L’école Saint Bernard d’Arlon a gagné un maillot des "Diables Rouges", dédicacé par 12 d'entre eux. Du coup, elle a décidé de l'offrir à l’association "Un geste pour Evalentine", qui a pour but de récolter des fonds pour aider les familles dont un enfant est atteint d'un cancer. L'une des parents d'élèves de l'école, Lucie Braye, était notre invitée en direct vers 6h20, histoire de faire grimper les enchères qui se terminent ce soir à 20h, l'heure à laquelle débutera la rencontre tant attendue entre la Belgique ️et le Brésil️ !

Luxembourg Matin

Un maillot "extérieur" et dédicacé par 12 Diables mis aux enchères jusqu'à ce soir... 20h !

Dans son premier numéro, « Le Publicateur » rapporte une scène de rapprochement entre les jeunes autochtones et des soldats étrangers. Le chroniqueur du journal écrit : « C’était fou ! Véritablement : on chantait, on hurlait, les cramignons et les farandoles s’organisaient, on se marchait sur les pieds, on se tenait à cent où il y avait à peine de la place pour vingt et cela au milieu de la plus franche gaieté, d’une fraternisation générale, car ce jour-là on était tous frères … et sœur. Puis, nos gentes Jodognoises avaient toutes au moins un poilu au bras et je suis certain que bien des idylles s’ébauchèrent ce soir-là sous les lanternes vénitiennes et en chantant ‘ la Madelon’ ». 14 ans plus tard, au printemps 1933, dans un reportage intitulé « Europe 33 », Georges Simenon évoque la Maison du Peuple, à Charleroi. Il est émerveillé : « … On ne trouve ici, écrit-il, aucune trace de cette grisaille pisseuse qui, ailleurs, semble l’apanage de toutes les œuvres collectives. » Il vante « le plus beau et le meilleur restaurant de Charleroi », loue « la salle de cinéma la plus somptueuse du Borinage » et « des ascenseurs, des bureaux, des salles de réunions qui pourraient servir à de fastueux conseils d’administration ». L’écrivain conclut : « C’est gai comme une affaire prospère, une véritable affaire et non un truc de bienfaisance où l’on croit indispensable de ‘faire triste’ ». Est-ce à cela, n’est-ce qu’à cela que ressemble la Wallonie de l’entre-deux-guerres ? Souriante et insouciante, prospère et moderne ? Qu’en est-il de l’identité wallonne ? Quelles sont les forces en présence sur l’échiquier politique ? Il va nous falloir modérer notre enthousiasme … Invité : Alain Colignon, chercheur au CegeSoma – Centre d'Étude Guerre et Société. Auteur, avec Mélanie Bost, de « La Wallonie entre Noirs et Rouges - Un autre regard sur les tensions politiques de l'entre-deux-guerres. » ; éd. Aparté. Sujets traités : Wallonie, entre-deux-guerres, fraternisation, poilu, Georges Simenon, Maison du Peuple, Borinage, Noirs , Rouges

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Un Jour dans l'Histoire
La Wallonie de l’entre-deux-guerres

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