louis xiv

Ville millénaire, Tournai offre quelques-unes de ses pépites à ses Ambassadrices ! Ce sont les yeux rivés aux façades qu’il faut arpenter la capitale du Hainaut occidental, tant son architecture est riche et variée, malgré les ravages de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, les quais de l’Escaut y réservent quelques belles surprises, y compris en matière de délices de Gambrinus. Un passage par le Musée de la Tapisserie permettra de découvrir que Tournai préserve ces œuvres fragiles tout en envisageant un futur parfois décoiffant aux arts textiles. Quant au musée des Beaux-Arts, il est unique, dans son style, sa conception et ses collections. Les Ambassadrices prendront aussi un peu de hauteur, à la découverte de la réhabilitation réussie d’un lieu historique avant d’entrer au cœur même de la cité : la cathédrale aux cinq clochers leur réservera des rencontres… inattendues !

Les Ambassadeurs à Tournai

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" La France est encore le pays dans le monde où la sensualité est souveraine, la nation qui se consacre le plus et le mieux à la volupté d'aimer ! " 
Les Français gardent intacte la nostalgie des amours célèbres qui ont marqué et influencé leur histoire. On ne compte pas les décisions politiques prises sous l'effet de l'amour, de la passion, du désir. Nul n'a oublié l'insatiable Charlemagne, Henri IV le Vert galant, François Ier le géant amoureux, Louis XIV le souverain séducteur, Louis XV l'érotomane, jusqu'à Félix Faure, président de la République, mort au palais de l'Élysée dans les bras de sa maîtresse.  Gustave Flaubert révélait  : " chacun de nous a dans le cœur une chambre royale ; je l'ai murée, mais elle n'est pas détruite. "

POUVOIR, DÉSIR ET PASSION…

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes le 20 août 1674. Louis XIV accorde un privilège d’imprimerie, c'est-à-dire, un droit exclusif d’imprimer et d’éditer. « Ayant fait choix de notre bien aimé Frédéric Léonard, imprimeur, pour mettre sous la presse les anciens auteurs latins, historiens, poètes et autres sur lesquels on a fait des commentaires et des notes pour l’instruction de notre fils le Dauphin… ». On peut lire ensuite une série de noms qui auront donc le privilège de figurer dans cette entreprise éditoriale sans précédent qui donnera le jour à une collection d’une quarantaine d’ouvrages. Parmi ces noms figure celui de Tite-Live. Tite-Live,  né dix-sept siècles auparavant à Padoue,  considéré comme le prince des historiens latins. Pourquoi tant d’honneur, c’est ce que nous allons découvrir …

TITE-LIVE, LE PRINCE DES HISTORIENS LATINS

Nous sommes le 30 janvier 1638, à Paris. Ouvrons la Gazette, ce périodique créé sept ans plus tôt par Théophraste Renaudot, avec l’appui du cardinal de Richelieu. On peut y lire que, dans peu de temps, dieu aidant, l’on pourra « conjouir » avec « Leurs Majestés » , le roi Louis XIII et la reine Anne, sur l’espérance d’une heureuse nouvelle… Neuf mois plus tard, en effet, dans la nuit du cinq au six septembre, arrive un dauphin, le futur Roi-soleil. Anne d’Autriche, sa mère, peut enfin respirer et prendre sa véritable place à la cour de France et de Navarre. Il faut dire que l’événement était attendu depuis plus de vingt ans.

ANNE D’AUTRICHE, UNE REINE DANS LA TOURMENTE

Nous sommes en 1721 ; nous sommes en France. Philippe d’Orléans y est régent. Il a pris goût au pouvoir et, ma foi, aimerait le conserver le plus longtemps possible. Mais la situation est compliquée, car il y a déjà le petit Louis XV, âgé de onze ans, son petit-neveu, héritier de son arrière-grand-père Louis XIV. Il lui vient alors une idée assez géniale, du moins stratégiquement parlant : il propose à Philippe V, roi d’Espagne, de marier sa fille, l’infante Anna-Maria Victoria, à Louis XV. Comme Anna-Maria Victoria, n’a pas cinq ans, il est tranquille pour un petit bout de temps côté descendance. Chemin faisant, il propose également de donner sa fille, Louise Elisabeth (douze ans), comme épouse,  au prince des Asturies (quatorze), héritier du trône d’Espagne, afin de consolider la paix retrouvée entre les deux royaumes. Mais les choses ne tourneront pas tout à fait comme le souhaitait le régent. Voici l’histoire, oubliée, de cet échange de princesses.

