Rossignol, le cimetière de l'Orée de la Forêt

Capsule 14-18 : Traces et empreintes

Honnelles compte 10 villages dont celui de Montignies-sur-Roc, un des plus beaux villages de Wallonie depuis cette année avec sa belle place Fulgence Masson et sa réputation de village de céramistes et potiers. Pour Armelle, Guy Lemaire et Jean-Philippe Watteyne, l'occasion était trop belle d'y aller faire un tour ! Située au sud de Mons, au coeur du Parc Naturel des Hauts-Pays, les Honnelles ont tout pour séduire : on y découvre, entre autres, un paysage de bocages particulièrement bucoliques et champêtres. Ils ont d'ailleurs inspiré un grand poète belge, Emile Verhaeren, qui séjourna à Roisin de 1899 à 1914 : c'était pour lui un lieu de villégiature et il y invitait ses connaissances et amis, intellectuels de l'époque. C'est un duo père-fils, Pierre et Maxime, originaire de la région liégeoise, qui guidera la découverte de cette région, aujourd'hui encore marquée par la légende du brigand Moneuse, semant la terreur dans la région à la fin du 18ème siècle...

Les Ambassadeurs à Honnelles

La Brasserie de l'Abbaye des Rocs

Guy emmène le duo sur les traces du grand poète belge Emile Verhaeren qui séjourna à Roisin dans sa maison du Caillou-qui-Bique de 1899 à 1914.

Départ du Site provincial Le Caillou (c’est fléché) via Le Circuit des ¨Pierres. A noter sur ce site : un très beau buste du poète  signé Pierre-Charles Van der Stappen (sculpteur belge 1843 – 1910 ; directeur de l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, il eut Rik Wouters pour élève). C’est un contemporain d’Emile Verhaeren. Oeuvres à Bruxelles notamment sur les Arcades du Cinquantenaire et dans le Parc du Cinquantenaire, ainsi qu’aux Musées royaux d’Art et d’Histoire). 

Le Circuit des Pierres existe depuis 1955, à l’occasion du 100aire de la naissance du poète. C’est une balade de près de 4 km environ dans la superbe vallée de la Grande Honnelle qui passe par le célèbre Caillou-qui-Bique. Cette balade est balisée de 24 pierres gravées sur lesquelles on peut lire des strophes d’Emile Verhaeren. Ce circuit a été rénové en 2014. Accès libre.

Espace Muséal Emile Verhaeren
Rue Emile Verhaeren, 23
7387 ROISIN (HONNELLES)
Cet espace muséal installé sur 60 m2 environ, présente des extraits de l’oeuvre du poète et une série de reproductions de documents historiques et de toiles témoignant de la vie de l’écrivain et de ses liens avec les représentants de l’art et de la littérature de l’époque : Signac, Seurat, Van Rysselberghe, Toulouse-Lautrec, Ensor, Zweig, Verlaine, etc …
L’accès à l’Espace muséal est gratuit. 
De préférence sur rendez-vous. Contact : 0476 / 59 82 66 ou 065 / 75 90 21, auprès de René Legrand, Président de l’Asbl « Mémoire d’Emile Verhaeren ».
legrandrene@skynet.be
www.emileverhaerenroisin.net
www.myspace.com/emileverhaerenroisin


Le Caillou-qui-Bique : il s’agit d’un poudingue (sédiment de roches dures) vieux de 370 millions d’années et d’environ 25 mètres de haut. Il ressemble étrangement à un profil humain. C’est depuis très longtemps l’un des emblèmes du Haut-Pays et du tourisme de la région. Accès libre. Suivre les indications, c’est bien fléché !

Sur les traces du poète belge Emile Verhaeren, en compagnie de Guy Lemaire

Ingrid et son mari Patrick, rejoints par un de leurs fils, Hervé, vont construire une nouvelle crémerie-fromagerie dans quelques mois. Cela fait 30 ans qu’ils ont acheté la ferme. Elle est fille de fermier, et lui aussi. Elevage de laitières Holstein.  85 vaches environ. 120 hectares de cultures. Cultures alimentaires destinées au bétail : froment, betteraves, chicorée, maïs, luzerne et lin.
Fabrication de fromages, beurres, yaourts, glaces à partir du lait cru de la ferme.
Spécialité : le Camembert de Montignies, depuis une dizaine d’années.

