Le 15 juin 1986, à Leon, 32.277 personnes vont assister à l'un des exploits du tournoi. Guy Thys a décidé de faire confiance aux jeunes. Aux côtés des Jean-Marie Pfaff, Eric Gerets, Franky Vercauteren, Michel Renquin, Jan Ceulemans, Nico Claesen et Danny Veyt sont alignés Enzo Scifo, Georges Grün, Stéphane Demol et Patrick Vervoort. Le sélectionneur national semble préparer l'avenir. Le subtil mélange d'expérience et de fougue va finalement s'avérer concluante. Comme prévu, l'URSS de Valeriy Lobanovskyi ouvre le score par le remuant Igor Belanov à la 27ème minute. Le temps passe et l'incroyable se produit à la 56ème minute avec l'égalisation d'Enzo Scifo qui fait preuve d'un sang-froid exceptionnel devant Rinat Dasaev, considéré à l'époque comme l'un, voire le meilleur gardien du monde.On se met alors à rêver et à se dire "Pourquoi pas ?". Mais Igor Belanov passe à nouveau par là à la 70ème minute. C'est 2-1. Revenir une fois à la marque, c'était déjà un bel exploit. Les Diables vont le réitérer à la 77ème minute. A la limite du hors-jeu, Jan Ceulemans récupère un ballon qu'il propulse hors de portée de Dasaev. 2-2, direction prolongation ! Tout est désormais permis. Les Soviétiques ont reçu un coup sur la tête. Mentalement et physiquement, les Belges prennent le dessus. Cela se traduit aussi au niveau du marquoir. A la 102ème minute, c'est 3-2 sur un coup de tête magistral de Stéphane Demooooooooool. A la 110ème minute, c'est 4-2 par Nico Claesen. Soixante plus tard, Igor Belanov, encore lui, réduira bien l'écart sur pénalty. Mais l'histoire retiendra la qualification des Diables pour les quarts de finale du Mondial. Une première dans l'histoire de notre football !

Mexique 1986 - 8e de finale

Belgique - Russie (URSS) : 15 juin 1986 (4-3)

60 ans de TV: Les Soviétiques

Au deuxième tour, des groupes de trois équipes sont constitués en fonction des résultats du premier tour. La Belgique a cette fois pour adversaires, la Pologne et l'URSS. L'aventure mondiale va s'achever par une nouvelle défaite face à l'URSS 1-0

Espagne 1982 - Deuxième Tour

Belgique - Russie (URSS) : 01 juillet 1982  (0-1)

Ce 4 octobre, il y a tout juste 60 ans que le premier satellite artificiel Spoutnik 1 (signifiant compagnon de voyage) a été mis en orbite par l'Union soviétique, donnant le coup d'envoi à la conquête spatiale, dans une course acharnée avec les États-Unis. Le Spoutnik, petite boule métallique de 83 kilos, a décollé le 4 octobre 1957 à 2H28 avec une fusée R7, ancêtre du Soyouz, d'un pas de tir secret situé dans la steppe du Kazakhstan. De ce même site, baptisé Baïkonour, décollera le 12 avril 1961 le premier homme dans l'espace, Iouri Gagarine.

Archives: il y a 60 ans, l'URSS lançait Spoutnik et la conquête spatiale

Nous sommes le 27 janvier 1924,  à Moscou. C’est dans un froid intense que les prétendants à  la succession de Lénine portent son cercueil. Quelques jours plus tôt, les plus fidèles alliés du fondateur du bolchevisme ont proposé de créer une « commission pour l’immortalisation de la mémoire de celui qui s’appelle, en réalité, Vladimir Ilich Oulianov ». Le 24, au matin, on a délimité, sur la place rouge, au pied du Kremlin, l’emplacement pour l’érection d’un mausolée. Mais le sol est gelé et il va falloir le dynamiter pour construire un monument en bois. Emerge alors l’idée d’embaumer le corps du père de la Révolution et de l’exposer, dans un écrin de verre,  à l’adoration des foules. Et c’est en effet une véritable idolâtrie qui se crée pour plusieurs décennies. Depuis, même s’il perdure pour beaucoup, le mythe de Lénine est sérieusement écorné.

