Nocturnales de Liège

Le Noël des cathédrales

Nous sommes le 24 avril 1794 à Bouillon, devenu un centre d’imprimerie, rayonnant aux quatre coins de l’Europe des Lumières. Sous influence de la Révolution française, le duché s’est engagé, depuis quelques années, dans les voies de la réforme, a aboli les droits seigneuriaux et féodaux et est devenu une monarchie constitutionnelle.

LA RÉPUBLIQUE DE BOUILLON

1000 Jours dans l’Histoire

Plus que 4 week-ends avant Noël! Et pour certains, c'est une période qui se prépare longtemps à l'avance! Notamment à Hamme-Mille près de Beauvechain. Dans son jardin, un véritable passionné a recréé tout un village de Noël fait de centaines de lumières, de dizaines d'accessoires et de cabanes... Un village qui rencontre chaque année beaucoup de succès auprès du grand public.

La Belge histoire dans 7 à la Une

Un incroyable jardin de Noël

On a tous fait cette expérience de découvrir des bureaux vides et illuminés la nuit. Pourquoi? Pour qui? Quelles conséquences pour le portefeuille et l'environnement? Pour répondre à ces questions, on part à la chasse au gaspillage électrique dans le centre de Bruxelles. L'expérience se déroule un lundi soir. On commence notre ronde de nuit à 20h30, bien après les heures de bureaux. Le but: repérer et répertorier les lumières qui restent allumées "pour rien".

On n'est pas des pigeons !

Combien ça coûte des étages entiers allumés pour rien?

Un festival étonnant dès ce soir et tout ce week-end à Bruxelles : le festival des lumières.

JT 19h30

Bright Brussel : la ville brille de 1000 feux

Inauguration du festival de lumière Bright Brussels

Un concert augmenté se prépare à la Salle Philharmonique. Le travail de François Menou met en lumière les musiciens de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dans « La nuit transfigurée » d’Arnold Schoenberg et dans les « Métamorphoses » de Richard Strauss. Concert ce samedi 5 novembre à 20h à la Salle Philharmonique à Liège.

L'info culturelle

Entretien avec le créateur lumière François Menou

Nous sommes en 1742, à Genève. Cette année-là, paraît, pour la première fois, chez Bousquet, « Les Remarques sur l’histoire » de M. de Voltaire. On peut y lire : « Si on voulait faire usage de sa raison au lieu de sa mémoire, et examiner plus que transcrire, on ne multiplierait pas à l’infini les livres et les erreurs; il faudrait n’écrire que des choses neuves et vraies. Ce qui manque d’ordinaire a ceux qui compilent l’histoire, c’est l’esprit philosophique: la plupart, au lieu de discuter des faits avec des hommes, font des contes a des enfants. Faut-il qu’au siècle où nous vivons on imprime encore le conte des oreilles de Smerdis, et de Darius, qui fut déclaré roi par son cheval, lequel hennit le premier, et de Sanacharib, ou Sennakerib, ou Sennacabon, dont l’armée fut détruite miraculeusement par des rats ! Il me semble que si l’on voulait mettre à profit le temps présent, on ne passerait point sa vie à s’infatuer des fables anciennes. Je conseillerais à un jeune homme d’avoir une légère teinture de ces temps reculés; mais je voudrais qu’on commençât une étude sérieuse de l’histoire au temps où elle devient véritablement intéressante pour nous: il me semble que c’est vers la fin du XVe siècle. L’imprimerie, qu’on inventa en ce temps-là, commence à la rendre moins incertaine . L’Europe change de face (…) » Voltaire, icône de ce que l’on appelle, aujourd’hui, les Lumières. Ces Lumière si souvent invoquées dans l’espace public comme un combat contre l’obscurantisme. A l’heure où nos sociétés sécularisées assistent au retour de la religion dans des formes intolérantes et violentes, où les forces extrémistes, nationalistes et xénophobes menacent nos démocraties, est-il nécessaire d’appeler les Lumières à notre secours ? Que nous ont-elles laissé en héritage ? Invité : Antoine Lilti, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales « L’héritage des Lumières » ; éd. EHESS, Gallimard, Seuil. Sujets traités: vlesnationalistes, xénophobes, Bousquet, Voltaire, mémoire, Lumières, Smerdis, Darius, Sanacharib, Sennakerib, Sennacabon, fables, contes, imprimerie,

Les lumières en héritage ?

