Document tourné à l'Académie de police de Bagdad qui, pour la première fois dans l'histoire du pays, recrute des femmes policières. Ce reportage est précédé par l'interview en studio de son auteur, la journaliste de la RTBF, Pascale Bourgaux. Elle évoque le problème posé par le recrutement des femmes dans la police, le métier de policier étant considéré comme le plus dangereux en Irak, et les conditions de tournage.

Bagdad Police Academy

Actuel

A Taloqan, un des anciens fiefs des Talibans, cinq jours après la libération de Kaboul par l'Alliance du Nord, les femmes tentent de revivre, de retrouver du travail mais ne peuvent pas encore retirer leur burqua. Homa, institutrice témoigne. Son mari, médecin, peut enfin soigner les femmes à nouveau.

Afghanistan, les femmes tentent de revivre

Bulletin d'information

L'Afghanistan est en guerre depuis 23 ans. Les Talibans ont fermé les écoles et le sont transformées en casernes. Pendant des années beaucoup d'enfants sont obligés de travailler ou d'aller au front.

Les enfants-soldats afghans

L'espionnage fait partie intégrante de toutes les guerres. Le commandant Abdulah, de l'Alliance du Nord, a infiltré les Talibans. Durant près d'un an, il a formé des étudiants en religion tout en restant fidèle à l'Alliance du Nord. Il raconte tout ce qu'il a vécu et la cruauté des Talibans.

Infiltré parmi les Talibans

L'Alliance du nord (armée de l'ex-commandant Massoud, forces d'opposition aux Talibans), remet en question l'action des Etats-Unis. Les USA ne gagneront pas la guerre avec des bombes, mais en leur fournissant du matériel de guerre.

Afghanistan : l'Alliance du Nord réclame l'aide des USA

La bataille pour reprendre Kaboul aux Talibans aura duré deux jours. Du côté de l'Alliance du Nord c'est l'euphorie. Kaliboula était pilote à Kaboul, il a fui le régime Taliban et s'est réfugié avec sa famille dans le nord de l'Afghanistan. Aujourd'hui c'est la fête, il a invité ses amis pour célébrer la victoire. Seules les femmes restent à l'ombre de la fête.

La reprise de Kaboul par l'Alliance du Nord

En 1991, après la guerre du Golfe, une résolution de l’ONU veut faire interdire à l’Irak la production d’armes chimiques, biologiques, nucléaires et envoie des équipes pour enquêter sur place. L'hôtel canal dans la périphérie de Bagdad est le quartier général des Nations Unies en Irak. Les inspecteurs se préparent pour une nouvelle journée de travail. Au programme de l'une des équipes, le site de Al Qaqaa, l'un des principaux complexes militaro-industriels d'Irak à une cinquantaine de kilomètres de Bagdad. L'équipe de télévision n'a été autorisée à filmer à l'intérieur qu'une fois que les inspecteurs ont quitté les lieux. Dans ces usines, les Irakiens fabriquent les explosifs pour leurs munitions et artillerie de guerre. C'est ici que les fameux missiles irakiens sont chargés de TNT et d'acide nitrique. Ces deux types de missiles irakiens inquiètent toujours les Nations Unies.

Enquête de l'ONU sur les armes chimiques en Irak

A Bagdad, les Nations Unies ont commencé aujourd'hui, à évacuer leur personnel non indispensable. Seuls les inspecteurs et le programme de désarmement restent en place. Départ aussi de la plupart des ONG.

Bagdad, l'ONU rappelle une partie de son personnel

Reportage sur l'atmosphère à Bagdad, la capitale irakienne, alors que les américains annoncent la fin des opérations de combat et continuent à détruire des stocks d'armes irakiens.

Destruction des armes irakiennes

Une foule de gens se déplacent sur la route en direction de Kerbala où se tient le pèlerinage traditionnel chiite qui avait été interdit par Saddam Hussein. Parmi ceux qui suivent cette route se trouvent aussi des fidèles, inconditionnels de Saddam. A une dizaine de kilomètres de Kerbala, des chiites vêtus dans les mêmes uniformes que des paras américains, surveillent le flot de pèlerins. Ils portent un sigle sur le bras : 'FIF (Freedom, Irak First) et soutiennent l'armée américaine pour libérer le peuple irakien. A l'écart de la route, l'armée américaine .

Sur la route de Kerbala, l'armée et les pèlerins

La coalition américano-britannique commence à réduire une partie de son dispositif. La frontière irakienne est désormais contrôlée par les Américains. Pascale Bourgaux raconte son entrée dans le pays depuis la Jordanie et l'ambiance à Bagdad.

L'Irak et Bagdad sous contrôle américain

Comment la communauté irakienne en Jordanie vit-elle ces événements ? Nombreux d'entre eux sont inquiets car ils ont laissé des proches et des amis en Irak. Mais la communauté irakienne en Jordanie apparaît aussi comme divisée.

Réaction de la communauté irakienne en Jordanie

A Bagdad, des centaines de familles sont à la recherche de proches, emprisonnés sous le régime de Saddam Hussein.

Irak : les familles à la recherche de leur proche

Oudaï Hussein, le fils de Saddam cultivait les facilités que lui accordait la dictature de son père. Voitures, alcool, drogues, prostituées. Visite d' un de ses palais, où la robinetterie est en or...

Irak, dans les palais d'Oudaï Hussein

Incidents autour de l'hôtel Palestine, qui abrite la presse internationale. Des soldats américains ont été confrontés à des tireurs isolés et retranchés dans un bâtiment proche de l'hôtel.

Tirs autour de l'Hôtel Palestine à Bagdad

Depuis la fin de la guerre, le chaos règne en Irak. Un chaos qui bénéficie aux profiteurs et imposteurs. On assiste par ailleurs à une lutte des gangs et à des règlements de compte. Rencontre avec un chef de tribu autoproclamé qui fait des affaires avec les Américains, au milieu du désordre.

Bagdad, ceux qui profitent du chaos

Des quartiers de Bagdad sont désormais sous contrôle des chiites religieux qui imposent leur loi et notamment le port du voile. Saddam Hussein était parvenu à faire taire les intégristes et imposer un Etat laïc. Une laïcité aujourd'hui, largement menacée.

Le retour du voile, sous contrôle des chiites religieux

Entre 5000 et 8000 Marines américains opèrent depuis des bases secrètes installées en Jordanie. Témoignage exclusif d'un jordanien qui travaille dans l'une de ces bases.

Bases secrètes américaines en Jordanie

Reportage sur le rapatriement des touristes belges à Phuket. Des rescapés en attente de leur avion, témoignent. Dans les hôtels qui n'ont pas été touchés par la catastrophe, les vacances continuent...  
Reportage de Pascale Bourgaux.

Tsunami 2004 : pour certains, les vacances continuent

L'identification des victimes du tsunami commence, non sans difficultés, comme en témoigne André Notredame, Responsable du département de l'identification des victimes. Des morgues sont improvisées, les corps sont triés lorsque possible. Le bilan général est difficile à déterminer mais on parle de 120 000 morts au total.

Tsunami 2004 : le bilan des victimes s'alourdi

https://bff-service.rtbf.be/auvio/v1.23/mosaic/tag/496018

pascale bourgaux (journaliste)

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