renaissance

Ce samedi 9 février à 22h55 sur La Deux, un extrait du ballet "Cendrillon" de Sergueï Prokofieve, interprété par le ballet du Bolchoï.

Le Meilleur du Classique

La renaissance du Bolchoï

Né aux alentours de 1450, contemporain de Leonard de Vinci, a été un créateur à l’imagination débordante, le peintre des jardins les plus extraordinaires comme des enfers les plus effrayants. Notable respecté de Bois-le-Duc, sa ville natale qu’il ne quitta pratiquement jamais, homme de foi il a été surnommé le “faiseur de diables”. Que lui a valu cette aura? “Jérôme BOSCH, le diable aux ailes d’ange”, film de Eve Ramboz et Nathalie Plicot, propose une analyse attentive et animée de l’oeuvre de ce peintre, sans doute le plus fascinant et mystérieux de la Renaissance, entre Moyen-Âge et humanisme.

JÉRÔME BOSCH, LE DIABLE AUX AILES D'ANGE

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes en 1503. Depuis une vingtaine d’année, un certain Johann Burchard, clerc des cérémonies à la cour pontificale, est chargé de surveiller l'application du protocole et des procédures. Il tient un journal des événements, heure par heure, se déroulant au Vatican. Il note à propos de la mort d’Alexandre VI : 
« Le samedi matin, le 12 août, le pape se sentit mal, et à 3 heures de l'après-midi il devint fiévreux. […] Tôt le 17 août, on lui donna des médicaments mais son état empira et à 6 heures le lendemain matin, il fit ses dernières confessions à Don Pietro Gamboa, l'évêque de Carinola, qui a ensuite célébré la messe en présence de Sa Sainteté. Après s'être communié, il donna au pape l'hostie et continua la messe. À la dernière heure, l'évêque lui donna l'extrême-onction et il mourut en présence des cardinaux et serviteurs qui étaient là. Son corps avait tellement enflé qu'on ne put le mettre dans le cercueil qu'on lui destinait. On le roula ainsi provisoirement dans un tapis, pendant que ses appartements furent livrés au pillage. »
Alexandre VI, l’un des plus sulfureux représentants de la famille la plus scandaleuse de la Renaissance italienne, avec son fils César et sa fille Lucrèce, les Borgia.

LES BORGIA, LA POURPRE ET LE SANG

Né au tout début du 17e siècle, entre la Renaissance et l’art baroque dans l’Orfeo de Monteverdi, le Bel Canto plonge ses racines dans la tragédie antique. Jean-Marc ONKELINX, musicologue-conférencier, professeur d’histoire de la  musique, nous propose nous invite à redécouvrir l’histoire du « beau chant », de Mozart à Puccini, de Rossini à Verdi pour comprendre l’impact qu’il a eu sur l’opéra et la manière dont aujourd’hui encore nous écoutons la musique classique.

LE BEL CANTO, DE MONTEVERDI À VERDI

Coup d’œil à présent sur l'une des œuvres emblématiques de Rubens. Son célèbre autoportrait est à nouveau visible à Anvers, après une restauration en profondeur. Pendant un an, l'Institut royal du Patrimoine artistique y a travaillé. Les experts ont, par exemple, utilisé la technologie infrarouge pour faire ressortir le tableau original. 10 couches différentes de peinture ont été ajoutées au fil des ans. La toile a donc bénéficié d'un bon petit lifting !

JT 13h

Rubens : renaissance d'un autoportrait

Vincent Pomarède, directeur de la programmation culturelle du Louvre et co-commissaire de l’exposition Viva Roma à la Boverie : La Boverie en collaboration avec Le Louvre présente jusqu’au 26 août Viva Roma, une exposition au titre attrayant qui dévoile le regard des artistes sur la Ville éternelle à partir du 17e siècle. Le voyage à Rome est recommandé par les maîtres et les académies pour découvrir les témoignages de l’antiquité romaine et les artistes de la Renaissance, Raphaël, Michel-Ange, Le Bernin

Vincent Pomarède co-commissaire de l’exposition Viva Roma

Au moulin de Thimougies, dans la région de Tournai, des travaux de reconstruction viennent de commencer. Les habitants se sont battus pendant 10 ans pour donner une nouvelle vie à l'édifice.

