Les frères Taloche se déguisent en moines pour jouer leur sketch dans Signé Taloche.

M comme Moines

La Télé de A@Z: Alleluia (N°129)

"La source de l'eau qui sert à la fabrication de la Rochefort ne peut pas être détournée". Ainsi vient d'en décider le tribunal de Marche-en-Famenne. C'est une victoire pour les moines trappistes de l'Abbaye qui produisent la bière, et qui refusent que le géant industriel Lhoist canalise son eau, de peur de voir son goût altéré...

JT 19h30

Rochefort : la victoire des moines

Comment une bière est-elle brassée ? Sa fabrication a-t-elle évoluée au fil du temps ? Quels nouveaux parfums pourra-t-on prochainement découvrir ? Réponse avec nos deux experts.

Le Grand Cactus

Atelier brassicole dans le Grand Cactus avec le Père Kikidromel et Brasseur Sourire.

"Vent blanc, noir cavalier" Luke Rhinehart – Ed. Aux Forges de Vulcain 

Amis du Japon et du film les « Sept samouraïs », ce roman traduit pour la 1re fois en français devrait vous séduire. C’est un roman américain de 1975.  Nous sommes donc au Japon, fin XVIIIème, en pleine nuit et en pleine tempête de neige. Obboko, un jeune moine poète de 24 ans se réfugie dans un temple à l’abandon. Il n’est pas seul. Un autre moine poète alcoolique, Izzy, s’y est déjà réfugié. Mais surtout arrive un peu plus tard une magnifique jeune femme à la peau pâle et aux longs cheveux noirs, Matari. C’est la femme du seigneur Arishi qui a pris la fuite. Son époux est à sa recherche pour l’assassiner car elle aurait bafoué son honneur. Les deux moines poètes vont tenter de la protéger des samouraïs lancés à ses trousses par le seigneur Arishi. C’est un roman court formidable, à mi-chemin entre la romance et le film de Kurosawa « Les sept samouraïs », à mi-chemin entre le huis-clos dans un temple et des poursuites dans les montagnes.

Chronique de Gorian Delpâture

"Vent blanc, noir cavalier" Luke Rhinehart

Nos perles d’été vous emmènent cette fois-ci sur un chemin sportif, spirituel et gourmand ! Le sentier de grande randonnée du pays trappiste, au départ d’Orval ou de Chimay, en passant par Rochefort, est long de 300 km environ et peut se faire en 12 à 15 étapes, selon le rythme de chacun.

Les abbayes qui fabriquent toujours la bière reversent les bénéfices de leur production à des projets sociaux, ce qui est l’une des conditions pour être considérées comme " trappistes ". Celles d’Orval ou de Chimay sont plutôt impressionnantes par leur taille et leur visite vaut clairement le détour en plus d’offrir une dégustation de leurs produits reconnus dans le monde entier.

La randonnée en elle-même se fait dans une belle nature préservée, en passant notamment par la vallée de la Semois, qui habite une très riche biodiversité, ou encore le lac de Virelles, très prisé par les randonneurs.

Perles d'été

D'une Trappiste à l'autre

Ennemi Public : pourquoi c'est la fin ? Angelo Bison interprète pour la dernière fois le moine dans la saison 3 d'"Ennemi public". Cette saison finale compte 6 épisodes tournés en été.

On n'est pas des pigeons !

Ennemi Public : pourquoi c'est la fin ?

