Comment réagiriez-vous si on vous annonçait qu'un grand fournisseur d'électricité allait construire un parc d'éoliennes dans votre commune, voire juste au bout de votre jardin ? C'est à ce dilemme qu'ont été confrontés les habitants des petites communes d'Habay et de Fauvilliers, dans la province du Luxembourg. Mais contrairement à ce que l'on entend d'habitude, ils n'ont pas décidé de s'opposer au projet. Bien au contraire : ils ont décidé de se rassembler en une coopérative citoyenne et de racheter une des éoliennes du futur parc.

Alors, on change: et mon énergie ?

Philippe a décidé de racheter une éolienne a Electrabel

vous le savez, l’énergie la moins coûteuse, c’est celle que l’on ne consomme pas ! Gilbert est passé maître en la matière, n’en déplaise à ses deux ados qui n’acceptent pas toujours de bonne grâce toutes les économies d’énergie prônées par leur père même s’ils applaudissent sa grande créativité, car Gilbert n’a pas attendu la fin du pétrole bon marché pour avoir des idées !

Alors, on change! - Et mon énergie?

La devise de Gilbert: l'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas!

Quand il avait 15 ans, il rêvait de quitter Tournai pour des contrées plus sauvages, en Afrique ou en Amazonie. Finalement, cette vie plus proche de la nature, Julien l'a trouvée dans les Pyrénées. Depuis quatre ans, il vit dans un chalet avec son chien Farou et ses poules. La rivière voisine le fournit en eau courante et en l'électricité. L'hiver, il travaille à la station de ski. Le reste de l'année, il préfère gagner son confort à la sueur de son front plutôt qu'en payant des factures.

Julien des bois, la vie en autarcie

Alors, on change ! fait le plein d'énergie... renouvelable bien sûr ! 
Comment réagiriez-vous si on vous annonçait qu'un grand fournisseur d'électricité allait construire un parc d'éoliennes dans votre commune, voire juste au bout de votre jardin ? C'est à ce dilemme qu'ont été confrontés les habitants des petites communes d'Habay et de Fauvilliers, dans la province du Luxembourg. Mais contrairement à ce que l'on entend d'habitude, ils n'ont pas décidé de s'opposer au projet. Bien au contraire : ils ont décidé de se rassembler en une coopérative citoyenne et de racheter une des éoliennes du futur parc.

Depuis des années Gaëtan de Seny s'intéressait aux énergies renouvelables. Son rêve, développer une unité de biométhanisation en Hesbaye près de chez lui. Aujourd'hui c'est chose faite : la société coopérative "Biogaz du Haut-Geer" est devenue réalité, elle produit chaleur et électricité qu'elle valorise dans la région. Il aura fallu 7 ans à Gaëtan de Seny pour mobiliser autour de lui ses partenaires techniques et financiers, la société Hesbaye Frost, 32 agriculteurs, la commune de Geer et ses habitants... bref un beau projet durable d'économie locale.

Quand il avait 15 ans, il rêvait de quitter Tournai pour des contrées plus sauvages, en Afrique ou en Amazonie. Finalement, cette vie plus proche de la nature, Julien Boucart, 31 ans, l'a trouvée dans les Pyrénées françaises. Depuis quatre ans, il retape une grange près d'Ax-les-Thermes et vit dans un chalet, avec son chien Farou et ses poules. La rivière voisine le fournit en eau courante et en l'électricité. L'hiver, il travaille à la station de ski. Quelques mois de salaire suffisent à son train de vie. Le reste de l'année, il préfère gagner son confort à la sueur de son front plutôt qu'en payant des factures.

Et puis vous le savez, l'énergie la moins coûteuse, c'est celle que l'on ne consomme pas ! Gilbert Mertens est passé maître en la matière, n'en déplaise à ses deux ados qui n'acceptent pas toujours de bonne grâce toutes les économies d'énergie prônées par leur père même s'ils applaudissent sa grande créativité : un mur à chaleur rayonnante grâce à l'eau chaude qui y est stockée, un programme informatique qui déclenche la chaudière au gaz uniquement si les panneaux solaires ne suffisent pas...  Gilbert Mertens n'a pas attendu la fin du pétrole bon marché pour avoir des idées.

Gaëtan se lance dans la biométhanisation

Par ailleurs, vous savez que le pacte énergétique et la sortie du nucléaire sont encore âprement discutés. Bataille de chiffres à l'appui. Le député écolo, Jean-Marc Nollet a donné sa vision du changement, il était l'invité de Thomas Gadisseux dans Matin
Première.