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes en 1772, dans un essai intitulé « Sur les femmes », Denis Diderot, le philosophe des Lumières, l’auteur de « La religieuse » ou de « Jacques le fataliste et son maître », grand ordonnateur de l’Encyclopédie, ce « dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers », écrit : « La soumission à un maître qui lui déplaît est pour la femme un supplice. J’ai vu une femme honnête frissonner d’horreur à l’approche de son époux ; je l’ai vue se plonger dans le bain, et ne se croire jamais assez lavée de la souillure du devoir. Cette sorte de répugnance nous est presque inconnue. Notre organe est plus indulgent. » Regard masculin sur le refus féminin. Un regard qui traverse la société d’Ancien Régime, celle qui précède la Révolution française. Un monde dans lequel les traités de civilité assigne les femmes au devoir de réserve ou au silence, ou pire, peut-être, à la « feinte résistance » via les codes de séduction. Les héroïnes de la littérature sont gorgées de jeunes filles passives ou de princesses enfermées ou endormies, les deux parfois. Du moins est-ce ainsi que nous analysons, traditionnellement, le comportement de ces personnages de papier. Mais au fond, et si le Petit Chaperon rouge était plus émancipé qu’il n’y paraît ? Et si la Belle de la Bête n’était pas une jolie créature sous emprise ? Et si Andromaque était bien autre chose qu’une mère parfaite et une épouse modèle ? Et si ces femmes avaient toutes dit « NON » sans être entendues ? Et si leur refus avait été effacé par l’Histoire que racontent les hommes ? Plongeons-nous dans nos classiques… Invitée : Jennifer Tamas, agrégée de lettres modernes, enseigne la littérature française de l’Ancien Régime à la Rutgers University, dans le New Jersey, aux Etats-Unis. « Au non des femmes – Libérer nos classiques du regard masculin » » aux éditions du Seuil. Sujets traités : Denis Diderot,Lumières,Jacques le fataliste, La religieuse, Encyclopédie, femme, Ancien Régime, Révolution française, Chaperon rouge, Andromaque

Regard féminin sur les classiques de la littérature

Nous sommes au mi-temps du XVIIIe siècle, chez la marquise du Deffand, célébrité de l’époque. Son salon littéraire est fameux et son franc-parler remarquable. Alors que des impôts nouveaux sont censés frapper nobles et propriétaires de la France des Lumières, l’épistolière constate : « On taxe tout, hormis l’air que nous respirons. » Comme en écho, au siècle suivant, en 1820, en Angleterre, on peut lire, dans un pamphlet signé par l’Amiral William Sidney Smith, qui est un héros national : « Ce sont des taxes sur tous les objets entrant dans la bouche, ou couvrant les épaules, ou placés sous les pieds de l’homme, des taxes sur tout ce qui est au-dessus et au-dessous de la terre, ou dans les eaux, des taxes sur tout ce qui vient de l’étranger ou qui est produit à l’intérieur, des taxes sur les matières premières ou sur le surcroît de valeur qui est leur est donné par l’industrie de l’homme, des taxes sur les assaisonnements qui flattent l’appétit, sur les substances qui peuvent rendre la santé aux malades, sur l’hermine qui orne la robe du juge, sur la corde qui pend le criminel, sur le sel nécessaire au pauvre, sur les épices à l’usage du riche, sur les clous qui ferment le cercueil et sur les rubans qui parent la fiancée. » Entrons dans le monde enchanté de l’impôt : une histoire qui ne date pas d’hier … Invité : Eric Anceau, professeur à la Sorbonne. Auteur, Jean-Luc Bordon, de « Histoire mondiale des impôts – De l’Antiquité à nos jours » ; éd. Passés/Composés. Sujets traités : impots,marquise du Deffand, Lumières, Paris, William Sidney Smith,taxes ,

Des impôts comme s’il en pleuvait

Dans notre Grand dictionnaire, Jean-Philippe Schreiber, professeur à l’ULB et fondateur de l'Observatoire des religions et de la Laïcité, s’intéresse au philosophe allemand du 18e siècle Moses Mendelssohn.