Tournaisis : un moulin joue les phénix

On parle déjà d'elle comme de l'"exposition du siècle". 500 ans après la mort de Léonard De Vinci, le Musée du Louvre inaugure la plus grande exposition jamais mise sur pied autour de l'oeuvre du génie de la Renaissance. Léonard De Vinci, ce n'est pas que la Joconde. On part à la découverte du monde de Léonard De Vinci.

JT 19h30

Louvre : exposition pour les 500 ans de la mort de Léonard De Vinci

Imaginez vous un tableau d'une vingtaine de centimètres à peine, retrouvé dans une cuisine et vendu aux enchères pour 24 millions d'euros ! L'oeuvre est certes petite, mais très rare. On l'a doit au peintre italien Cimabue, l'un des maîtres de la pré-renaissance Italienne.

Un très rare tableau primitif de l'Italien Cimabue adjugé à 24 millions d'euros

Pour vous, Sheila, c'est L'école est finie ou Spacer ? Certes, mais vous n'avez peut-être pas cerné l'ampleur de la nébuleuse dans laquelle gravite cette femme étonnante !
Sheila croit à la réincarnation ! Elle a d'ailleurs pratiqué à plusieurs reprises le Rebirth (Renaissance) technique qu'elle a expérimentée avec le physicien Patrick Drouot et qui permet, par le biais d'une mise en condition très particulière, d'entreprendre un étonnant voyage intérieur.

69 minutes sans chichis avec Sheila

Les vies antérieures de Sheila : des révélations interpellantes !

Ce 15 septembre 2020, juste après le journal de 18h00, l'équipe de la rédaction de TV Lux diffusera un magazine consacré au chantier de rénovation de la Tour de la Famenne (nationale 4, commune de Marche-en-Famenne). Ainsi, notre consoeur journaliste de la télé locale, Samira Boudou, était l'invitée de Philippe Lorain ce mardi vers 7h20.

Luxembourg Matin

La renaissance de la Tour de la Famenne

Si l'amour est le moteur de l'être humain, son expression comme sa place ont souvent varié dans le temps.

The Love Experiment

L'amour à travers les âges

Nous sommes en 1548. Dans son ouvrage « Dialogo della Pintura », le peintre et écrivain Paolo Pino défend la supériorité de la peinture vénitienne sur la peinture florentine. Il en veut pour preuve, notamment le travail d’un artiste qu’il nomme Giorgione, surnom qui signifie « Grand Georges ». On ignore le véritable patronyme du peintre mais ses contemporains l'appelaient Zorzi. Dans son célèbre recueil biographique « Les Vies des meilleurs peintres , sculpteurs et architectes », qui paraît au milieu du XVIe siècle, Giorgio Vasari nous en dit un peu plus. Il écrit : « Pendant que Florence acquérait tant de gloire par les travaux de Vinci, Venise de son côté s'illustrait par le talent de l'un de ses citoyens, qui laissait bien loin de lui les Bellini, si estimés de leurs compatriotes, et tous les artistes qui l'avaient précédé dans cette ville. Cet homme fut Giorgio, né à Castelfranco, dans l'état de Trévise, l'an 1478, sous le dogat de Giovan Mozzenico, frère du doge Piero. Giorgio fut plus tard surnommé Giorgione, à cause tout à la fois de sa haute stature et de son grand mérite. Élevé à Venise, il montra toujours, malgré son humble extraction, les manières les plus élégantes et les plus distinguées. Adonné aux aventures amoureuses, passionné pour la musique, ses chants et son luth le faisaient rechercher pour les concerts et les parties de plaisir de la noblesse vénitienne. » Mais, Giorgione, aussi célèbre soit-il dans cette Venise de la Renaissance, n’est pas le seul représentant de cette riche et féconde page de l’histoire de l’art. En quoi la République de Venise est-elle inoubliable en la matière ? Cela valait bien une émission en deux parties avec Anne Hustache… Invitée : Anne Hustache, historienne de l’art. #peinture