JT 13h

Jean-Marc Nollet (Ecolo) : le renouvelable est 2 à 3 fois moins cher

Allemagne : la transition énergétique.
Il y a 6 ans, l'Allemagne s'est engagée à sortir du nucléaire. Aujourd'hui l'énergie verte représente 30% de l'énergie produite dans le pays, trois fois plus qu'en Belgique. Et on estime que 10% de cette énergie est issue des coopératives citoyennes. 

Interviews: 
Peter Malkowski/Locataire et membre de la coopérative. 
Jeannette Abbrecht/Stromkreis eG. 
Dimitri Pescia/Agora Energie wende. 
Heinz Kuflewski/Membre fondateur Rehfelde - Eigenergie eG. 

Vues: 
Vues d'un quidam allumant sa bouilloire électrique ; gros plan sur des prises électriques dans un interrupteur . 
Vues d'une résidence à appartements ; vues de panneaux photovoltaïques sur les toits et vues du soleil qui brille. 
Vues dans la cave de l'immeuble du système permettant à l'énergie solaire d'être convertie. 
Autres vues de panneaux photovoltaïques. 
Vues d'une éolienne dans un champ de blé. 
Vues de panneaux solaires sur le toit d'une école. 

Texte Journaliste: Chapeau du présentateur:
Mais tout d'abord, l'exemple allemand / en matière de transition énergétique. Le pays s'est engagé il y a 6 ans à sortir du nucléaire. Aujourd'hui, l'énergie verte représente 30 % de l'énergie produite dans le pays. C'est trois fois plus qu'en Belgique. L'Allemagne mise notamment sur des coopératives citoyennes. Le reportage de nos correspondants à Berlin : Sébastien Millard, David Phillipot. 
Texte du journaliste:
((N° TEL montage: ))
Lancement : L¿Allemagne et la transition énergétique. Les élections de septembre donnent l¿occasion de dresser un bilan d¿étape, 6 ans après la décision de sortir du nucléaire. 6 ans plus tard, l¿énergie verte représente 30 % de l¿énergie produite dans le pays. . . Et on estime que 10 % de cette énergie est issue des coopératives citoyenne d¿énergie . . dont le nombre a été multiplié par douze en dix ans¿ La transition énergétique portée par les citoyens allemands c¿est un reportage de Sébastien Millard (prononcez MILARD) et David Philippot
((Lieu))
A chaque fois qu¿il utilise l¿électricité, cet habitant de Berlin paye son courant moins cher¿ 21 cts du kilowatt/heure contre 28 cts pour l¿allemand moyen¿sans compter la satisfaction de consommer vert¿
00:12-00:16 COURT !!!
Peter Malkowski - locataire et membre de la coopérative
H1¿ Par souci de l¿environnement. . . pour le préserver un peu¿
Peter habite dans cette résidence de 20 appartements¿ C¿est un immeuble d¿apparence banale en plein coeur de Berlin-Est mais la particularité se trouve sur le toit, 70 panneaux photovoltaiques fournissent l¿électricité à ses habitants¿ Un des 22 immeubles exploités dans la capitale par cette coopérative ¿. . 
00:34-00:51
Jeannette Abbrecht - Stromkreis eG
F¿ Il ne s¿agit pas d¿économiser des coûts mais d¿appliquer une idée. . celle qu¿on est autosuffisant. . qu¿on ne dépend de personne¿. C¿est l¿idée qu¿on a conçu soit même son logement et qu¿on gère son approvisionnement d¿énergie¿
L¿énergie produite par le soleil aboutit dans cette pièce au rez de chaussée¿
01:06-01:18
Peter Malkowski
H1¿Elle arrive par ce cable orange. . elle passe ensuite ici pour être convertie¿ Le compteur est là. . la moitié de la production sert à alimenter les logements dans la journée. . . l¿autre moitié va alimenter le réseau. . ¿
Bilan annuel pour cet immeuble : 7. 000 € de bénéfices qui sont réinvestis pour équiper d¿autres bâtiments. . . Un cercle vertueux soutenu par les autorités et les banques qui ont rendu le terrain fertile. . . 
01:30-01:43
Dimitri Pescia - Agora Energie wende
01:53-02:08
Rehfelde (Brandebourg)
Et la volonté aussi de sortir du charbon dans cette région productrice de lignite. . depuis 2011, des bénévoles investissent leur temps et leur argent pour développer leur coopérative. . Et l¿initiative a le vent dans le dos¿. leur dernière acquisition : deux éoliennes
02:09-02:27
Heinz Kuflewski - membre fondateur Rehfelde-Eigenergie eG
H2¿Pour nous la transition énergétique elle est rentable grâce à de telles installations. . Nous en récoltons les fruits grâce aux taux d¿intérêts et l¿argent profite surtout à notre commune¿ Cela finance des routes ou des écoles par exemple¿
C¿est d¿ailleurs dans l¿école du village que tout a commencé avec l¿installation de panneaux solaires sur le toit du gymnase. . L¿argent récolté a donc permis de financer l¿achat des éoliennes pour 10 millions d¿euros¿avant peut être un jour l¿espoir pour les 230 membres de la coopérative de racheter le réseau d¿énergie de la commune. . . 
David Philippot et Sébastien Millard

