Le procureur général espagnol a suggéré lundi que l'arrestation du président régional catalan Carles Puigdemont, déterminé à organiser un référendum d'autodétermination interdit par la justice, restait une option, même si elle n'était pas envisagée dans l'immédiat.  "Légalement les conditions pourraient être réunies" pour son arrestation, a affirmé José Manuel Maza sur la radio Onda Cero. "C'est une décision qui est possible, mais nous n'avons pour l'instant pas considéré que nous devions la prendre", a-t-il ajouté en réponse à une question sur ce point.

Catalogne: images de Carles Puigdemont lors d'un meeting à Gérone, ce 18 septembre

Les forces de l'ordre espagnoles devaient tenter mardi de "neutraliser" les bureaux de vote prévus pour le référendum d'autodétermination interdit en Catalogne, cœur du dispositif, alors que le chef du gouvernement Mariano Rajoy, attendu à Washington, cherche des soutiens internationaux.

Barcelone: réunion du gouvernement régional catalan ce 26 septembre

Le chef de l'exécutif catalan, Carles Puigdemont, a convoqué une réunion de crise du gouvernement ce lundi matin à 10h30 à huis clos, rapportent des médias espagnols. Pour organiser la déclaration d'indépendance? Le chef du gouvernement catalan a en effet ouvert la voie dimanche à une proclamation d'indépendance, au soir du référendum d'autodétermination interdit par Madrid, que la police espagnole a tout fait pour empêcher.

Arrivée et réunion du gouvernement catalan ce lundi, le lendemain du référendum

Des centaines de personnes se sont rassemblées vers midi sur la place Saint Jaume, en face du palais de la generalitat. elles protestaient contre la violence dont a usé les forces de l'ordre du gouvernement central hier lors du référendum. les membres du gouvernement régional, avec en tête Carles Puigdemont, ainsi que la maire de Barcelone, étaient présent.

Barcelone et Tarragone: manifestations de protestation contre la violence ayant eu lieu hier

Le président de la Catalogne Carles Puigdemont a annoncé mardi sa volonté de déclarer l'indépendance de la Catalogne lors d'un discours prononcé devant le parlement de la communauté autonome espagnole. Il a dans la foulée lancé un appel au dialogue avec Madrid, demandant une médiation internationale. Les dirigeants indépendantistes ont apposé leurs signatures à une déclaration d'indépendance unilatérale. Celle-ci est néanmoins "suspendue" dans l'attente d'un dialogue avec Madrid.

Catalogne: signatures de la déclaration d'indépendance catalane (signée mais néanmoins "suspendue")

Une juge de l'Audience nationale espagnole a ordonné lundi le placement en détention préventive des chefs des deux plus importantes associations indépendantistes catalanes, inculpés de sédition, a-t-on appris de sources judiciaires. Jordi Sánchez et Jordi Cuixart, qui comparaissaient lundi pour la deuxième fois devant ce tribunal chargé notamment des affaires de sécurité nationale, sont inculpés de sédition pour avoir convoqué et encouragé des centaines de manifestants le 20 septembre, empêchant durant des heures la sortie d'agents de la police nationale qui perquisitionnaient des bureaux du gouvernement catalan à Barcelone.

Catalogne: réunion du gouvernement régional catalan ce 17 octobre

Un rassemblement a eu lieu à Barcelone en soutien à Jordi Sánchez et Jordi Cuixart, qui comparaissaient lundi pour la deuxième fois devant ce tribunal chargé notamment des affaires de sécurité nationale. Ils sont inculpés de sédition pour avoir convoqué et encouragé des centaines de manifestants le 20 septembre, empêchant durant des heures la sortie d'agents de la police nationale qui perquisitionnaient des bureaux du gouvernement catalan à Barcelone. Carles Puigdemont, le président du gouvernement régional catalan, était aussi présent à ce rassemblement.

Barcelone: rassemblement de soutien aux deux chefs indépendantistes arrêtés

Le président séparatiste catalan Carles Puigdemont a décliné mercredi l'offre de s'exprimer devant le Sénat espagnol, à la veille du vote par cette assemblée d'une mise sous tutelle de la Catalogne, a-t-on appris auprès du gouvernement régional. "Le président Puigdemont ne se rendra pas jeudi au Sénat", a indiqué un porte-parole de la présidence, précisant qu'il s'agissait là d'une réponse à l'intention du gouvernement espagnol de suspendre l'autonomie de la région catalane en vertu de l'article 155 de la Constitution espagnole.

Les ministres du gouvernement catalan arrivent à la Generalitat pour une réunion

Le gouvernement espagnol devrait obtenir vendredi le feu vert du Sénat pour prendre le contrôle de la Catalogne, une mesure sans précédent en 40 ans de démocratie à laquelle les séparatistes pourraient répliquer par une déclaration d'indépendance. Face aux menaces de sécession proférées par les indépendantistes, les mesures envisagées par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy sont désormais drastiques: destitution de l'exécutif indépendantiste de la région, mise sous tutelle de sa police, de son Parlement et de ses médias publics pendant une période pouvant durer six mois, avant des élections régionales en 2018. Le président catalan, l'indépendantiste Carles Puigdemont, a déjà lancé que ces mesures cachaient en fait "l'intention vengeresse" de l'Etat contre la région insoumise.

Catalogne: arrivée de Carles Puigdemont à la "Generalitat" de Barcelone, ce vendredi matin

Le chef du gouvernement cental Mariano Rajoy pourrait ainsi obtenir le pouvoir de destituer l'exécutif indépendantiste catalan et de mettre sous tutelle de sa police, son Parlement, ses médias publics, pour six mois, le temps d'organiser dans la région des élections qui remettent tout à plat, début 2018. 
Jeudi,  le président de la région catalane Carles Puigdemont a renoncé à organiser des élections régionales anticipées. Il avoue cependant avoir envisagé cette option - la réponse de Madrid aurait sans doute été plus clémente - mais faute de garanties suffisantes du gouvernement central, il a choisi de ne pas choisir. Conséquence: l'un de ses ministres a annoncé sa démission ce vendredi.

Barcelone: arrivée de Carles Puigdemont au parlement catalan, ce vendredi matin

Carles Puigdemont: "je ne suis pas ici pour demander l'asile politique" (anglais)

Extrait de la déclaration de l'ex-président catalan Carles Puigdemont à Bruxelles, ce 31 octobre.

Carles Puigdemont: "J'insiste, c'est un sujet européen" (français)

Carles Puigdemont: "Je ne suis pas ici pour faire de la politique belge" (français)

Carles Puigdemont a fait une déclaration à Bruxelles, ce 31 octobre.

L'ex-président catalan marche dans les rues de Bruxelles avant sa conférence de presse

Puigdemont sur sa candidature aux élections de décembre

Puigdemont et sa position face à la justice

Puigdemont n a rencontré aucun homme politique belge

Le président déchu du gouvernement catalan Carles Puigdemont et ses quatre ex-ministres ont été placés dimanche sous mandat d'arrêt par un juge d'instruction bruxellois. Ils ont ensuite été libérés sous conditions parce que ce dernier "a considéré que le risque de fuite de ces personnes n'était pas suffisamment présent. Ils doivent résider à une adresse fixe" que le juge d'instruction doit connaître, "se manifester à l'ensemble des actes de la procédure de manière personnelle et répondre aux invitations de la police" précise le parquet. Carles Puigdemont et ses ex-ministres sont sous le coup d'un mandat d'arrêt européen délivré par la justice espagnole pour sédition, rébellion et détournement de fonds. Interview de Sarah Heinderyckx

puigdemont

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