Chaussée Brunehaut, 49 à 7387 Montignies-sur-Roc au 065 / 75 01 18
Vente à la ferme : la boutique est ouverte du lundi au vendredi de 8 à 13 heures, et de 16 à 19 heures ; le samedi, de 8 à 19 heures.
ingrid.pype@gmail.com
http://www.honnelles.be/vie-economique
http://www.hainaut-terredegouts.be/producteur/ferme-pype/

Le camembert de la Ferme Pype-Lievens à Montignies-sur-Roc

Une des chansons de l'album « Lettre infinie » de - M - rend hommage à sa grand-mère, qu’il considère comme la plus grande artiste de la famille et qui lui a d'ailleurs fait cadeau, à des débuts, de la chanson « Je dis M »: la poétesse et romancière André Chedid, née au Caire et d'origine libanaise.

69 minutes sans chichis avec Matthieu Chedid - M -

La grand-mère de Matthieu Chedid, l'auteur derrière "Je dis M"

Françoise Lison-Leroy est une auteure belge. Elle publie Les blancs pains, un recueil de poèmes en prose, aux éditions Esperluète. Le titre se réfère au geste des mourants dont les mains semblent pétrir les draps et préparer un blanc pain pour l’au-delà. L’ouvrage est illustré par Diane Delafontaine avec beaucoup de délicatesse. Elle emploie des photos anciennes qui font apparaître les ombres du passé.

l'interview de Pascal Goffaux

Françoise Lison-Leroy et les Blancs Pains

Souvent comparé à Alain Bashung pour sa voix feutrée et sa prose poétique, Bertrand Belin est un artiste au rythme hypnotisant grâce à des notes mêlant folk/rock qui s'installe à bord du Taxi. Qu'il soit remixé par Laurent Garnier, en duo avec Camélia Jordana ou The Lumiñanas, il séduit des publics aux influences très différentes. Découvrez son portrait.

Hep taxi ! avec Bertrand Belin

Qui est Betrand Belin ?

Cette semaine, Gilles vient avec du très, très, très, très lourd. Comme chaque fois ...

C'est presque sérieux

Gilles Dal - Une interview exclusive (encore une)

Rocky nous aide à garder le sourire pendant le confinement...

Y'a pas école, on révise !

Garder le sourire en période de confinement

Entretien avec Lanza del Vasto, poète et docteur en philosophie et fondateur de l'Arche (ordre non violent et laborieux).

Lanza del Vasto

Graffiti (1966)

Entretien avec Louis Scutenaire, poète et écrivain surréaliste belge. Louis Scutenaire parle de son enfance, de sa jeunesse, de son pays natal, de sa famille, de ses lectures et de son arrivée à Bruxelles en 1924. Il évoque ses études de droit, ses amis, le barreau, les relations avec le milieu, son entée au ministère (le sujet de son épreuve d'entrée : l'apologie des régimes autocratiques), de ses convictions politiques (Staline, Mao).
Il entre en 1927 dans le groupe surréaliste de Bruxelles. Il définit le surréalisme comme une entreprise de subversion grâce à des moyens poétiques, artistiques contre des manifestations littéraires ou poétiques de l'autre bord. Il parle de Magritte, de l'éventualité de rentrer à l'Académie (ce qu'il refuserait), des relations avec le genre humain, de son œuvre littéraire ("Mes inscriptions", et "Les vacances d'un enfant". Il évoque les problèmes avec les éditeurs, son attrait du monde féminin, des tableaux de Magritte, son portrait zodiacal, ses loisirs (sports, tv, cinéma, théâtre) et pour terminer, il parle des surréalistes (Breton, Eluard, Tanguy).
L'interview est entrecoupée de questions du petit Nicolas Bussy.

Entretien avec Louis Scutenaire

SIGNES DES TEMPS

Une équipe de "Cargo de Nuit" rencontre William Cliff, poète découvert par Raymond Queneau et édité chez Gallimard. Ecrivain solitaire, en marge de toute mode, réaliste, il explique ici son rapport à la poésie et au monde.

La poésie de William Cliff, un art du plein air

Cargo de nuit

, le célèbre poète séjourna de longues années pendant les congés scolaires et les vacances à Paliseul où vivaient deux de ses tantes. L’Ardenne, c’était surtout le pays de son père, Nicolas-Auguste Verlaine. A Paliseul, un pôle Verlaine s’est ouvert à la Maison Paul Verlaine, qui était anciennement la maison de ses amis d’enfance, les Pérot. Une exposition permanente revient sur les liens très forts entre le poète et cette région.