Venise , Art et renaissance ½

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes au tout début des années 1570, à Venise. Deux ans après qu’un incendie, dans leur réfectoire, a détruit une peinture du Titien représentant la Cène, c’est-à-dire le dernier repas que le Christ partage avec ses apôtres, les moines dominicains de l'église Santi Giovanni e Paolo passent une commande à celui que l’on appelle Véronèse. L’artiste âgé d’une quarantaine d’années, à la notoriété bien installée, ne va pas lésiner sur les moyens et finit par livrer une immense toile de treize mètres de long. On peut y voir Jésus entouré de personnages pour le moins étonnants : hallebardiers, maître d'hôtel, cuisiniers vêtus à la mode du XVIe siècle. Un personnel non mentionné dans les Évangiles. De plus, nous ne sommes pas dans une auberge de Palestine mais dans un riche palais d’inspiration néo-antique. Shocking ! Le peintre est sommé de s'expliquer devant le tribunal du Saint-Office le 18 juillet 1573. Quelle sera sa défense ? Nous l’apprendrons en suivant le deuxième épisode de notre diptyque « Venise, art et Renaissance » …Invitée : Anne Hustache

Venise Art et Renaissance 2/2

Nous sommes en 1516, en Italie. Cette année-là, paraît, pour la première fois, un poème épique intitulé « Orlando furioso » (Roland furieux). Il comporte 46 chants et compte 38 736 vers. Composé par Ludovico Ariosto, que l’on appellera « l'Arioste », née quarante-deux ans plus tôt, près Bologne, un noble, désargenté, travaillant au service de la puissante famille d’Este. « Orlando furioso », reprend le cadre des légendes gravitant autour de Charlemagne, de ses barons et des luttes opposant chrétiens et Sarrasins. Il met en scène, notamment, Roland, le prétendu neveu de Charlemagne, qui est saisi d'une véritable furie amoureuse pour une jeune femme nommée Angélique. On est dans l’esprit chevaleresque, mais l’Arioste y ajoute beaucoup d’ironie, de burlesque même, amenant un grand nombre de personnages troubler le cours du récit. Dès sa première parution, l’œuvre connaît un succès foudroyant dans toute l'Europe et exerce une forte influence sur la littérature de la Renaissance. Guerres et amours, chevaliers et magie, femmes et hommes à égalité : que nous dit de son époque cette épopée virevoltante. De quelle manière est-elle l’héritière d’autres récits comme la fameuse « Chanson de Roland » ? En quoi nous annonce-t-elle le genre de l’Heroic Fantasy ? Invité : Daniel Mangano, traducteur et interprète. Sujets évoqués : Orlando furioso, Roland furieux, Ludovico Ariosto, Arioste , Bologne, Charlemagne, chrétiens, Sarrasins, Angélique, Renaissance

De Roland à Orlando, le récit chevaleresque s’émancipe

Destination Ostende, pour du tourisme musical en Belgique sur les traces de Marvin Gaye. En 1979, après son 2e divorce, le musicien s’isole et noie sa tristesse dans l’alcool et la drogue. Un nouvel espoir grâce à Freddy Cousaert, un producteur de musique belge, apprenant que son idole Marvin Gaye est à Londres en mauvaise posture, il lui propose de venir s’installer chez lui, dans la petite ville côtière d’Ostende. Loin des tentations et des dissensions familiales, le musicien renaît peu à peu de ses cendres. Au cours des 18 mois passés en Belgique, il se remet au sport, effectue de longues promenades au bord de la mer du Nord et parvient à reprendre le contrôle de sa consommation de drogue. Pour suivre ses traces, en arrivant à Ostende, prenez le temps de vous balader le long de la Promenade Albert 1er, sur la digue, et vous découvrirez différents lieux que fréquentait Marvin Gaye comme l’hôtel Mercury que tenait Freddy Cousaert. Mais aussi la salle de sport Koninklijke Stallingen où Marvin s’était remis à la boxe. Une salle qui ne semble pas avoir vraiment changé depuis… La Résidence Jane, au 4e étage de laquelle il résida pendant un an et où il écrira ''Sexual Healing'' et où une plaque commémorative a été apposée. La taverne Floride ou encore le casino, le Kursaal, dans le hall duquel trône une statue de l’artiste jouant du piano. Marvin Gaye y jouera le 4 juillet 1981 devant une salle à moitié vide avant que l’album ''Midnight Love'' ne se vende à 2 millions d’exemplaires et lui offre un Grammy Award. --- Véritable invitation au voyage, Erik Lenoir revient sur les endroits à ne pas manquer pour tout amateur de rock en vacances : du célèbre passage pour piéton d’Abbey Road à la statue de Freddie Mercury à Montreux, les lieux marqués par l’empreinte des plus grands sont autant d’occasion de raconter l’histoire de ceux qui en sont à l’origine. Le jeudi à 8h45 dans Coffee on the Rocks sur Classic 21 votre radio rock'n'pop.