1721, UN ÉCHANGE DE PRINCESSES

L’Histoire commence en 1643. Louis XIII vient de mourir, laissant la Régence du Royaume à Anne d’Autriche et au Cardinal MAZARIN. Le Roi est bien jeune pour gouverner.... Un certain Jean VALDOR, graveur, liégeois, né à liège, se trouve à Paris. Et Pierre Yves KAIRIS, Chef de Département à L’IRPA, s’est penché sur ce personnage, qui , fort opportunément, propose à la Régente et à Mazarin de faire un livre, doté de nombreuses gravures, à la mémoire de Louis XIII, et pour l’édification du jeune Roi. Et c’est là que commence une histoire assez rocambolesque... Ce Jean VALDOR se retrouve soudain fort bien en cour, au mieux avec toutes les sphères artistiques de l’époque, et, s’il ne s’oublie pas pour autant, il fait venir à Paris bien d’autres artistes de Liège, donc Bertholet FLEMAL et Walthère DAMERY. Et ce ne seront pas les deux seuls ! Bientôt, toute une “mafia liégeoise” se retrouve à la tête des plus grosses commandes de la Cour de France....  Louis XIV prend le pouvoir, et au passage, récupère “l’équipe” de MAZARIN et de Nicolas FOUQUET. Dans cette équipe, Charles LE BRUN, et évidemment: Jean VALDOR... Et ses amis.... Et ceux- ci vont devenirs les artisans d’une diplomatie à la fois officielle et officieuse, entre le Prince Evêque de Liège, et la Cour de France. 
 L’heure est à l’obtention de la neutralité de la Principauté de Liège... Et Jean VALDOR, Bertholet FLEMAL et Waltère DAMERY vont s’y employer.... Et vont devenir incontournables.... 80 % des marbres de Versailles sortent des carrières wallonnes....
Et des recherches toutes récentes, menées par Pierre Yves KAIRIS, montrent décidément que oui, les artistes Liégeois étaient vraiment, vraiment bien en cour, sous le règne de Louis XIV..... Et ce tableau montre Jean VALDOR, peint par... Bertholet FLEMAL...

DES ARTISTES LIÉGEOIS À LA COUR DE LOUIS XIV

Nous sommes le 12 mai 1664. Au château de Versailles. Quelques jours avant son départ pour Fontainebleau, Louis XIV qui a décidé de faire donner des divertissements dits des « plaisirs de l’Île enchantée » , assiste à la première de Tartuffe, la treizième pièce de Molière.  Celui-ci y joue Orgon , le père de famille. Cette comédie très noire,  qui dénonce l’hypocrisie et les faux dévots, sera jouée … une fois. En effet, dès le lendemain, le roi se laissant convaincre par l’archevêque de Paris, défend au dramaturge de la représenter en public. Et « Tartuffe » ne sera pas le seul scandale provoqué par Jean-Baptiste Poquelin,  dit Molière. Nous partons, aujourd’hui, sur les traces de l’un des auteurs qui, plus de trois siècles après sa mort,  remplit encore les salles de théâtre du monde entier.

LES OMBRES DE MOLIÈRE

Nous sommes le 17 juillet 1676, à Paris. Marie-Madeleine d’Aubray, épouse du sieur marquis de Brinvilliers, dûment convaincue d’avoir fait empoisonner son père et ses deux frères, ainsi que d’avoir attenté à la vie de sa sœur, perd la tête en place de Grève. Juste avant d’être décapitée, la marquise de Brinvilliers a fait amende honorable devant le portail  de la cathédrale Notre-Dame. Lorsque le lieutenant-général La Reynie se plonge dans le dossier, c’est la stupéfaction : sorcières, empoisonneuses, prêtres indignes, grands seigneurs, messes noires et sacrifices de nouveau-nés, les ramifications de l’affaire sont profondes. L’entourage de Louis XIV lui-même est éclaboussé. On cite le nom de sa favorite,  Madame de Montespan. L’Affaire des poisons sera le plus grand scandale du règne du roi-Soleil.