Les Ambassadeurs à Paliseul

La Maison de Paul Verlaine

Le nouveau talent de la chanson française... est belge ! A 26 ans, Noé Preszow (prononcer prèchof) a l’âme d’un révolté et l’écriture d’un poète. Après le succès de «A nous», single sorti en mars dernier, et avant même la sortie d’un tout premier album, le voici nommé «Révélation masculine» aux Victoires de la musique. C’est dans sa ville, à Bruxelles, que Myriam Marchand a rencontré cet artiste hors norme, en passe de devenir incontournable.

C'est du belge

Un Belge aux Victoires de la Musique

Carl Norac, poète national 2021, chuchote le poème " Eldorado " sur le pas de sa porte à Ostende.

Carl Norac, poète

Sur le pas de la porte

La Wallonie a perdu son poète. Julos Beaucarne nous a quitté lors des fêtes de Wallonie. Un hasard troublant pour celui qui, toute sa vie, a mis à l’honneur cette région et sa langue qu’il aimait tant. Véronique Torton et son ami Bernard Gillain évoquent pour nous la vie de l’homme au pull arc-en-ciel.

Extrait C'est du belge du 1er octobre 21

Julos Beaucarne rejoint les poètes disparus

« Traces-Discours aux nations Africaines », c’est le texte de Felwine Sarr, économiste, poète, écrivain et penseur Sénégalais, porté à la scène par le comédien et metteur en scène Burkinabé, Etienne Minoungou, au Théâtre de Namur. 
« Traces » c’est ce que nous avons tous en commun.
Dans un souffle, Etienne Minoungou libère cette parole qui nous inclut dans une trajectoire commune, et nous remet en mémoire quelques aberrations de l’histoire. Nous ramenant à des douleurs, des départs obligés, ce sentiment d’être l’étranger. Felwine Sarr, l’auteur, est aujourd’hui une voix pour les jeunes  à travers le monde.

Etienne Minoungou au micro de Christine Pinchart

En novembre de cette année, Raymond Devos aurait eu 100 ans. Natif de Mouscron, ce magicien des mots était tout à la fois humoriste, musicien, mime et poète. Lauréat du Prix Raymond Devos et fervent admirateur, l’auteur et comédien Félix Radu revient sur la personnalité de ce géant de l’humour.

Extrait C'est du Belge du 04.11.22

Raymond Devos aurait eu 100 ans

Nous sommes le 9 septembre 1843. Il est 11h et nous nous trouvons dans la magnifique ville cossue de Rochefort, dans le sud-ouest de la France. Fatigue des chevaux oblige, on change au relais de poste les montures. Les voyageurs qui se trouvent dans cette calèche à destination de la capitale ont donc quelques heures pour se promener. Mais notre héros du jour, Victor Hugo vous l’aurez compris, lui, n’a pas très envie de flâner. Il laisse sa maîtresse se promener en ville, et lui, s’en va commander un café au Café de la Paix… Un café … et un journal. Le Siècle.

Victor Hugo, l’âme du roman français

L'Heure H

Nous sommes le 2 novembre 1975, en plein milieu de la nuit. Il règne un calme olympien sur la plage d’Ostia, petite station balnéaire située à une trentaine de kilomètres de la capitale italienne. Les phares d’une automobile qui longe la route de la mer éclairent brutalement la plage jusqu’ici plongée dans une obscurité totale. Le conducteur de la voiture ralentit, croyant avoir aperçu un dormeur étendu sur le sable. Étonnant, se fait-il la réflexion, que de venir passer une nuit de novembre sur une plage, en pleine prise au vent ! En même temps, se dit-il, la plage d’Ostia est connue dans tout le Latium pour être fréquentée par un grand nombre de camés, prostituées et sans domiciles fixes. Il s’approche donc prudemment du corps inerte étendu sur le sable. D’un coup, il fait trois pas en arrière, épouvanté de découvrir que le corps qui git sur la plage est celui d’un mutilé qu’on a massacré à l’arme blanche. L’automobiliste est d’autant plus abasourdi qu’il ne s’agit pas du corps de n’importe qui. En effet, l’homme qui est étendu sans donner de signe de vie n’est autre que le grand cinéaste et écrivain italien, Pier Paolo Pasolini.

L’assassinat de Pier Paolo Pasolini

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poete

Capsule 14-18 : Traces et empreintes
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Etienne Minoungou au micro de Christine Pinchart
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Raymond Devos aurait eu 100 ans
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L'Heure H
Victor Hugo, l’âme du roman français

L'Heure H
L’assassinat de Pier Paolo Pasolini

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