffe. Créé en 1893 à la Scala de Milan, Falstaff est la dernière œuvre lyrique de Giuseppe Verdi. A 80 ans, le maître de l’opéra italien, choisit de se confronter au théâtre comique. Il met en musique un livret d’Arrigo Boito librement inspiré de deux pièces de William Shakespeare : Henry IV et Les joyeuses commères de Windsor. Avec Falstaff, Verdi livre l’une de ses œuvres les plus abouties et les plus novatrices.

Falstaff est un être suffisant, bedonnant, insatiable, lubrique et manipulateur qui dans le premier acte et pour éponger ses dettes, se fait le pari de séduire deux femmes richissimes au même moment. Seulement, le plan est grotesque et les langues se délient rapidement. L’opéra de Giuseppe Verdi retrace l’histoire d’une douce vengeance à travers laquelle, le grassouillet Falstaff finit par se prendre les pieds dans son propre piège, sous l’eau et ficelé par les personnes qu’il croyait tromper.

Sous le poids des apparences

En personnage imposant, Falstaff parvient à faire plier le monde qui l’entoure. Dans cette nouvelle production créée au Teatro Regio de Parme, le metteur en scène italien Jacopo Spirei prend cette définition au pied de la lettre. Les interprètes évoluent dans un univers désaxé. Aucun élément de décor n’est à l’équerre. Les façades des maisons penchent dangereusement. Les personnages peinent à se déplacer, entravés par un plancher incliné et morcelé. 

Le metteur en scène italien Jacopo Spirei porte un regard tendre pour le personnage de Falstaff. Jacopo Spirei au micro de François Caudron

Les chroniques de la Matinale

Entretien avec le metteur en scène italien Jacopo Spirei autour de la production de Falstaff à l'Opéra Royal de Wallonie

Œuvre foisonnante, multiple ou transversale, le nouvel opus de la Monnaie rassemble en deux soirs de spectacle seize opéras de jeunesse de Giuseppe Verdi. Le chant lyrique croise la danse urbaine dans une production qui oscille entre les arts de la scène et le cinéma. Représentations jusqu’au 7 avril à la Monnaie.

La proposition peut surprendre. Pourtant ce n’est pas la première fois que la Monnaie se lance dans une production transversale ou un spectacle qui croise plusieurs œuvres lyriques. L’aventure avait commencé en 2020 avec la trilogie Mozart/Da Ponte. Est venue ensuite la Bastarda. La production rassemblait quatre opéras de Donizetti autour d’un personnage de l’histoire du 16e siècle, Elizabeth 1re Reine d’Angleterre et d’Irlande.

Avec ce nouveau projet, La Monnaie quadruple la mise. Rivoluzione e Nostalgia rassemble seize opéras de jeunesse de Giuseppe Verdi. L’œuvre prend la forme d’un pasticcio. Les airs se croisent et se confondent dans un livret flambant neuf. L’idée paraît presque évidente : sélectionner le meilleur de chaque œuvre pour rassembler le tout en deux soirs de spectacle.

Révolte / Nostalgie

 Une question se pose. Comment faire pour tirer un fil narratif qui traverse seize opéras et donc, seize livrets et seize situations ? Le metteur en scène polonais Krystian Lada est parti de deux grands sentiments verdiens : la révolte et la nostalgie.

Le premier soir est placé sous le signe de la révolte. L’histoire se déroule en Italie à la fin des années soixante au cœur de la révolte étudiante et ouvrière qui a balayé l’Italie entre 1968 et 1969. Le livret retrace l’histoire d’une poignée de jeunes manifestants emportés par les idéaux de leur époque. Alors que certains se radicalisent, d’autres anticipent le drame et changent de camp.

Le second volet du diptyque – Nostalgia – se déroule trente ans plus tard. Les mêmes personnages se souviennent alors de cette époque trouble et tirent les enseignements. Dans cette nouvelle production, la vidéo occupe une place déterminante. Un écran - moteur de la narration - surplombe le plateau et les chanteurs.

Le metteur en scène Krystian Lada au micro de François Caudron.

Entretien avec Krystian Lada autour de Rivoluzione e Nostalgia à la Monnaie

Une programmation musicale mais surtout littéraire concoctée par Valentine Jongen avec comme invitée exceptionnelle Viktor Lazlo, chanteuse et écrivaine. Elle présente son dernier roman "Ce qui est pour toi, la rivière ne l'emporte pas" (ed. Robert Laffont) durant cette Foire du Livre de Bruxelles.

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Scandale ! La Traviata n’a pas dit son dernier mot

Entretien avec le metteur en scène italien Jacopo Spirei autour de la production de Falstaff à l'Opéra Royal de Wallonie
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Multitube spécial Foire du Livre de Bruxelles
Invitée: Viktor Lazlo

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