LÉNINE, L'INVENTEUR DU TOTALITARISME

1000 Jours dans l’Histoire

« Le cinéma est pour nous, de tous les arts, le plus important ». Cette déclaration de Lénine annonce la relation singulière que le régime soviétique va entretenir avec le 7e art naissant. Le régime soviétique lui confèrera des moyens colossaux pour créer des formes qui vont influencer durablement le cinéma, comme en témoigna la programmation Rusland 1917 à la Cinematek (jusqu’au 27 novembre). A travers les exemples plus connes de Sergueï Eisenstein (Octobre, Le Cuirassier Potemkine) et Dziga Vertov (L’homme à la caméra) et ceux, oubliés, de Okraina (Boris Barnet, 1933) et La Commissaire (Alexandre Askoldov, 1967), Aude Merlin, chargée de cours au Département de Science politique rappelle la fécondité de l’industrie du film soviétique, sa richesse formelle, sa censure inévitable et son rayonnement indiscutable.

HISTOIRE  DU CINÉMA RUSSE

Professeur d'histoire des doctrines politiques et de sociologie politique à l’Université Libre de Bruxelles et à la Vrije Universiteit Brussel, Marcel Liebman (1929-1986) a marqué une génération d'intellectuels. Auteur de nombreuses études consacrées aux problèmes du mouvement socialiste et communiste contemporain, il fut aussi un des précurseurs du dialogue israëlo-palestinien et sera notamment secrétaire général de l'Association Belgo-Palestinienne. Alors que ses livres, La révolution russe ("Marabout", Gérard & Co, 1967), Le léninisme sous Lénine (Seuil, 1973) et Les Socialistes belges (Vie Ouvrière, 1979) sont réédités aujourd'hui, Mateo Alaluf, président de l'Institut Marcel Liebman nous explique sa démarche d'historien du mouvement ouvrier.

MARCEL LIEBMAN ET LA VIE INTELLECTUELLE ET POLITIQUE BELGE

Le 19 aout 1991, une tentative de coup d’État, menée à Moscou par un groupe de communistes purs et durs, qui détiennent M. Gorbatchev, a mis fin à 70 années de régime soviétique. Peu de temps après, l’URSS s’est désintégrée et le drapeau tricolore de la Fédération de Russie a flotté sur le Kremlin. Le documentaire de Sergei Loznitsa, "The event", revient sur ces journées qui ont vu les chaînes de la télévision et de la radio d’État, usurpées par les putschistes, diffusaient le Lac des Cygnes de Tchaïkovski en lieu et place de bulletins d’informations. Alors qu'à Moscou, une foule de manifestants se masse  autour du siège du gouvernement, à Leningrad, des milliers de personnes affluent dans les rues pour se joindre à l’événement censé changer leur destin. Que s’est-il réellement passé durant ce "Putsch de Moscou" d’août 1991 ? Quel était le moteur derrière les foules de la Place du Palais à Leningrad ? À quoi avons-nous assisté : à la chute du régime ou à son changement d’image?

LE PUTSCH DE MOSCOU

Nous sommes le quinze novembre 1979, à Londres, à la Chambre des communes du Royaume Uni. Suite à la publication d’un ouvrage d’Andrew Boyle « Climate of Treason », Margaret Thatcher, alors premier ministre, ne peut faire autrement que de rendre publique le rôle, au cours des années trente et quarante,  de Sir Anthony Blunt, ancien conservateur de la collection royale. Cet homme respectable fut, en effet, recruté, comme dénicheur de talent, par l’Union soviétique. Il transmettra, en réalité,  des informations aux NKVD, ancêtre du KGB. Anthony Blunt est l’un de ceux que l’on nomme « Les cinq de Cambridge ».

LES CINQ DE CAMBRIDGE, RESEAU D’ESPIONNAGE SOVIETIQUE

Reportage de l'émission 9 000 000, de 1968 (RTB/SONUMA).Un rêve de "socialisme à visage humain" qui se fracasse contre des blindés : il y a 50 ans, dans la nuit du 20 au 21 août 1968, les troupes soviétiques envahissent la Tchécoslovaquie, pour mater l'élan réformateur du "Printemps de Prague". A 23h00, des troupes soviétiques, polonaises, est-allemandes, bulgares et hongroises ont franchi la frontière tchécoslovaque", annonce l'AFP dans la nuit du 20 au 21 août. La Tchécoslovaquie -qui se scindera en 1993 en deux pays, République tchèque et Slovaquie- reste ainsi de force sous la coupe de l'URSS, qui avait mis la main sur le pays au lendemain d

Archives SONUMA: une équipe de la RTB était à Prague lors de l'arrivée des troupes soviétiques

13/02/1989 : le journaliste Josy Dubié, assiste à Kaboul au départ des derniers soldats soviétiques - Des images complétées par l'interview du pilote soviétique qui ramène ce dernier contingent

Afghanistan : départ des derniers soldats soviétiques

Bruxelles national : ambassade soviétique - Trois ans après son exploit, la première femme cosmonaute, la Russe Valentina Terechkova, est de passage à Bruxelles. L'occasion pour le Journal télévisé d'évoquer avec elle  les sensations éprouvées lorsqu'elle avait la Terre à ses pieds et de développer un messages de paixe t d'humour sur son mariage avec un cosmonaute russe.

