SHOTLIST:

GENEVE, SUISSE. 18 SEPTEMBRE 2018
SOURCE: AFPTV

IMAGES - 02:01

- Plan large de l’entrée de la bibliothèque nationale suisse et du poster de l’exposition pour le 75e anniversaire de la découverte du LSD
- Plan large d’un couloir de la bibliothèque nationale suisse et du poster de l’exposition pour le 75e anniversaire de la découverte du LSD sur la gauche
- Plan moyen de l’entrée de l’exposition avec visiteur entrant
- Plan serré de cercles concentriques bleus en train de bouger
- Plan moyen d’un visiteur regardant une vitrine de l'exposition
- Plan moyen de différentes éditions du livre d’Albert Hofmann, le scientifique suisse qui a découvert le LSD en différentes langues
- Plan moyen de visiteurs regardant des reproductions de papiers buvards imbibés de LSD
- Plan serré d’un papier buvard de LSD représentant Albert Hofmann, le scientifique suisse qui a découvert le LSD
- Plan serré du chapelier fou d’Alice au Pays des Merveilles, avec un papier buvard de LSD dans la main
- Plan large d’un des murs de l’exposition avec un homme prenant une photo 
- Plan moyen d’oeuvres d’art inspirées par le LSD
- Plan serré d’une photo noir et blanc d'Albert Hofmann, le scientifique suisse qui a découvert le LSD (assis) avec des collègues
- Plan serré sur l’expression ‘Enfant terrible’ écrite sur le mur en trois langues: allemand, français, italien
- Plan moyen d’une vidéo d'Albert Hofmann, le scientifique suisse qui a découvert le LSD
- Plan large de l’exposition avec visiteurs
- Plan serré d’une sculpture mexicaine représentant un champignon hallucinogène avec vidéo en arrière-plan 
- Plan serré sur le mot ‘réalité'
- Plan serré d’une vidéo d’un scientifique expliquant le LSD
- Plan serré d'éprouvettes
- Plan serré d’une tige de seigle affectée par le champignon dit ergot de seigle (à l’origine du LSD) avec les initiales LSD en arrière-plan
- Plan moyen de médicaments utilisant le LSD
- Plan large d’un couloir de la bibliothèque nationale suisse, avec femme passant

ATTN CLIENTS: 1 SEC AVANT ET APRES LES SONORES ONT ETE AJOUTEES POUR FACILITER L'EDITION

SONORE 1 - Hannes Mangold, conservateur de l’exposition « LSD, l’enfant terrible a 75 ans » (homme, allemand, 28 sec):
"Le LSD a été découvert il y a 75 ans par le chimiste suisse Albert Hofmann et Albert Hofmann a écrit sur sa découverte un livre tout à fait fascinant: cela s’appelle « LSD mon enfant terrible » et dans ce livre se mélangent vraiment ses considérations de biologiste et ses perspectives de mystique de la nature, et c’est un document absolument fascinant." 

SONORE 2 - Hannes Mangold, conservateur de l’exposition « LSD, l’enfant terrible a 75 ans » (homme, allemand, 22 sec):
"Ce qui s’exprime aujourd’hui, c’est que la surestimation du LSD - tout le monde doit prendre du LSD, aussi bien que la diabolisation - c’est absolument terrifiant et il n’y a aucun aspect positif - ont tendance à perdre de leur force."

SONORE 3 - Hannes Mangold, conservateur de l’exposition « LSD, l’enfant terrible a 75 ans » (homme, allemand, 23 sec):
"Il y a à l’heure actuelle des signes en faveur d’une utilisation réglementée, il y a des connaissances sur comment on peut introduire cette substance, comment elle peut être utilisée à des fins médicales, tout cela n’en est qu’au début mais il est envisageable aujourd’hui que le LSD puisse faire un come-back sous la forme d’un médicament." 

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DEPECHE AFP:

Recherche médicale: vers un retour en grâce pour le LSD ? 

 Berne (Canton de Berne, Suisse) 
   -   11 octobre 2018 11:10 
   -   AFP (Nathalie OLOF-ORS) 

Le LSD, une drogue étroitement associée au mouvement hippie, retrouve à petite dose le chemin de la recherche médicale, 75 ans après sa découverte un peu par hasard dans les éprouvettes d'un grand laboratoire pharmaceutique suisse.

Avant de devenir la drogue récréative associée à Woodstock, aux artistes des années 1960 et à leur profusion d

Exposition à Genève à l'occasion du 75e anniversaire de la découverte LSD

Pierre Schepens est psychiatre et directeur de la clinique de la Forêt de Soignes. Il nous parle du le LSD thérapeutique.

