Maurice Berdal aux commémorations du 8 mai à Mons

Le Japon présente ses excuses aux victimes de la guerre

En Allemagne, c'est une autre bombe, beaucoup plus ancienne, celle-là, qui fait parler d'elle aujourd'hui. Elle date de la Seconde Guerre mondiale et elle a été découverte début de semaine sur un chantier de construction à Francfort. Elle doit être désamorcée ce dimanche. Ce qui nécessite l'évacuation de 60 000 habitants. Sylvia Falcinelli.

JT 13h

Déminage bombe à Francfort

Une image de ces commémorations en fin d'après-midi, dans le quartier des Marolles à Bruxelles. On y commémorait la rafle qui y a eu lieu en 1942. 718 juifs étaient arrêtés par des policiers allemands. La cérémonie a notamment eu lieu en présence du bourgmestre de Bruxelles. 
C'était donc il y a 75 ans jour pour jour. Dans la nuit du 3 au 4 septembre 1942. Cette rafle a durablement marqué le quartier des Marolles. Nos équipes sont retournées sur place en présence d'un historien. Séquence signée Sun Shim Courier.

JT 19h30

75 ans de la rafle dans les Marolles

Le soulagement à Francfort. Une énorme bombe britannique datant de la Seconde Guerre mondiale a été désamorcée sans incident, hier, en fin de journée. Les démineurs ont neutralisé les détonateurs et la charge explosive de l'engin qui pèse tout de même près de 2 tonnes. Les manœuvres, délicates évidemment, avaient contraint 60 mille habitants à évacuer leur domicile. Il s'agissait là de la plus importante opération du genre en Allemagne depuis 1945.

Francfort: Une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale a été désamorcée

C'était il y a 75 ans : la Russie remportait une bataille décisive contre l'Allemagne nazie à Stalingrad. Des commémorations étaient organisées dans la ville, aujourd'hui rebaptisée Volgograd. Un impressionnant défilé militaire a eu lieu ce vendredi matin. 1.500 soldats, certains en uniformes d'époque, et des centaines de chars, ont défilé. Le Président russe a salué, je cite, "la plus grande bataille de la Seconde guerre mondiale qui a mené à la défaite définitive de l'ennemi".

En effet, la bataille de Stalingrad aura été un tournant majeur dans la Seconde Guerre mondiale. Déclenchée en juin 1942, elle va durer 200 jours et faire plus d'un million de morts ou de blessés. Elle marque surtout le coup d'arrêt de l'armée nazie qui, jusque-là, semblait pour beaucoup invulnérable.

Les 75 ans de la bataille de Stalingrad

Nous sommes à Liège, le 11 février 1972. C’est un personnage unanimement estimé qui s’éteint : Georges Thone. Imprimeur-éditeur, il fut le président de ce que l’on appelle le Grand Liège et l’un des fondateurs, en 1968, du Rassemblement wallon. Un personnage doté d’une force de caractère peu commune ayant toutefois toujours refusé de jouer les premiers rôles en politique. A l’époque de sa disparition, peu de commentaires ont été faits sur ses activités lors de la Deuxième Guerre mondiale. Or, on sait aujourd’hui, que Georges Thone a été le chef de file d’un certain nombre de personnalités réfugiées en Zone libre. On sait que de juillet 1940 à janvier-février 1943, lui et ses camarades ont tenté de négocier, avec le régime collaborationniste de Vichy,  le rattachement de la Wallonie à la France.

LES SÉPARATISTES WALLONS ET VICHY

1000 Jours dans l’Histoire

Durant la Seconde Guerre mondiale, l’Institut National de Radiodiffusion (INR, ancêtre de la RTBF) interrompt ses émissions. Dès le mois de mai 1940, on retire les émetteurs pour éviter que les Allemands ne mettent la main dessus. Après de multiples déménagements, les Belges émettent depuis l’Angleterre grâce aux ondes de la BBC et les programmes sont pris en charge par la Radio Nationale Belge (RNB).

Mais chez nous, une vaste opération de résistance se lance à l’initiative de Paul Lévy, premier reporter de l’INR, et de François Landrain, technicien expert. « En mai 1940, nous avons détruit tous les émetteurs et mis hors d’état de fonctionner, se souvenait encore Paul Lévy dans un reportage de la RTBF 50 ans plus tard. J’ai pris l’initiative de créer le service Samoyède en mai 1940 ». L’opération Samoyède consiste à installer un vaste réseau d’émetteurs clandestins sur l’ensemble du territoire, construits sous l’occupation dans des caves, et faits pour être dissimulés n’importe où. Onze résistants y ont perdu la vie.

L’influence de la radio sur le moral des Belges était indubitable. A peine quelques heures après la libération de Bruxelles, une émission émise depuis la banlieue annonce la victoire. En Wallonie aussi, une première émission libre est diffusée depuis Tamines le 5 septembre 1945. Dans les rues de Namur, l’heure est à la fête.

Ces émetteurs serviront plus tard aux actuelles radios de la RTBF. 75 ans plus tard, des passionnés étaient présents à Houdeng pour rendre hommage à ces précurseurs de la radio belge.