JT 13/10/1966

Rencontre avec Valentina Terechkova

Pour les amateurs de football belge, le Belgique-URSS de la Coupe du Monde 1986, c’est un peu comme le " Citizen Kane " d’Orson Welles pour les cinéphiles : un classique indémodable ! Un match dont la dramaturgie aurait d’ailleurs pu faire pâlir d’envie nombre de scénaristes. Ils auraient pu appeler ce script "Le miracle de Leon ", du nom de la ville mexicaine où s’est disputée cette rencontre historique. Un match incroyable, improbable, formidable, inoubliable. Et, à priori, ingagnable pour les " Diables Rouges " qui sortaient d’un premier tour de compétition à la fois décevant et mouvementé. Une victoire étriquée contre l’Irak et une défaite face au Mexique, le pays organisateur. Pour terminer parmi les meilleurs troisièmes, et donc pouvoir être repêchés, les Belges devaient prendre au moins un point contre le Paraguay. Pour cette rencontre cruciale, Guy Thys, le sélectionneur national, change radicalement son onze de base. Le duo offensif Vandenbergh-Desmet est remplacé par Veyt et Claesen. Il joue aussi la carte de la jeunesse en lançant Scifo, Vervoort et Demol dans la bagarre. René Vandereycken (futur sélectionneur des Diables) est entré en conflit avec Thys et est renvoyé au pays à la fin du premier tour de compétition !

Coupe du Monde 1986

Belgique - URSS : Les 90 premières minutes

Belgique - URSS : Les prolongations

Le regard d'Elena Mukhina en dit long sur les conditions de vie des enfants gymnases de l'URSS dans les années 70. Cette athlète soviétique, victime de blessures dues à un surentraînement, finira paralysée et décédera à 46 ans...

Gymnastique soviétique : le sport comme outil de propagande

Caméra sports

Souvent considéré comme le meilleur portier de tous les temps, il est le seul gardien à avoir remporté le Ballon d'or, qui lui est attribué en 19631. Il a été, en effet, le premier joueur à ce poste que l’on peut qualifier de « moderne » tactiquement et techniquement. N’ayant pas peur de sortir de sa ligne pour contrer le porteur du ballon, il a également été le précurseurs des parades réflexes, des sorties aériennes, ou avec les poings connues et apprises par tous les gardiens aujourd’hui. Sa tunique entièrement noire, souvent accompagnée d’une casquette de la même couleur, lui valurent le surnom d’ Araignée Noire , comparant sa cage de but à une toile imprenable.

L'araignée noire

Lev Yachine (1929-1990)

Un groupe de supporters bruxellois embarque pour Moscou afin d’assister à la rencontre de foot qui va opposer la Belgique à l’URSS. Dès leur montée dans l’avion, c’est dans la bonne humeur qu’ils partent à la conquête de la capitale soviétique...

Moscou ou "Grosses baises de Russie"

9000000

Il y a 60 ans, aucun humain n’avait voyagé au-delà de la Terre. Dans un contexte de guerre froide, la conquête de l’espace va devenir un enjeu primordial pour les deux grandes puissances en présence à l’époque : les Etats-Unis et l’URSS. Le 12 avril 1961, Youri Gagarine va déjouer tous les pronostics. Il sera le premier homme à se lancer dans l’espace et à réaliser le premier vol autour de la Terre.

Youri Gagarine: le premier homme dans l'espace

A la fin des années 60, la guerre froide a quitté le terrain strictement militaire pour devenir une confrontation idéologique. C’est dans ce contexte que l’URSS ouvre ses portes à une équipe de la RTBF pour une série de documentaires, de portraits de citoyens soviétiques comme celui de cet instituteur d’Arménie.

Hovhannès, instituteur en Arménie

Les Soviétiques

A la fin des années 60, la guerre froide a quitté le terrain strictement militaire pour devenir une confrontation idéologique. C’est dans ce contexte que l’URSS ouvre ses portes à une équipe de la RTBF pour une série de documentaires, de portraits de citoyens soviétiques comme celui de ce jeune médecin de Tbilissi.

Liana Assatiani, médecin à Tbilissi

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urss

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