On n'est pas des pigeons

Tendance beauté coréenne : le "Sheet Mask", un masque en tissu

C’est une question récurrente quand les températures sont basses : que mettre si l’on ne va pas avoir froid? Aujourd’hui, sur les étiquettes, il y a tellement d’informations que l’on s’y perd un peu… Faut-il choisir du 70% acrylique, du 10% laine ou du 40% polyester? Petit tour d’horizon dans le monde du textile!

On n'est pas des pigeons !

Quelles matières choisir pour passer l'hiver au chaud ?

L'industrie de la mode génère des tonnes de déchets textiles, notamment à New York, temple du shopping où se tient deux fois par an une "Semaine de la mode" qui produit à elle seule d'impressionnantes quantités de rebuts. Depuis deux ans, une association, Fabscrap, propose une alternative pour lutter contre cet immense gâchis.

Chaque jour, quelque 1.300 kilos de rebuts arrivent à l'entrepôt de l'association à but non lucratif, dans un vaste complexe situé à Brooklyn et qui appartenait autrefois à l'armée américaine, explique la fondatrice de Fabscrap, Jessica Schreiber.

L'association a établi un partenariat avec quelque 250 marques de prêt-à-porter et de nombreux ateliers de couture.

Les déchets collectés reflètent cette variété. On trouve de tout: des pièces de luxe de grands noms de la mode américaine, comme Oscar de la Renta ou Marc Jacobs, des marques plus grand public comme J. Crew, ou encore de jeunes designers qui lancent leur première collection.

En 2018, Fabscrap a déjà récupéré quelque 68 tonnes de tissus, mais Jessica Schreiber estime que la marge de progression est encore forte, car cela ne correspond qu'au tiers des quantités générées par l'industrie new-yorkaise.

"Avec la Semaine de la mode, nous avons beaucoup de travail", explique à l'AFP Mme Schreiber, 30 ans. "Les marques font un grand nettoyage après chaque saison", ajoute-t-elle, au milieu d'immenses sacs poubelle noirs, remplis de tissus attendant d'être triés.

Alors que le monde de la mode est "sous pression croissante" d'en faire plus pour l'environnement, Fabscrap fournit à ses clients, sur une base annuelle, des informations sur le nombre de kilos recyclés à partir de leurs déchets, et sur la réduction des émissions de CO2 correspondante.

Les entreprises peuvent ensuite utiliser ces chiffres pour faire valoir leurs efforts de protection de l'environnement.

Dix dollars le kilo

Le travail de tri est effectué principalement par des bénévoles. En échange de trois heures de travail, ils peuvent emporter gratuitement 2,5 kilos de tissu, et acheter des kilos supplémentaires moyennant sept dollars le kilo: un prix cassé, puisque les autres amateurs - étudiants d'écoles de mode, artistes, amateurs de couture aux moyens limités - sont facturés dix dollars le kilo.

Les tissus trop petits sont envoyés à un broyeur, afin d'être réutilisés notamment dans la fabrication d'isolants thermiques, de bourrage pour matelas ou de couvertures pour les déménagements.

Quant aux morceaux de Lycra, impossibles à broyer, ils sont réutilisés par exemple pour remplir des sacs de boxe.

Au total, quelque 54% des tissus collectés sont recyclés, 41% revendus, et 5% finissent à la décharge.

Fabscrap est née d'une demande insatisfaite: Mme Schreiber travaillait auparavant au service d'assainissement de la mairie de New York, où elle était en charge du recyclage des quelque 200.000 tonnes de vêtements, chaussures ou linge de lit et de maison jetés chaque année par les New-Yorkais.

Beaucoup de marques de prêt-à-porter l'appelaient pour lui demander quoi faire de leurs restes de tissus, mais la mairie n'avait pas le temps de s'occuper d'elles.

D'où l'idée de Mme Schreiber, diplômée de l'université de Columbia en environnement et société, de lancer une association pour répondre à leurs besoins.

Pendant un an et demi, la jeune femme a collecté personnellement les déchets, les transportant ensuite jusqu'à son petit appartement, d'abord en taxi puis dans une camionnette de location. Là, elle les triait, puis les revendait ou les apportait à un broyeur.

Aujourd'hui, Mme Schreiber emploie trois jeunes femmes, et les quantités collectées ont tellement augmenté qu'elle a dû trouver un entrepôt.

"Notre première compétence, c'est les déchets", dit-elle. Si d'autres initiatives de récupération des tissus existent en Europe ou aux Etats-Unis, Fabscrap est l'une des rares à accepter toutes les sortes de tissus et à travailler avec autant de marques différentes.

"Si nous n'existions pas, tout cela irait à la décharge", dit-elle, et une petite partie seulement serait réutilisée.

