Nous sommes le 14 avril 1865. Au théâtre Ford à Washington. Ce soir-là, on y donne une comédie anglaise « Our American cousin ». La représentation est exceptionnelle car dans le public, il y a une spectateur exceptionnel, le président en personne : Abraham Lincoln. Nous sommes quelques jours après le fin « officielle » de la Guerre de Sécession et la maison blanche veut montrer une image d’apaisement. D’apaisement, il n’y en aura point ce soir-là. Il est 22h15 lorsqu’un un sympathisant sudiste,  John Wilkes Booth, s'introduit derrière Lincoln et lui tire une balle à bout portant derrière la tête, au niveau de la nuque. Le 16e président des Etats-Unis d’Amérique meurt le matin du lendemain.

ABRAHAM LINCOLN

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes le 30 avril 1789, au Federal Hall de New York. C’est là, dans cette ville choisie pour servir de capitale provisoire, que le premier président des Etats-Unis d’Amérique prend officiellement ses fonctions de chef du pouvoir exécutif. Après avoir été désigné le 4 mars précédent, à l’unanimité par le collège électoral, il prête maintenant serment de fidélité sur la Bible. Il s’appelait George Washington.

GEORGES WASHINGTON

Nous sommes le 25 septembre 1798. A Mount Vernon, résidence de George Washington, premier président des États-Unis, dans l'État de Virginie. Le président écrit à un pasteur lui ayant envoyé des preuves de conspiration : Monsieur, je vous dois bien des excuses pour ne vous avoir pas remercié pour le livre que vous avez eu la bonté de m’envoyer. J’ai entendu beaucoup de chose au sujet du plan néfaste et dangereux, ainsi que des doctrines des Illuminati, mais je ne connaissais pas ce livre avant votre envoi. Ce qui m’autorise à ajouter quelque chose aujourd’hui : c’est que je souhaite corriger une erreur que vous avez commise, au sujet de ma présidence des loges anglaises dans ce pays. Le fait est que je n’en préside aucune, et que je ne me  suis plus rendu en loge, sinon une fois ou deux, au cours des trente dernières années. En dépit de cela, je crois qu’aucune des loges de ce pays ne se trouvent contaminées par les principes attribués à la Société des Illuminati ».

LES ILLUMINATI

Nous sommes le 4 juillet 1826, à Monticelli, en Virginie. Il est une heure de l’après-midi lorsque le troisième président des Etats-Unis d’Amérique, Thomas Jefferson, meurt  à l'âge de 83 ans. Son destin a voulu que cela se passe exactement 50 ans après la signature de la Déclaration d'Indépendance, dont il était le père. John Adams, lui aussi acteur majeur de la Révolution américaine, s'éteint le même jour, quelques heures après son ami. Les derniers mots de Jefferson, dit-on, auraient été « Sommes-nous déjà le 4 ? » . Ceux de John Adams : « Thomas Jefferson vit-il toujours ? »

THOMAS JEFFERSON

Nous sommes en novembre 1872 aux Etats-Unis. C’est une période d’élections : il s’agit de choisir le dix-neuvième président. Qui,  du sortant républicain Ulysses S. Grant ou du démocrate Horace Greeley,  va l’emporter. Ah, j’oubliais James Black, candidat de Parti de la prohibition et le représentant du Parti pour l’égalité des droits … ou plutôt LA représente …  Victoria Woodhull. C’est une première dans l’histoire des présentielles américaines : une femme dans la course ! Et qui soutient des idées progressistes en plus « ce n’est pas la grande richesse de quelques individus qui prouve qu’un pays est prospère, dit-elle, mais bien la richesse équitablement distribuée entre les gens ».  Cerise sur le gâteau, elle est pour l’amour libre ! «Madame Satan », « Méchante Woodhull », « terrible sirène », on l’insulte, « The prostitute who ran for president » (la prostituée qui voulait être présidente). « J’annonce ma candidature aux élections présidentielles et j’anticipe les critiques aussi défavorables soient-elles. Je suis sûre que ma sincérité ne sera pas mise en doute ». La bataille sera rude. Ce n’est pas gâcher le suspens que de souligner que Victoria Woodhull ne sera pas élue, elle,  qui au soir de sa défaite, aurait dit « un jour, une femme dirigera ce pays ».

