Treize femmes ont été licenciées à l'usine Bekaert-Cockerill de Fontaine-L'évêque, parce qu'elles ont refusé de travailler à temps partiel afin de céder leur place à des hommes qui, pour certains, étaient au chômage économique. Au cours de leur lutte, les ouvrières ne se sont pas seulement heurtées à la direction de l'entreprise mais elles sont aussi entrées en conflit avec leurs collègues masculins et leurs délégués syndicaux qui ne les ont pas soutenues. Quand l'emploi manque, tout le monde s'accorde, semble-t-il, à vouloir renvoyer les femmes à la maison. Mais les ouvrières de chez Bekaert n'ont pas baissé les bras...

Les femmes de Bekaert-Cockerill

A suivre

Le 16 février 1966, les travailleuses de la Fabrique Nationale de Herstal (dans la banlieue liégeoise) se lançent dans un mouvement de grève qui va durer 12 semaines. Elles vont marquer l’histoire du mouvement ouvrier belge, mais aussi celle du mouvement féministe. Leur unique slogan : "A travail égal, salaire égal".    
Après 7 semaines de grève, le journaliste du magazine 9 Millions part à la rencontre de ces ouvrières, appelées aussi "femmes machines.

Femmes de la FN ou Herstal

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A la fin des années 70, une Louviéroise sur trois est sans travail et les perspectives d’en retrouver un sont rares. Or, la nouvelle réglementation en matière de chômage vient encore de durcir les conditions d’indemnisation des cohabitants, en majorité des femmes. Devant cette inégalité de traitement, certaines d’entre elles, ont décidé de réagir ...

Chômeuses : que disent-elles ?

Et si on licenciait notre patron ? Si on occupait notre usine ? Si on travaillait sans chef ? Et si on tentait l’aventure de l’autogestion ? Dans la Belgique post-68, ces questions traversent le monde du travail. Des expériences d’autogestion sont menées par des ouvriers, et, surtout, des ouvrières. Une de ces expériences a particulièrement marqué l’histoire sociale wallonne : l’occupation et l’autogestion de l’usine de jeans Salik à Quaregnon dans le Borinage. Un moment important et quelque peu oublié de notre histoire sociale. 

Avec Gaëlle Demez, responsable nationale des Femmes CSC, syndicat qui était alors à la pointe du combat autogestionnaire, et l’historien de l’ULB Nicolas Verschueren, spécialiste de l’histoire sociale et ouvrière. 

Présentation : Bertrand Henne et Hélène Maquet

1978 : A l'usine Salik les ouvrières prennent le pouvoir

L'Histoire continue

A la fin des années 1890, lors d’une manifestation anarchiste, une jeune militante nommée Emma Goldman se lance dans une danse joyeuse lorsqu’elle est apostrophée par un camarade. Il lui ordonne d’arrêter un comportement qu’il juge frivole et nuisible à la cause. Elle remet aussitôt l’importun à sa place : « Si je ne peux danser dans ta révolution, je n’y prendrai pas part ». L’anecdote est rapportée par l’historienne Vivian Gornick dans son ouvrage récemment sorti aux éditions Payot : « Emma Goldman. La révolution comme mode de vie ». Née en 1869 en Lituanie au sein d’une famille juive, immigrée aux Etats-Unis en 1885, Emma Goldman intègre très vite les cercles socialistes et les luttes ouvrières dans une Amérique dont le rêve s’effrite sous le poids d’un capitalisme triomphant, de la misère et des inégalités croissantes. Elle y aiguise un caractère bien trempé, une plume alerte et une voix qui mobilise les foules. Elle devient une des figures importantes de la cause anarchiste et ouvrière du 20e siècle, une militante vigoureuse de la cause des femmes et, selon les mots de J Edgar Hoover, futur premier directeur du FBI, « l’une des femmes les plus dangereuses d’Amérique ». Dans « Lettres à l’Amant et autres textes sur la difficulté d’aimer, de faire l’amour et d’être libre » (Payot) Léa Gauthier, traductrice d’Emma Goldman, met en regard une sélection de textes de la militante et de lettres à son amant Ben Reitman. Ces écrits éclairent la pensée et le vécu d’une activiste qui pensait que la révolution sociale passait d’abord par une révolution des corps et de l’intime, car l’intime est politique. Au micro de Nicolas Bogaerts, Léa Gauthier rappelle combien les écrits d’Emma Goldman ont appelé à l’émancipation de tous et de chacune. « Lettres à l’Amant, et autres textes sur la difficulté d’aimer, de faire l’amour et d’être libre », préface et traduction de Léa Gauthier. Sujets traités : Emma Goldma, anarchiste, militante, Vivian Gornick , socialiste, luttes, ouvrières, misère, inégalités, femme, J Edgar Hoover, Nicolas Bogaerts

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A suivre
Les femmes de Bekaert-Cockerill

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1978 : A l'usine Salik les ouvrières prennent le pouvoir

Un Jour dans l'Histoire
Portrait de la militante Emma Goldman

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