23/07/2017

Allemagne : la transition énergétique

Suite de notre série de reportages à l'approche des élections européennes. L'un des enjeux du scrutin du 26 mai prochain c'est bien sûr le climat. Les 28 Etats membres se sont engagés d'ici 2030 à utiliser un tiers d'énergies renouvelables. Le Portugal est l'un des pays en avance, puisque là-bas, au moins 56% de l'électricité produite provient d'une source renouvelable. Reportage à Braga, dans le Nord du Portugal.

JT 19h30

Dossier élections européennes : le Portugal et l'énergie renouvelable

En Wallonie, on prévoit la construction ou rénovation de plus d’1,2 millions unités de logements dans les prochaines années. A bxl, 50 % du bâti est et reste extrêmement énergivore. Selon certaines études, le secteur des bâtiments représente près de 30 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Derrière ces chiffres, une réalité défendue par certains, il faut et faudra se tourner de plus en plus vers l'éconstruction. Moins énergivore, plus respectueuse de l'environnement, des travailleurs et des habitants, elle permet aujourd'hui de mettre en avant une économie et une industrie locale, avec des matériaux renouvelables ou plus facilement renouvelables. L'écoconstruction, nouvel Eden pour l’avenir ? Comment amener le particulier à se tourner vers ce modèle, comment amener le secteur de la construction à se détourner de pratiques anciennes et, surtout, faut-il s'en détourner ? Les pouvoirs publics favorisent-ils ce modèle de développement et à quel prix construire ou rénover "éco" ? Nous en parlons avec nos invités, à l’occasion du Salon Batireno qui se tient à Namur dès le 16 octobre 2021. 

https://www.batireno.be/

L'écoconstruction, nouvel Eden pour l’avenir ?

Tendances Première : Le Dossier

Et c’est aussi ce que pense le député fédéral Ecolo, Samuel Cogolati. "Nous payons aujourd’hui le prix de l’inaction de 20 ans de gouvernements qui n’ont pas assez investi dans la transition énergétique, comme d’autres pays. Quand on compare la situation belge par rapport à la situation portugaise, espagnole, allemande… On voit qu’on est en retard dans développement de l’éolien, du photovoltaïque et de l’isolation de nos maisons", estime-t-il.

"Pour moi, la prolongation du nucléaire de 10 ans est une étape de franchie, il faut garantir la sécurité d’approvisionnement et essayer de maintenir les prix les plus bas possibles. Mais on ne peut pas se tourner les pouces pendant cette décennies. Il faut démultiplier les investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique dans la sobriété. C’est la raison pour laquelle notre gouvernement va quadrupler l’éolien offshore en mer du Nord. D’ici 2030, près de 40 % de notre électricité sera produite de la mer du Nord."

QR le débat

Samuel Cogolati : "Il faut investir dans le renouvelable"

Pour la députée fédérale MR Marie-Christine Marghem, il est "impossible de se passer du nucléaire". "J’ai installé plus de 1500 MW d’offshore en mer du Nord et même si on quadruple cette capacité en terre et en mer, si l’on couvre tous les toits de Belgique de panneaux solaires, nous n’arriverons pas à couvrir les besoins de la société à l’horizon 2050, lorsque nous devrons être neutres en carbone. Nous n’en couvririons que la moitié", affirme-t-elle.

Marie-Christine Marghem : "On ne peut pas se passer du nucléaire"

Pour le président de Défi François De Smet, "Nous sommes en train de sortir de l’idéologie nucléaire qui a bridé nos comportements durant 20 ans." "Ca ne veut pas dire que le nucléaire est la panacée, c’est un élément parmi d’autres. Il faut aussi du renouvelable, quadrupler l’offshore, travailler sur l’éolien et le photovoltaïque. Mais comment croire que d’ici 2035, quand nous n’aurons plus de réacteur nucléaire du tout et que nos besoins en électricité auront augmenté, on pourrait se passer du nucléaire ?" Pour lui, il faut mixer les différentes sources d’énergie.