Le LSD thérapeutique

Tendances Première : Germain et Nous 3.0

Le coup de cœur de Gorian Delpâture : "Voir la lumière" de T. C. Boyle (Grasset).

Par une belle journée d'avril 1943, dans les laboratoires Sandoz à Bâle, c'est un accident de manipulation qui permet au professeur Albert Hofman de se rendre compte de la puissance du diéthyllysergamide, cette molécule qu'il a réussi à synthétiser à partir de l'ergot. Intrigué par sa propre réaction suite à l'ingestion involontaire du produit, le chimiste fonde immédiatement de grands espoirs thérapeutiques sur sa découverte. Mais c'est seulement près de 20 ans plus tard et de l'autre côté de l'Atlantique, dans le département de psychologie de l'université de Harvard, que l'on s'intéressera vraiment au potentiel de ce qui est encore considéré comme un médicament et qui deviendra une drogue à la mode connue sous le nom de LSD.

Entrez sans frapper

"Voir la lumière" de T. C. Boyle

A la rentrée 1988, une rumeur circule dans les écoles, en Wallonie et à Bruxelles. Elle dit que des décalcomanies, des tatouages à se mettre sur la peau circulent et qu’ils sont imprégnés de LSD, une drogue puissante qui pourrait s’avérer mortelle pour les enfants. Toute cette histoire tourne autour d'un tract, une feuille A4 blanche - photocopie de photocopie - sur laquelle les caractères de machine à écrire ont perdu de leur netteté. C'est ce qui est écrit sur ce tract qui inquiète. A cause de ces décalcomanies imprégnés de LSD, les enfants pourraient faire un trip mortel. Dans cette histoire, rien n’est vrai. Il s’agit d’une légende urbaine Mais elle pose des questions : pourquoi les êtres humains propagent-ils ces rumeurs ? Que disent-elles de la société ? Invité.e.s : Aurore Van de winkel, docteur en Information et Communication, autrice du livre « Les légendes urbaines de Belgique » et Antoine Boucher, porte-parole d’Infor-drogues.

Des décalcomanies au LSD dans les écoles, ou comment les légendes urbaines renforcent une vision conservatrice du monde

L'Histoire continue

L’usage des microdoses de psychédéliques en médecine
La consommation de doses infimes de psilocybine, de LSD et d’ayahuasca à des fins auto-thérapeutiques gagne en popularité. Ces dernières années, les drogues psychédéliques, qui étaient un sujet tabou, sont de plus en plus reconnues dans les cercles conventionnels de la médecine. Certains psychédéliques sont même sur le point d’obtenir des autorisations médicales générales dans certains pays. Mais selon les spécialistes, il n’existe que très peu de preuves scientifiques validant l’usage en micro-dose de ces substances. Cela s’explique par le fait que le microdosage est difficile à étudier en laboratoire. Aux Etats Unis, aucune des études existantes sur le microdosage n’atteint des standards permettant aux scientifiques de tirer des conclusions solides. Cela veut-il pour autant dire que l’usage des psychédéliques en médecine, ainsi que les microdoses de psychédéliques, des substances qui ont surtout été utilisées dans les unités de soins palliatifs sont inefficaces ? Pas certain. On e parle avec Pierre Schepens, psychiatre, directeur général médical de Silva Médical et le Dr Catherine Wauthier qui travaille au centre de post-cure alcool « l’Espérance » à Thuin.

L’usage de la psilocybine, du LSD et de l'ayahuasca en médecine, et sans tabou dans Tendances Première !

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Le recours au LSD ou à la psilocybine, contenue dans les champignons hallucinogènes, est désormais considéré par de nombreux chercheurs comme une approche prometteuse dans le traitement de la dépression et de certaines addictions. Alors que ce sujet intéresse la recherche depuis un demi-siècle, plusieurs études ont été récemment lancées afin de déterminer le potentiel thérapeutique de ces molécules. 

Avec Pierre Schepens, psychiatre, directeur général médical de Silva Médical et le Pr Laurent Karila, Département de Psychiatrie et Addictologie  de l'Hôpital Universitaire Paul Brousse - Paris

Quand les drogues deviennent traitement

Et si certaines drogues pouvaient permettre de soigner des patients atteints de troubles de la santé mentale ? Mais de quoi parle-t-on exactement ? Et dans quels cas ce traitement alternatif peut fonctionner ? Nous avons posé la question à une experte : Laetitia Vanderijst, chercheuse au FNRS et à l’ULB pour l’usage psychiatrique des psychédéliques.

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