L’AFFAIRE DES POISONS

Nous sommes en 1679, dans le « journal de santé de Louis XIV », le médecin Antoine d’Aquin transcrit le résultat de ses observations à l’issue du rituel du Grand lever du roi : « une grande quantité de légumes et particulièrement de pois qui nous paraissent encore tout entier dans les selles aussi bien que beaucoup de gros morceaux d’artichauts tout indigestes ». Neuf ans plus tard, il ajoute : « le ventre du roi s’ouvrit assez amplement avec beaucoup de crudités et matières indigestes dont l’évacuation apporta le calme à cette petite bourrasque. » En 1691, il souligne que « la nature se trouvant trop chargée … le ventre du roi s’ouvrit tout le jour : il se présenta douze ou quinze fois à la garde-robe, vida quantité de bile ». Conclusion : Louis XIV était un goinfre et ne digérait pas toujours bien !

LES MÉDECINS DE MOLIÈRE AU CHEVET DE LOUIS XIV

C’est l’histoire d’un roi novice qui découvre les limites de son pouvoir réputé absolu. L’histoire d’un accusé qui, pour sauver sa tête, va faire preuve d’une intelligence et d’une habilité hors du commun. Celle d’un avocat qui fera tout pour défendre le droit que l’on veut utiliser pour masquer la vérité. L’histoire d’un Etat au bord de la faillite. Une histoire, enfin, où tout le monde tape dans la caisse. Enquête sur un procès :   Louis XIV versus Nicolas Fouquet, ministre des finances.

LA DESCENTE AUX ENFERS DE FOUQUET

C’est un des lieux secrets les mieux gardés de Louis XIV : le Château de Marly, aujourd’hui disparu a été conçu par le roi soleil et ses architectes comme un lieu de plaisance pour lui et ses courtisans. C’est également dans ce lieu voué à la fête et aux réjouissances de la cour que se trouvait la fameuse Grande Machine de Marly, destinée à alimenter les plans d’eau et fontaines de Versailles. Ses pavillons, ses jardins et ses plans d’eau majestueux revivent à travers les tableaux du peintre Thierry Bosquet, réunis sous le titre « Marly disparu »  le temps d’une exposition qui se tiendra jusqu’au 29 juin au Centre culturel d’Uccle et dans un livre illustré et préfacé par Catherine Pégard,  Présidente de l’Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles.

MARLY DISPARU

Nous sommes à la fin du dix-septième siècle, période de domination politique, diplomatique et militaire de Louis XIV sur l’Europe. A partir de 1678, le roi Soleil déclenche une campagne d’expansion territoriale au détriment des Pays-Bas espagnols. C’est un climat de guerre qui se répand de la mer du Nord au duché de Luxembourg : annexions, dévastations des campagnes qui provoquent, en 1684, la disparition du village d’Haltinne, situé dans ce qui correspond, aujourd’hui, à la commune de Gesves, en province de Namur. Que reste-t-il de ce village devenu fantôme ? Suivez-nous …

L’HISTOIRE DE HALTINNE

Nous sommes le samedi 13 août 1695, vers 19h. Alors que les troupes de la Ligue d’Augsbourg assiègent Namur pour la reprendre aux Français, Louis XIV décide de bombarder Bruxelles. Pendant trois jours, son artillerie pilonne la ville. L’immense incendie qui en résulte détruit une grande partie de la cité.

LE BOMBARDEMENT DE BRUXELLES

C'est le grand hiver du début du 18ème siècle qui a duré des mois et a gelé la France de Versailles à la province au moment où Louis 14 devait batailler pour la succession au trône d'Espagne.

HYVER 1709

Nous sommes le Ier septembre 1715, à Versailles. Il n’est pas tout à fait huit heures trente. Normalement, dans quelques minutes, le premier valet de chambre du roi doit l’éveiller en disant : « Sire, voilà l’heure ! » Puis, le cérémonial du « Petit lever » peut commencer. Mais ce matin n’est pas un matin comme les autres. Dans quelques instants, un officier portant un chapeau à plume noire va s’avancer au balcon du souverain et prononcer une formule rituelle : « Le roi est mort ». Un peu plus tard encore, il reviendra sur ce même balcon et proclamera par trois fois : « Vive le roi Louis XV ». Ce matin du Ier septembre 1715, après septante deux ans, trois mois et dix-huit jours de règne, Louis XIV, le Roi-Soleil, expire une dernière fois.