PREMIÈRE FEMME CANDIDATE À LA PRÉSIDENTIELLE AUX USA

Nous sommes le 8 novembre 1932, dans une demeure new yorkaise située dans la partie Est de la 65e avenue, en pleine effervescence. C’est là qu’une famille au grand complet, quelques amis proches et plusieurs journalistes, attendent, avec un mélange d’anxiété et de confiance, les résultats de l’élection présidentielle. Peu avant minuit, ils tombent : Franklin Delano Roosevelt est élu avec 57% des suffrages. Près de 23 millions d’Américains ont voté pour lui. C’est la fin de 12 ans de règne républicain. Aux côtés du futur président, se tient celle qui l’accompagne, pour le meilleur et pour le pire, depuis 27 ans : Eleanor Roosevelt.

ELEONOR ROOSVELT 

Nous sommes en juin 1963. Quelques mois avant sa mort, alors qu’il est en route pour Berlin où il va dénoncer la construction de ce qu’il appellera « le mur de la honte », John Fitzgerald Kennedy passe quatre jours en Irlande, la terre de ses ancêtres. Accueilli par des chorales et des cérémonies, celui que l’on a surnommé Jack prononcera un discours qu’il conclura par ses mots « il aura fallu cent quinze ans pour faire ce voyage, et six mille miles, et trois générations, mais je suis fier d’être là. » Cent quinze ans pour échapper à la misère la plus noire et devenir le trente cinquième président américain, c’est cette histoire que nous vous racontons, aujourd’hui.

JOHN F. KENNEDY

Nous sommes le 20 janvier … 2017. A Washington. Donald Trump est officiellement investi 45ème président des États-Unis. Après huit ans passé sur les plus hautes marches du pouvoir, Barack Obama le quitte définitivement. Donald Trump le milliardaire, le self- made man,  provocateur, encenseur de l’autoritaire chef du Kremlin Vladimir Poutine, a donc battu son adversaire démocrate, Hillary Clinton. Donald Trump le républicain que les médias du monde entier, sitôt sa candidature à la maison blanche déclarée, ont vite qualifié de « populiste ». Ce populisme que le philososophe français, Michel Onfray, décrit dans son ouvrage « Le désir d'être un volcan » comme « le plus dangereux des narcotiques, le plus puissant des opiums pour endormir et anéantir l'intelligence, la culture, la patience et l'effort conceptuel. » Mais nous ne sommes pas encore en 2017, Hillary Clinton est en lice et malgré les sondages qui se contredisent chaque jour, malgré les spécialistes et les prophètes, nul ne sait qui sera le prochain président des Etats-Unis d’Amérique. Le temps pour nous,  aujourd’hui, de nous interroger sur cette notion de « populisme », à l’heure où l’on nous annonce son retour aux quatre coins du globe.

UNE HISTOIRE DU POPULISME

https://bff-service.rtbf.be/auvio/v1.23/mosaic/tag/449549

presidence usa

1000 Jours dans l’Histoire
ABRAHAM LINCOLN

1000 Jours dans l’Histoire
GEORGES WASHINGTON

1000 Jours dans l’Histoire
LES ILLUMINATI

1000 Jours dans l’Histoire
THOMAS JEFFERSON

1000 Jours dans l’Histoire
PREMIÈRE FEMME CANDIDATE À LA PRÉSIDENTIELLE AUX USA

1000 Jours dans l’Histoire
ELEONOR ROOSVELT

1000 Jours dans l’Histoire
JOHN F. KENNEDY

1000 Jours dans l’Histoire
UNE HISTOIRE DU POPULISME

presidence usa

1000 Jours dans l’HistoireABRAHAM LINCOLN

1000 Jours dans l’HistoireGEORGES WASHINGTON

1000 Jours dans l’HistoireLES ILLUMINATI

1000 Jours dans l’HistoireTHOMAS JEFFERSON

1000 Jours dans l’HistoirePREMIÈRE FEMME CANDIDATE À LA PRÉSIDENTIELLE AUX USA

1000 Jours dans l’HistoireELEONOR ROOSVELT

1000 Jours dans l’HistoireJOHN F. KENNEDY

1000 Jours dans l’HistoireUNE HISTOIRE DU POPULISME