Moses Mendelssohn

Le Grand Dictionnaire des philosophies et des religions

L'éclairage d'un studio est importantpas seulement pour y voir clair. Le but est aussi de créer une ambiance, de donner une couleur à une émission…pour cela, il y a, à la RTBf, des spécialistes. Ce sont des lighting designers, comme Benoît Weisgerber…

Close - up    Lighting Designer

INSIDE: Close - up    Lighting Designer

Nous sommes en 1573. Année de l’édition d’un ouvrage signé , intitulé « De la génération de l’homme ». Celui que l’on considère traditionnellement comme le père de la chirurgie moderne y écrit à propos du plaisir sexuel et de ses préliminaires : « L’homme étant couché avec sa compagne et épouse, la doit mignarder, chatouiller, caresser et émouvoir, s’il trouvait qu’elle fut dure à l’éperon. Et le cultivateur n’entrera dans le champ de nature humaine à l’étourdie, sans que premièrement n’ait fait ses approches, qui se feront en la baisant, en lui parlant du jeu des dames rabattues : aussi en maniant se parties génitales et petits mamelons afin qu’elle soit aiguillonnée et titillée, tant qu’elle soit éprise des désirs du mâles (qui est lorsque sa matrice lui frétille) afin qu’elle prenne volonté et appétit d’habiter et faire une petite créature de Dieu, et que les deux semences se puissent rencontrer ensemble. » Une histoire des sexualités, de la Renaissance aux Lumières, c’est la leçon du jour… Invitée : Sylvie Steinberg, directrice d’études à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales, Paris) et a dirigé l’ouvrage « Une histoire des sexualités » aux éditions PUF. Sujets traités : Ambroise Paré, sexualité,Dieu, Renaissance, Lumières, homme

Une histoire de la sexualité : de la renaissance aux Lumières

Sebastião de Melo est le genre d’homme qui n’aime pas se faire dicter ses agissements. L’homme fort du Portugal, premier des ministres du roi Joseph Ier, attend, la perruque battant dans ce vent froid de Toussaint, sur le parvis de la cathédrale de la Sé. Une messe va être donnée, c’est déjà la deuxième de sa journée. Un peu plus tôt, à l’aube, une première célébration, avec l’archevêque de la ville et le souverain accompagné de sa famille, a eu lieu, au palais. Le roi, pressé par l’une de ses filles, a ensuite pris la poudre d’escampette, dans l’idée de passer quelques jours en famille, loin de la capitale. La mine sévère, Joseph Ier avait laissé les clés à son ministre… qui les tenait de toute façon déjà depuis longtemps Sur ce parvis froid du cœur de l’automne, Sebastião de Melo sent soudain comme une sorte de vibration sous ses talons. Amusé, il imagine un instant que la cathédrale de la Sé, grandiose et trônant depuis des siècles sur la ville, pourrait subitement s’effondrer avant la messe de Toussaint. Une sorte de blague divine. Il ne croyait pas si bien dire… Nous sommes le 1er novembre 1755, le navire de l’horreur est en marche. Il est 9h35 et c’est l’heure H de mon Histoire.

Le Séisme de Lisbonne

L'Heure H

Nous sommes le 5 janvier 1831, en l’église Saint-Philippe-du-Roule, à Paris. Ce jour-là ont lieu les obsèques de Félicité de Genlis. C’est Louis-Philippe, le dernier roi qui règnera sur le pays, qui offre ces splendides funérailles à celle qui a pesé sur sa formation morale et intellectuelle. Quelques années plus tard, dans son ouvrage « Choses vues », Victor Hugo rapportera les confidences que le roi lui avait faites sur Mme de Genlis : « Elle nous avait élevés avec férocité, ma sœur et moi. Levés à six heures du matin, hiver comme été, nourris de lait, de viandes rôties et de pain ; jamais une friandise, jamais une sucrerie ; force travail, peu de plaisirs. C'est elle qui m'a habitué à coucher sur des planches. Elle m'a fait apprendre une foule de choses manuelles ; je sais, grâce à elle, un peu faire tous les métiers (…) Je suis menuisier, palefrenier, maçon, forgeron. Elle était systématique et sévère […] Elle fit de moi un homme assez hardi et qui a du cœur… » Madame Genlis, ajoutera Victor Hugo, évoquait son élève en ces termes : « Il était prince, j’en ai fait un homme ; il était lourd, j’en ai fait un homme habile ; il était ennuyeux, j’en ai fait un homme amusant ; il était poltron, j’en ai fait un homme brave ; il était ladre, je n’ai pu en faire un homme généreux. Libéral, tant qu’on voudra ; généreux, non. » Qui était Félicité de Genlis dont le projet pédagogique et l’œuvre littéraire se confondent ? Conservatrice et moderne à la fois, elle s’est opposée aux idées neuves des philosophes de son siècle. Pétrie de religion, elle a pourtant pris la défense des femmes, promu la nécessité de l’éducation pour les filles et a vécu, librement, de sa plume. Pour autant, à l’instar d’Olympe de Gouges, de madame Roland ou de Germaine de Staël peut-on dire qu’elle est une femme des Lumières ? Sujets traités : Félicité de Genlis , Louis-Philippe, Victor Hugo, littérature, conservatrice, moderne, pédagogue, lumières, philosophes, femme Invitée : Martine Reid, professeure émérite de l’Université de Lille. Autrice de « Félicité de Genlis – La pédagogue des Lumières » ; Tallandier.