Nous sommes au mi-temps du XIe siècle, au monastère de Fonte Avellana dans l'actuelle province de Pesaro-Urbino dans les Marches. Pierre Damien, moine-ermite engagé avec vigueur dans le mouvement de réforme promu par la papauté, écrit au pape Léon IX pour dénoncer, dans un rapport détaillé, les dérives des mœurs de l’Eglise, singulièrement chez les évêques, les moines, les prêtres, les diacres censés incarner l’Institution et donner l’exemple. Damien exige le renvoi des pêcheurs auxquels il reproche des relations que l’on dit « contre nature ». Pour être certain d’être bien compris, il intitule son réquisitoire « Livre de Gomorrhe ». Dans la Bible, Gomorrhe est l'une des deux villes détruites, avec Sodome, au temps d'Abraham par une « pluie de feu » venant de Dieu, en raison des mauvaises mœurs de ses habitants. Son nom signifiant « submersion » en hébreu. L’ouvrage de Pierre Damien est un violent brûlot qui a largement agacé une bonne partie de ses contemporains qui le renverront, un temps, aux oubliettes de l’histoire. Un temps seulement… Alors quel intérêt il y a-t-il à se replonger dans cette diatribe haineuse, mille ans, pratiquement après sa rédaction ? Invité : Jean-François Cottier, agrégé de Lettres et Professeur de latin à l’Université de Paris. Traducteur du « Livre de Gomorrhe » de Pierre Damien dont il a dirigé la publication aux éditions du Cerf. Sujets traités : Pierre Damien, moine, réforme Léon IX, pape, évêques, moines, prêtres, diacres , pêcheurs, Gomorrhe, bible , Sodome, Dieu , moeurs, Abraham

Le livre de Gomorrhe : Pierre Damien, un ermite contre l’homosexualité

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes en novembre 1935, à Lisbonne. A l’issue de sa rencontre avec Antonio de Oliveira Salazar, le « moine-dictateur », comme on l’appellera, l’essayiste contre-révolutonnaire suisse Gonzague de Reynold, dresse le portrait du président du Conseil portugais. Il rapporte : « Salazar entre, la main tendue. Une forte main blanche. Il parle d’une voix basse et douce, laissant parfois la phrase interrompue ou plutôt continuée par la pensée. Il vous regarde, la tête penchée vers vous, de ses yeux perçants, au regard droit. Il est grand, avec une tendance à se voûter comme sous une charge constante et lourde (…). Un air de jeunesse et de maturité, d’indépendance et d’autorité. Un timide intimidant, qui défend sa vie intérieure. Un homme de pensée transformé par devoir en homme d’action. Un maître devenu un chef. » Deux ans plus tard, Salazar se confie au français Henri Massis, homme d’extrême-droite, qui sera condamné pour sa participation au régime de Vichy. Il lui dit : « Ce que je veux, c’est faire vivre le Portugal habituellement, c’est gouverner sans ces violences contraires à la douceur des coutumes du peuple, c’est reconstruire le pays normalement, sans prétendre réaliser l’impossible, sans tenter de faire changer la nature des choses et des hommes. » Le professeur d’université, en apparence effacé, presque ascétique, a pourtant mis en place une dictature intraitable, soutenue par l’Eglise, l’armée et le patronat. Un régime qui va plonger le Portugal dans la terreur durant plus de quarante ans. Mais la peur explique-t-elle à elle seule la longévité du système ? A quel point la nation, à laquelle le « dictateur malgré lui » (autre surnom) disait être marié, a-t-elle adhéré ? Jusqu’où les puissances étrangères ont-elles été complaisantes ? Quels sont les ferments, dans l’histoire intime d’un homme, qui le mènent à une carrière de dictateur ? L’énigme Salazar est épaisse : ne nous décourageons pas … Invité : Yves Léonard, enseignant à Sciences Po Paris. « Salazar – Le dictateur énigmatique » aux éditions Perrin. Sujets traités : Salazar, moine, dictateur, Gonzague de Reynold, Henri Massis, extrême-droite, Eglise, énigme

Salazar : le moine-dictateur

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moine

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Rochefort : la victoire des moines
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Atelier brassicole dans le Grand Cactus avec le Père Kikidromel et Brasseur Sourire.
Le Grand Cactus

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Perles d'été

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Un Jour dans l'Histoire
Le livre de Gomorrhe : Pierre Damien, un ermite contre l’homosexualité

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