A New York, une association récupère les tonnes de déchets textiles de la mode

Connaissez-vous les tawashi? Tawashi, ça veut dire éponge ou brosse à gratter en japonais et c’est comme ça qu’on appelle ces petites éponges en tissus à fabriquer soi-même. C'est très simple à faire soi-même, ça permet de récupérer des vieux bouts de tissu. Et que c’est super pour la vaisselle ou pour nettoyer tout type de surface. Bref c’est écologique, économique et ça remplace (en partie du moins) la bonne vieille éponge jaune et bleue.

Des éponges à fabriquer soi-même

Céline Asselborn était l'invitée de Philippe Lorain ce mardi 4 février 2020 vers 7h20. Cette maman de la région de Léglise est coordinatrice pour le Sud-Luxembourg d'un projet qui consiste à confectionner un sac destiné aux femmes concernées par le cancer du sein. Ce "Lovely Bag" lui sera offert lors de son traitement à la clinique.

Luxembourg Matin

Des "Lovely Bag" offerts aux femmes atteintes d'un cancer du sein

Philippe Lempereur, échevin à la Commune de Saint-Léger et membre du groupe "Bénévoles saint-léger covid19", lance un appel urgent pour obtenir des tissus 100% polyester, du fil Gutterman et surtout des élastiques de couture, et ce, dans le but de confectionner des masques de protection en cette période de pandémie du Covid-19. 

Toute son équipe risque en effet de tomber à court de matériel suite à la fermeture des magasins de tissus (période de confinement).

Vous pouvez contacter Philippe Lempereur au 0498 21 07 27 ou rejoindre la page facebook "Bénévoles saint-léger covid19".

Urgent : Des couturières bénévoles de St-Léger lancent un appel à des élastiques pour confectionner des masques !

Les masques protecteurs sont une denrée rare. Certaines personnes mettent la main à la pâte pour les fabriquer et demandent parfois quelques euros pour l'achat de matériel. Le fait de demander quelques euros suscite de vives critiques sur les réseaux sociaux. Ce qui touche ces personnes qui consacrent plusieurs heures de travail par jour.

JT 19h30

Rétribution possible de la production des masques en tissu ?

Les merceries et les magasins de tissu font partie du dispositif de déconfinement de ce 4 mai. De quoi permettre à tout un chacun de se fabriquer un masque. La demande est importante. Reste à la gérer en tout sécurité.

JT 13h

Tissu : une denrée très recherchée

Autre élément de cette première étape de déconfinement : la réouverture des merceries. De quoi trouver tout le nécessaire pour fabriquer des masques. Et les apprentis couturiers et couturières se sont précipités.

Le port du masque fait partie de la stratégie de déconfinement. Il est vivement recommandé. Et le modèle en tissu s'impose de plus en plus. Est-il aussi fiable que la version médicale ? Voiici la réponse avec Aline Delvoye qui a assisté à des tests effectués en laboratoire.

Masques en tissu : testés en laboratoire

Le port du masque est de plus en plus recommandé et obligatoire dans certains endroits. Vous êtes nombreux à porter des masques en tissu. Sont-ils parfaitement fiables ? On a assisté à un test en laboratoire.

Masques en tissu : un contrôle qualité en laboratoire

Fini les papiers cadeaux jetables qui génère une tonne de déchet ! Avec la méthode du furoshiki, tu peux désormais emballer tes cadeaux de manière originale, chic et écologique. Fais-le, c'est le nouveau concept DIY pour créer soi-même ce dont on a besoin. Redonner une nouvelle vie à ce que l'on a chez soi, c'est la mission que nous avons lancée à Amandine Katz.

06 - Apprends la méthode Furoshiki pour emballer tes cadeaux avec zéro déchets

Fais-le !

Fédéral : les masques en tissu non lavables à 60 degrés

Le masque en tissu est-il déjà obsolète ? Plusieurs pays ont en tout cas décidé de revenir au papier car ce serait la seule matière à pouvoir contrer le variant britannique, de quoi remettre en cause bien des déclarations antérieures ...

C'est presque sérieux

Michael Albas - La fin annoncée du masque en tissu

Trois bouts de tissu, un peu fil, quelques centimètres de câble, un cadre, de la colle et des agrafes, vous avez tout en main pour réaliser une œuvre singulière.

En regard de l’exposition " Home Made " qui valorise le " savoir-faire maison ", le Grand-Hornu, dans la région de Mons, organise des ateliers créatifs. De l’écologie qui côtoie la créativité naissent de singulières réalisations à coûts réduits, des décorations capables d’attirer le regard intéressé de designers et décorateurs exigeants.

L’atelier est ouvert à tous publics les 10 et 11 février. Les enfants devront impérativement être accompagnés d’adultes. Les frais de participation s’élèvent à 15 € par personne.

Il est vivement recommandé de s’inscrire au risque de ne pas avoir de place, tant l’initiative a du succès, comme l’explique Manu Gillet, animatrice de l’atelier, à Carine Bresse.

tissu

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