Ostende, la ville de la renaissance pour Marvin Gaye

Rock-Trotter

Nous sommes vers l’an trente avant notre ère. Virgile, poète latin contemporain de la fin de la République romaine et du début du règne de l'empereur Auguste, termine un texte consacré à l’agriculture. Il écrit : « Oui, c’est le printemps qui pare les bosquets de leur feuillage, le printemps qui pare les forêts. Au printemps, les terres se gonflent et réclament les semences génératrices. Alors le Père tout puissant, l’Ether descend en pluies fécondantes dans le sein de son épouse prolifique et, uni dans une puissante étreinte à son corps puissant, vivifie tous les embryons. Alors les oiseaux mélodieux font résonner les buissons écartés, et le bétail réclame Vénus à dates fixes. La terre nourricière est en gésine (sur le point d’accoucher), et, aux souffles tièdes de Zéphyr, les champs ouvrent leur sein. » Marqueur social et culturel essentiel en Occident, le printemps nous ramène à une époque où les humains et la nature étaient liés par le même ordre des choses. Or, si les grands hivers et les étés torrides ont leurs chroniqueurs, le printemps, symbole de renaissance et d’espoir, a laissé moins de traces dans les sources. À l’heure où le rythme des saisons semble avoir perdu la boussole, où les enjeux climatiques et environnementaux occupent les esprits : que reste-t-il de « l’éternel et vert printemps » ? Avec nous : François Walter, professeur honoraire à l’Université de Lausanne. « Désir de printemps – Histoire sensible d’une saison » éditions Payot. Sujets traités : Printemps,Virgile, empereur Auguste, République romaine,oiseaux, terre, Zéphyr, renaissance

Printemps d’hier et d’aujourd’hui

Nous sommes vers 1520, en Toscane. C’est à cette époque que serait né un certain Giorgio Del Giglio. Notre homme qui a la plume aisée, prétend avoir été soldat, ambassadeur, espion, interprète ou encore marchand d’esclaves. Et même esclave lui-même. Il aurait manœuvré pour le compte des Médicis mais aussi passé plus de dix ans dans l’Empire Ottoman, au service de Soliman le Magnifique. Il se serait converti à l’Islam avant de redevenir un bon chrétien. Il aurait sillonné le Proche et le Moyen-Orient et, si l’on en croit ses écrits, poussé jusqu’en Chine. Qui était Giorgio Del Giglio, un homme de la Renaissance, érudit, passeur de frontières, toujours en quête d’identité, soucieux de réconcilier les mondes ? Ou plus tristement … un imposteur ? Invitée : Florence Buttay, maîtresse de conférences en histoire moderne à l’université Bordeaux Montaigne, auteure de « Histoires véridiques de l'imposteur Giorgio Del Giglio, qui renia la foi chrétienne et prétendit servir Soliman le Magnifique. Sujets traités : Giorgio Del Giglio, Toscane, esclave, Médicis, Empire Ottoman, Soliman le Magnifique, Islam, chrétien, Moyen-Orient , Renaissance, imposteur

Giorgio Del Giglio, un imposteur qui renia la foi chrétienne et prétendit servir Soliman La Magnifique