François De Smet : "Il faut mixer les sources d'énergie"

Pour le directeur d’Edora (Fédération des énergies renouvelables) Fawaz Al Bitar, l’Europe pourrait "grandement" se passer du nucléaire "puisque les plans de la Commission européenne à l’horizon 2050 affirment que 50 % de l’approvisionnement en électricité proviendra de l’éolien et une grosse partie des 50 % restants de la production photovoltaïque", affirme-t-il. "Il ne reste donc qu’une proportion marginale de nucléaire. Mais ce qui m’inquiète, c’est la Belgique traîne dans le développement du renouvelable."

Fawaz Al Bitar : "L'Europe pourra grandement se passer de nucléaire"

La Belgique pourra-t-elle se passer du nucléaire d’ici 2035 ? La question était de nouveau abordée ce mercredi à l’occasion de l’émission spéciale dédiée à l’énergie et au climat.

"On sera prêt si on y travaille dès maintenant", promet le ministre wallon de l’Énergie et du Climat Philippe Henry (Ecolo) qui plaide pour une énergie 100% renouvelable. "À long terme, le renouvelable sera l’énergie la moins chère, et la seule énergie qui ne nous rendra pas dépendants d’autres pays et d’autres fournisseurs."

"Aujourd’hui d’ailleurs, les investissements dans le renouvelable sont beaucoup plus importants que dans le nucléaire. D’ailleurs les coûts du nucléaire augmentent alors que les coûts du solaire ont chuté de 90% ces 15 dernières années."

Philippe Henry (Ecolo) : "Nous pourrons nous passer du nucléaire en 2035"

Du côté de la députée fédérale MR Marie-Christine Marghem, la réponse est plus nuancée. "Nous aurons toujours besoin du nucléaire puisqu’il forme la base puissante, dense et économique et peu carbonée de la production dont nous avons besoin", affirme-t-elle. "Et je ne crois pas du tout que le renouvelable sera moins cher que le nucléaire sur le long terme en Belgique." D’autant que le renouvelable ne suffira pas à couvrir les besoins en énergie du pays selon elle. "Si vous comparez la Finlande qui a 5000 kilomètres de côtes qui installe des éoliennes tout au long avec 5 millions d’habitants et la petite Belgique qui n’a que 67 kilomètres de côtes pour 11 millions d’habitants dans une situation venteuse qui est beaucoup moins favorable, ce n’est pas possible. Malheureusement, même les éoliennes en mer du Nord qui sont les plus rentables fonctionnent moins de 40% du temps sur une année, donc moins de 4000 heures sur une année."

Marie-Christine Marghem (MR) ne croit pas au 100% renouvelable

Pour le député fédéral PS Malik Ben Achour, la solution n’est pas de choisir un type d’énergie mais de faire un mix. "L’objectif est de proposer des prix attractifs, une disponibilité de l’électricité et du zéro carbone. Le problème du renouvelable, c’est son intermittence effectivement. Le nucléaire est bien l’énergie la moins carbonée mais son problème, ce sont les déchets qui ont une durée de vie de 300.000 ans et dont le coût de stockage se chiffre en milliard", explique-t-il.

"Le nucléaire tel qu’on le connaît devrait nous aider à aller jusqu’en 2040 au moins. Dans l’intervalle, nous devons mettre le renouvelable au maximum et poursuivre le travail de recherche dans le nucléaire du futur. Du nucléaire qui devra produire beaucoup moins de déchets et pour lequel le gouvernement fédéral investit 100 millions d’euros sur 4 ans."

Pour Malik Ben Achour (PS), il faut mixer le nucléaire et le renouvelable

"Moi j’ai toujours été contre le nucléaires à cause de ces déchets dont on ne sait pas quoi faire", réagit le député wallon Jean-Luc Crucke (Les Engagés). "Mais il faut être réaliste : nous ne pouvons pas nous en passer à l’heure actuelle." Pour lui, il faut commencer par réduire sa consommation d’énergie et développer les énergies alternatives (hydrogène, biomasses) et développer les durables (solaire, aérien) pour pouvoir quitter les énergies fossiles le plus rapidement possible.

Jean-Luc Crucke (Les Engagés) estime que l'on ne peut pas se passer du nucléaire actuellement

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renouvelable

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JT 13h

Allemagne : la transition énergétique
23/07/2017

Dossier élections européennes : le Portugal et l'énergie renouvelable
JT 19h30

Tendances Première : Le Dossier
L'écoconstruction, nouvel Eden pour l’avenir ?

Samuel Cogolati : "Il faut investir dans le renouvelable"
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Marie-Christine Marghem : "On ne peut pas se passer du nucléaire"
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Marie-Christine Marghem (MR) ne croit pas au 100% renouvelable
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Pour Malik Ben Achour (PS), il faut mixer le nucléaire et le renouvelable
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Jean-Luc Crucke (Les Engagés) estime que l'on ne peut pas se passer du nucléaire actuellement
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renouvelable

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