LA MORT DE LOUIS XIV

Nous sommes au mi-temps du dix-huitième siècle. Dans ses « Mémoires sur la révolution française », madame la comtesse de Genlis écrit : « Madame de Joui dit un jour à sa mère, en ma présence, que l’éclatante blancheur des mains de madame d’Esparbès lui coutait cher, parce que, sans en avoir le moindre besoin, elle se faisait saigner souvent pour l’entretenir ; cependant sa blancheur n’était nullement blafarde. Elle venait de temps en temps passer deux ou trois jours à Chevilly, elle avait de la gaieté, de la grâce, elle était aimable. Madame d’Amblimon et madame d’Esparbès étaient alors, à la cour, les favorites de madame de Pompadour, qui leur donnait dans son intérieur intime d’étranges petits noms d’amitié. Elle les appelait « mon torchon » et « ma salope ». Ce n’était pas là le ton des maîtresses de Louis XIV. » Salope ! et autres noms d’oiselles, c’est la leçon d’histoire de ce jour.

SALOPE ET AUTRES NOMS D'OISELLES

C’est l’histoire d’un projet fou ! Quelques passionnés de navigation ont décidé de reconstruire le bateau de Louis XIV. Un bateau qui naviguait sur le grand canal de Versailles, mais qui aujourd’hui se lance à la conquête du canal de Bruxelles. Ce bijou s’appelle la Licorne. Découvrez cette Belge histoire.

La Belge histoire dans 7 à la Une

Bien plus qu’un bateau

Gilles Dal a sorti sa calculette, et d’après les infos dont il dispose, le cerveau humain intègre 8000 informations à la seconde !

C'est Presque Sérieux

Gilles Dal - 8000 infos à la seconde

Les liens qui unissent le thé et Louis XIV, c’est ce dont nous parle Nathalie Masset, notre sommelière du thé (www.teaside.be)

Et si on prenait le thé avec Louis XIV !

Tendances Première : Les Tendanceurs

Invitée : Elisabetta Lurgo, docteure en histoire. « Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV » aux éditions  Perrin.

Philippe D’Orléans, frère de Louis XIV : maltraité de l’histoire ?

Un jour dans l'histoire

Madame de Sevigné

Nous sommes au mois de décembre 1696, dans le sud-est de la France. Pierre Cardin Lebret, intendant de Provence, résidant à Aix, reçoit la visite d’un homme âgé d'environ trente-cinq ans, qui dit se nommer François Michel et exercer le métier de maréchal-ferrant. Ce dernier lui fait une étrange confidence : Un soir, déclare-t-il, un spectre lui est apparu. Un fantôme porteur d’un message secret ne pouvant être rapporté qu’au roi Louis XIV ou, à défaut, à un de ses ministres. François Michel demande donc les moyens de se rendre à Versailles. Après un premier refus et une enquête sur le maréchal-ferrant, Lebret en réfère en haut lieu, et décide d’accéder à sa demande. Deux mois, plus tard, le messager se met en route, accompagné d'un de ses frères. Mais voilà que le bruit de cette aventure se répand, non seulement à la Cour, mais à travers tout le pays. De plus, Salon, que l’on ne dit pas encore de Provence, étant la ville où vécu Nostradamus, on considère François Michel comme un envoyé de l'Au-Delà. Partout où il passe le peuple lui réserve un accueil des plus chaleureux, on l’engage même à demander à sa majesté des réductions d’impôts ! Arrivé à Versailles, en avril, François Michel se serait, en effet, entretenu avec le roi qui l’aurait qualifié d’homme de bon sens. Le maréchal-ferrant prendra la route du retour comblé de toutes sortes de présents et, par la suite, se serait remis à son métier sans plus chercher à faire parler de lui. Que nous dit cette histoire de son époque ? Quelle est la place du surnaturel dans les milieux populaires et à la cour ? Quelle est la position de l’Eglise dans de pareils cas ? La prophétie du spectre a-t-elle un sens politique ? Nous allons enquêter… Invité : Lucien Bély, professeur d’histoire moderne à Sorbonne Université, à Paris. Auteur de « Louis XIV, le fantôme et le maréchal-ferrant » éditions PUF.

