La prise d’otages de Tilff en septembre 1989, marque un tournant dans la l’histoire policière belge. Lorsqu’un banquier et sa famille sont braqués par trois malfrats, parmi lesquels le truand français Philippe Delaire, les forces de l’ordre traitent l’affaire avec un mélange de vieilles recettes et de nouvelles méthodes. D’un côté, l’interlocuteur des bandits est un flic à l’ancienne qu’ils connaissent, qui psychologise. De l’autre, les autorités utilisent les télévisions. Elles font croire aux malfaiteurs qu’elles ne savent rien, alors que la planque dans laquelle ils ont prévu de se cacher une fois la rançon remise est déjà sous surveillance.

Prise d'otages de Tilff : Epilogue

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Dans une villa de Tilff, près de Liège, la famille d’un banquier est retenue en otage par trois malfrats déterminés et armés jusqu’aux dents. Parmi eux, Philippe Delaire, ennemi public n°1 en France. Un dialogue s’installe par téléphone entre le truand français et Jacques Léonard, commissaire à la PJ de Liège, le seul "flic" avec lequel Delaire accepte de discuter. Ce dialogue va durer 5 jours. Soit jusqu’à la libération des otages, le suicide de Philippe Delaire et l’arrestation de ses complices. Ces conversations téléphoniques, seul lien entre la villa de Tilff et le monde extérieur, ont été enregistrées par les autorités. Elles constituent la bande son exceptionnelle de ce documentaire. Quelques mois après les faits, Jacques Léonard, l’homme qui a mené les négociations, a également accepté de revenir sur ce long dialogue. Cathy Delaire apporte quant à elle un éclairage sur la jeunesse, la vie, le caractère de son frère.

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La prise d'otages de Tilff

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