« Ici Radiodiffusion Nationale Belge » : l’opération Samoyède triomphait de l’occupation il y a 75 ans

Une bombe de 1000 kilos, c'est ce que les marines belge et néerlandaise ont fait exploser au large de nos côtes. La bombe datait de la seconde guerre mondiale. Elle se trouvait en mer, sur les voies d’accès aux ports d’Anvers et de Gand.  Embarquement sur un chasseur de mine pour assister à l'opération, qui s'est déroulée à une vingtaine de kilomètres au large de Zeebrugge.

Opération déminage en Mer du Nord

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, des Wallons se sont engagés aux cotés des forces nazies et ont, avec elles, perpétrés au moins un massacre. C'est un fait historique pourtant aucun wallon n'a jamais du répondre de pareils crimes devant la Justice. L'enquête menée par Gérald Vandenbergue commence avec une rencontre. Attention, le récit est dur !

Enquête : mon père était un SS wallon

La révision d'histoire va vous faire découvrir l'évolution de l'alimentation depuis la deuxième guerre mondiale, depuis exactement, 1945. Vous calculerez l'aire d'un losange, la surface qu'occupe une figure, avec le jeu "C'est qui, qui en dit long?". Et puis repos, avec l'histoire que Gwen vous racontera, où il sera question de l'expression: "Poule mouillée". Ecoutez bien puisque à la fin de l'histoire, il y aura une séance questions.

L'alimentation, l'aire d'un losange et une histoire

Y'a pas école, on révise !

Pour la révision avec les 3-4, Gwen nous explique comment les gens se nourrissent en Belgique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale...

L’évolution de notre alimentation en Belgique

C'était il y a tout juste 75 ans. L'armée allemande capitulait et la guerre se terminait enfin sur le sol européen. L'Europe qui a commémoré ce vendredi cet anniversaire. Le roi Philippe a notamment déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, au pied de la colonne du Congrès, à Bruxelles. La Reine l'accompagnait.

75e anniversaire du 8 mai 1945 : hommage royal

D'autres pays ont voulu marquer la fin de la seconde guerre mondiale malgré le confinement. Les cérémonies se sont déroulées en petit comité, et même l'Allemagne a pour la première fois célébré l’événement. 75 ans après la capitulation de son armée, cela a suscité quelques polémiques.

8 mai 1945 : des cérémonies discrètes en Europe

A l’été 2004, l’annonce d’un projet de fermeture de l'Institut National des Invalides de guerre à Uccle, provoque un séisme parmi les résidents.  Résistants, déportés et anciens prisonniers de guerre, ils ont 85, 9O ou 95 ans. Deux d’entre eux sont même centenaires mais qu’importe, tous décident de repartir au combat pour que l’organisme continue ses activités, afin de pouvoir terminer leur vie en paix. Rencontre avec les deux principales meneuses de la fronde, Marie-Danièle et Dédée De Jongh, la cofondatrice du réseau Comète.

Papy et Mamy font de la résistance

Actuel

Vers 7h20, l'invité de Philippe Lorain était de François Collard du " Bastogne War Museum ", qui a évoqué le bilan de l’été mais aussi les nouveautés de la rentrée.

Luxembourg Matin

Bastogne War Museum : Lauréat "Travellers' Choice 2020" de TripAdvisor

Le coup de cœur d’Etienne PIRET, « Libraire de la Reine » à Binche : ERIKA SATTLER, d’Hervé BEL, éd Stock, 2020.
La « banalité du Mal » dans sa glaçante vérité.
Erika a 16 ans. Elle va se trouver fascinée par un homme avec une petite moustache et un uniforme terne dont la voix douce va enfler. Une voix qui éveille en Erika, des émotions musicales et toutes sortes de sentiments, colère, exaltation, tristesse, et joie, une joie indescriptible. On croyait Hitler et on voyait presque ce qu’il annonçait. Cet homme était habité, porteur d’un message extraordinaire. Les gens l’écoutaient bouche-bée, les émotions de chacun excitant celles de l’autre. Erika avait seize ans. Elle était rentrée chez elle transformée. Elle serait « national-socialiste ». Janvier 1945. Les Russes approchent de la Pologne. Sur les routes enneigées, Erika Sattler fuit avec des millions d'autres Allemands. La menace est terrible, la violence omniprésente. Pourtant, malgré la débâcle, Erika y croit encore : l’Allemagne nazie triomphera. Dans ce livre puissant, dérangeant et singulier, Hervé Bel brosse le portrait d'une femme qui se rêve en parfaite ménagère national-socialiste.

Le coup de coeur du libraire

La « banalité du Mal » dans sa glaçante vérité

Témoignages d'anciens prisonniers politiques ou de guerre, belges ou allemands, sur leur vie dans les camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale. Un témoin interviewé raconte aussi son incroyable histoire :  arrêté, déporté, il a, par trois fois, été laissé pour mort par les nazis. Voici son incroyable histoire, qui prouve que la fraternité entre les prisonniers a parfois réussi à vaincre la barbarie.

Prisonniers politiques

9000000

Découverte de lettres du père d'Adolf Hitler