L’affaire François Michel : Le maréchal-ferrant voit apparaitre un fantôme qui lui ordonne d’aller trouver le Louis XIV

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes vers 481 à Tournai. Childéric, roi des Francs saliens, premier de la dynastie des Mérovingiens, père de Clovis, meurt âgé d’une bonne quarantaine d’années. En tant que païen, il est inhumé avec ses chevaux, à la manière germanique, mais aussi vêtu d'un manteau de pourpre tenu par une fibule d'or à la manière romaine. Il porte au doigt un anneau servant à sceller les actes officiels sur lequel on peut lire la formule : « Childéricus rex » (Childéric roi). Mais ce n’est pas tout, pour l’accompagner dans son dernier voyage, on dépose, dans sa sépulture, des armes, des bijoux et trois cents abeilles faites d’or et de pierres fines rouges : des grenats. Quelques siècles plus tard, en 1653, à l’occasion d’un chantier de construction près de l’Eglise Saint-Brice, un travailleur découvre le fabuleux trésor. Trouvaille inestimable qui va susciter toutes les convoitises. Commence alors un périple qui va emmener les curieux de Tournai à Paris, de Bruxelles à Vienne. Les abeilles du trésor, car elles sont les pièces les plus attirantes, vont passer sous l’œil des plus fameux monarques d’Europe : Louis XIV, Napoléon, Pierre le Grand. Elles vont exciter l’avidité d’une comtesse en affaire avec le célèbre Vidocq. L’affaire sera rocambolesque. Mais que reste-t-il du trésor de Childéric ? Invitée : Nathalie Stalmans, docteure en histoire, chercheuse au FNRS, autrice de « D’or et de grenat » ; éd. Samsa. Sujets traités : Childéric, Tournai, Clovis, trésor, Eglise Saint-Brice, abeilles, grenats, or, bijoux, Paris, Louis XIV, Napoléon, Pierre le Grand, Vidocq.

Le trésor de Childeric

La place Vendôme a été conçue par Jules Hardouin Mansart, le premier architecte de Louis XIV. Cʹest sur cette célèbre place que se trouve un monument commémoratif hors du commun : la colonne Vendôme. Pour parler de lʹhistoire de cet édifice, Johanne Dussez reçoit Jean-Paul Nerrière, un des auteurs du livre " La colonne Vendôme " Norma éditions. Sujets évoqués : la colonne Vendôme, colonne, Vendôme, Louis XIV, Jules Hardouin, Jean-Paul Nerrière,Paris

La Colonne Vendôme

Nous sommes en décembre 1673. Jusque-là, en matière de reconnaissance d’enfants naturels, les rois de France ont eu l’habitude de mentionner la filiation du côté paternel comme du côté maternel. Ce qui, dans le cas de Madame de Montespan, maîtresse de Louis XIV, est impossible car les enfants seraient considérés comme doublement adultérins et leurs droits pourraient être contestés par le mari de la dame. Qu’à cela ne tienne, le roi n’y va pas par quatre chemins. Ainsi, dans les lettres qu’il signe pour légitimer les trois premiers enfants de la marquise, il passe le nom de la mère sous silence et n’établit que la seule parenté paternelle et royale. Le roi écrit : « La tendresse que la nature nous donne pour nos enfants, et beaucoup d’autres raisons qui augmentent considérablement en nous ces sentiments, nous obligent de reconnaître Louis-Auguste, Louis-César, et Louis-Françoise, et leur donner des marques publiques de cette reconnaissance. Pour assurer leurs états, nous avons estimé nécessaire d’expédier à cet effet nos lettres patentes pour déclarer notre volonté ; à quoi nous portons bien volontiers, que nous avons lieu d’espérer qu’ils répondront à la grandeur de leur naissance, et aux soins que nous faisons prendre de leur éducation ». A la différence de leurs prédécesseurs de la dynastie des Valois, les premiers souverains Bourbon assument leurs maîtresses et enfants naturels. Ils forment ensemble une autre famille, parallèle à la lignée légitime. Mais comment ces deux familles se comportent-elles entre elles ? Se font-elles concurrences ? Quelles sont les privilèges des unes et des autres ? Qu’en est-il de la crédibilité du pouvoir ? Les origines roturières, bourgeoises, courtisanes de certaines favorites ternissent-elles les couleurs du trône ? Les fortunes colossales amassées par la Montespan ou la Du Barry sont-elles sources de scandales ? La « contre-famille » royale a-t-elle contribué au déclin de la monarchie avant la Révolution ? Invitée : Flavie Leroux, chargée de recherche au Centre de recherche du château de Versailles. « L’autre famille royale -Bâtards et maîtresses d’Henri IV à Louis XVI » paru aux éd. Passés/composés. sujets traités : rois, Madame de Montespan, Louis XIV, enfants, adultérins, légitimes, dynastie, souverains, trône, scandales , Révolution, Bâtards, maîtresses

Bâtards et maitresses : l’autre famille royale

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