Félicité de Genlis : conservatrice et moderne, une pédagogue aux temps des lumières

https://bff-service.rtbf.be/auvio/v1.21/mosaic/tag?tagSlug=lumieres-401588

lumieres

Nocturnales de Liège

Le Noël des cathédrales

1000 Jours dans l’Histoire
LA RÉPUBLIQUE DE BOUILLON

Un incroyable jardin de Noël
La Belge histoire dans 7 à la Une

Combien ça coûte des étages entiers allumés pour rien?
On n'est pas des pigeons !

Bright Brussel : la ville brille de 1000 feux
JT 19h30

Inauguration du festival de lumière Bright Brussels

Entretien avec le créateur lumière François Menou
L'info culturelle

Un Jour dans l'Histoire
Les lumières en héritage ?

Un Jour dans l'Histoire
Regard féminin sur les classiques de la littérature

Un Jour dans l'Histoire
Des impôts comme s’il en pleuvait

Le Grand Dictionnaire des philosophies et des religions
Moses Mendelssohn

INSIDE: Close - up Lighting Designer
Close - up Lighting Designer

Un Jour dans l'Histoire
Une histoire de la sexualité : de la renaissance aux Lumières

L'Heure H
Le Séisme de Lisbonne

Un Jour dans l'Histoire
Félicité de Genlis : conservatrice et moderne, une pédagogue aux temps des lumières

lumieres

Nocturnales de Liège

Le Noël des cathédrales

1000 Jours dans l’HistoireLA RÉPUBLIQUE DE BOUILLON

Un incroyable jardin de NoëlLa Belge histoire dans 7 à la Une

Combien ça coûte des étages entiers allumés pour rien?On n'est pas des pigeons !

Bright Brussel : la ville brille de 1000 feuxJT 19h30

Inauguration du festival de lumière Bright Brussels

Entretien avec le créateur lumière François MenouL'info culturelle

Un Jour dans l'HistoireLes lumières en héritage ?

Un Jour dans l'HistoireRegard féminin sur les classiques de la littérature

Un Jour dans l'HistoireDes impôts comme s’il en pleuvait

Le Grand Dictionnaire des philosophies et des religionsMoses Mendelssohn

INSIDE: Close - up Lighting DesignerClose - up Lighting Designer

Un Jour dans l'HistoireUne histoire de la sexualité : de la renaissance aux Lumières

L'Heure HLe Séisme de Lisbonne

Un Jour dans l'HistoireFélicité de Genlis : conservatrice et moderne, une pédagogue aux temps des lumières

1000 Jours dans l’Histoire
LA RÉPUBLIQUE DE BOUILLON

Un incroyable jardin de Noël
La Belge histoire dans 7 à la Une

Combien ça coûte des étages entiers allumés pour rien?
On n'est pas des pigeons !

Bright Brussel : la ville brille de 1000 feux
JT 19h30

Entretien avec le créateur lumière François Menou
L'info culturelle

Un Jour dans l'Histoire
Les lumières en héritage ?

Un Jour dans l'Histoire
Regard féminin sur les classiques de la littérature

Un Jour dans l'Histoire
Des impôts comme s’il en pleuvait

Le Grand Dictionnaire des philosophies et des religions
Moses Mendelssohn

INSIDE: Close - up Lighting Designer
Close - up Lighting Designer

Un Jour dans l'Histoire
Une histoire de la sexualité : de la renaissance aux Lumières

L'Heure H
Le Séisme de Lisbonne

Un Jour dans l'Histoire
Félicité de Genlis : conservatrice et moderne, une pédagogue aux temps des lumières