Un Jour dans l'HIstoire

Nous sommes au début du XVIe siècle, au cœur des guerres d’Italie. Giovanni Battista Tedaldi, chroniqueur de son temps, note : « Le seigneur Jean de Médicis, en raison de sa valeur, avait désormais un tel crédit et une telle réputation auprès de tous les grands hommes de guerre que lorsqu’il prenait la parole dans un réunion, il conduisait la plupart des autres à suivre son opinion à lui … » Quelques années plus tard, au milieu du siècle, Benedetto Varchi, dan son « Histoire florentine », écrit à propos du même Médicis : « La vertu de ce chevalier fut tellement étrange et différente de celle qu’on trouve chez tout autre guerrier, que beaucoup l’appelaient plutôt bestialité et bizarrerie que valeur. Bien que durant ses dernières années, comme son orgueil et sa cruauté l’avaient rendu extrêmement détestable et terrible, il eût cherché à y porter remède. » Machiavel, le parfait contemporain du chevalier en question, rappelle que « Chacun tient le seigneur Jean pour un chef plein d’audaces et d’impétuosité, aux vastes conceptions, capable des plus grands partis ». Qui était Jean de Médicis que l’on nommera, après sa mort, Jean des Bandes Noires (Giovanni delle Bande Nere) ? Un condottiere, c’est- à-dire un chef militaire au service des cités-Etats ou des principautés. Les condottieres, des hommes de guerre qui entretenaient des compagnies de mercenaires louées pour leurs qualités militaires et craintes pour les risques qu’elles pouvaient faire courir aux Etats. Jean des Bandes Noires fut l’un d’entre eux, le plus fameux, peut-être. Il meurt à vingt-huit ans, c’est peu, mais suffisant pour bâtir une légende. De quelle manière cette légende s’est-elle construite ? Plongeons-nous dans l’Italie de la Renaissance… Invitée : Florence Alazard, maîtresse de conférences à l’Université de Tours. « Jean des Bandes noires – Un condottière dans les guerres d’Italie » ; Passé/Composés. Sujets traités : Jean de Médicis, Benedetto Varchi, Florence , Machiavel, Jean des Bandes Noires , Chevalier, condottiere, chef, militaire, Renaissance

Jean des Bandes Noires : le dernier grand condottière

Déclic : la Venus de Botticelli devient influenceuse digitale (LP 02/05/2023)

Albrecht Dürer : autobiographie en image Nous sommes en 1508, à Nuremberg, cité artistique et berceau de l’Humanisme dans le Saint-Empire. Christoph von Scheurl, juriste et diplomate, écrit : « Que dois-je dire au demeurant du Nurembergeois Albrecht Dürer qui de l'avis général occupe en notre siècle le plus haut rang tant en peinture qu'en sculpture ? Alors qu'il était récemment en Italie où j'ai souvent servi d'interprète, il a été salué par les artistes de Venise et de Bologne comme un deuxième Apelle (Apelle de Cos est un peintre grec du Ve siècle avant notre ère). Les Allemands qui résident à Venise font remarquer que le tableau le plus réussi de la ville a été exécuté par lui, celui où il a représenté l'empereur si précisément que seul le souffle semble lui manquer. Trois tableaux décorent aussi la très sainte église de Wittenberg près de l'autel. Avec ces trois peintures, il pensait pouvoir rivaliser avec Apelle. Comme chez nous, ces anciens peintres habités par une nature joyeuse — comme d'ailleurs tous les gens instruits — notre Albrecht est aussi social amical, aimable et très droit, ce qui explique qu'il soit très apprécié par les hommes les plus remarquables et aimé par-dessus tout comme un frère par Willibald Pirckheimer, un homme hautement instruit en grec et en latin, un orateur remarquable membre du conseil de la ville et chef militaire ». En 1508, il reste vingt années à vivre à Albrecht Dürer. Le peintre est reconnu internationalement, il est un personnage en vue dans sa ville, adoubé par les plus hautes sphères du pouvoir et l’auteur d’une sorte d’autobiographie en images qui le cache plus qu’elle ne le révèle. A quoi est due la fascination qu’exerce encore aujourd’hui l’œuvre de Dürer ?Invitée : Anne Hustache, historienne de l’art Sujets traités : 15e siècle, 16e siècle, Albrecht Dürer, peinture, gravure, dessein, Saint-Empire germanique, Apelle de Cos, Nuremberg, renaissance

Albrecht Dürer : autobiographie en image

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