La poste néerlandaise refuse une nouvelle fois le rachat par la poste belge. C’est une affaire politique…

Les Coulisses des Pouvoirs - Aux Pays Bas, le libéralisme c'est pour les autres

Nous sommes en 1844. Alors que ses premières tentatives de coups d’Etat, mal préparées, ont échoué, Louis-Napoléon Bonaparte se retrouve enfermé au fort de Ham, dans ce que l’on appelle aujourd’hui Les Hauts-de-France. Le futur premier Président de la République et futur Empereur sous le nom de Napoléon III en profite pour coucher sur papier une sorte de manifeste politique qu’il intitulera : « L'Extinction du Paupérisme ». Il écrit : « La richesse d’un pays dépend de la prospérité de l’agriculture et de l’industrie, du développement du commerce intérieur et extérieur, de la juste et équitable répartition des revenus publics. Il n’y a pas un seul de ces éléments divers du bien-être matériel qui ne soit miné en France par un vice organique. Tous les esprits indépendants le reconnaissent. Ils diffèrent seulement sur les remèdes à apporter … » L’auteur développe, ensuite, ses idées, mélange de libéralisme autoritaire et de socialisme utopique.  Napoléon III a-t-il réellement été un empereur à la fibre sociale ?

NAPOLÉON III, UN EMPEREUR SOCIAL, VRAIMENT ?

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes le 14 juin 1846, à Bruxelles. C’est lors d’un congrès présidé par Eugène Defacqz, magistrat originaire d’Ath, que naît le parti libéral de Belgique. Lors de son adresse inaugurale, Defacqz, qui appelle à l'unité pour conquérir la majorité parlementaire, dit :
« De la composition de la représentation nationale dépendent les destinées de la patrie. Qu’une majorité formée d’hommes éclairés, fermes, désintéressés, d’hommes vraiment libéraux, viennent à dominer dans la législature, et tout changera de face : Le désordre cessera, le pouvoir civil affranchi de la tutelle de l’Eglise rentrera dans sa dignité et ses attributions, le prêtre comme prêtre, se renfermera dans ses temples et il y sera honoré : en un mot, les institutions reprendront leur cours naturel, sans trouble, sans secousse, et la Belgique pourra entrer enfin et marcher sans entraves dans les voies d’un avenir trop longtemps ajourné. »

AUX ORIGINES DU LIBÉRALISME EN BELGIQUE

Pour le libéralisme politique, la liberté individuelle est une forme de propriété de soi. À l’inverse, la propriété est, comme l’écrirait Locke, une prolongation de la liberté individuelle : c’est dans ce cadre que la sûreté des personnes fut affirmée comme un droit “naturel et imprescriptible” dès la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Déjà inscrite en 1215 dans la Grande Charte la notion d’habeas corpus incarne la première expression de ce droit à la sûreté qui encadre les contrôle d’identité, les fouilles au corps, les détentions provisoires. Comment l’idéal de liberté individuelle porté par le libéralisme politique a incarné, justifié ou contourné cette question du droit à la sûreté?

LIBERTÉ ET PROPRIÉTÉ PRIVÉE

Nous sommes le 21 janvier 1879. Le gouvernement dépose un projet de loi prévoyant que chaque commune devra posséder au moins une école primaire laïque et neutre, ne dispensant pas de cours de religion. De plus, les instituteurs seront uniquement choisis parmi les diplômés des écoles normales officielles. Enfin, les provinces et les communes ne pourront plus subsidier des écoles dites « libres » (c'est-à-dire catholiques). Cette loi, connue sous le nom de « loi Van Humbeek » provoque l’effroi et sème la discorde y compris dans les rangs de la majorité. Mais elle est adoptée à la Chambre et au Sénat. Elle déclenche ce que l’on appelle « la première guerre scolaire » et aboutit à une rupture diplomatique entre la Belgique et la Vatican. Le gouvernement est, à l’époque, dirigé par un homme qui va marquer de son empreinte la jeune Belgique, pas seulement par son anticléricalisme mais aussi par sa très grande clairvoyance en matière de gestion financière. Il s’appelait Walthère Frère-Orban.

WALTHÈRE FRÈRE-ORBAN

Nous sommes le 28 septembre 1948. C’est au Palais Chaillot, à Paris, lors de la troisième session de l’ONU, que Paul-Henri Spaak prononce, à la tribune, un discours qui va résonner comme un coup de tonnerre. Celui qui a participé à l’édification des Nations Unies, et en a présidé la première assemblée, en janvier 46, attaque, violemment, la politique étrangère de l’URSS. Il avoue son inquiétude devant les positions prises par ses représentants devenus champions de la souveraineté absolue. Ce discours que l’on désigne encore aujourd’hui comme « discours de la peur » a placé notre homme au premier plan des personnages qui ont fait l’histoire du vingtième siècle. Habile politicien, parfois controversé, c’est sur ses pas que nous partons, les pas de Paul-Henri Spaak.

PAUL-HENRY SPAAK,  GÉANT POLITIQUE

Au lendemain des discours politiques du premier mai, David Wathelet a posé une question existentielle aux enfants !

C'est presque sérieux

David Wathelet - Le 1e mai est-il socialiste ou libéral ?

Historiquement, le capitalisme et la démocratie sont nés dans le même creuset du libéralisme politique. Mais aujourd’hui, alors que les états semblent souvent bien désarmés face aux grandes multinationales, obligés à une course vers le bas qui grève leurs finances publiques, on peut se demander si le capitalisme et la démocratie ne sont pas en train de devenir contradictoires. Avec la globalisation et la révolution technologique, les lois du marché s’exercent à une échelle mondiale alors que le pouvoir des états s’arrête à leurs frontières. Le capitalisme aura-t-il, dès lors, la peau des états ? Démocratie en question(s) tente d’y répondre en croisant les avis de Paul De Grauwe (professeur à la London School of Economics), du philosophe du droit Benoît Frydman (ULB), du président du CRISP Vincent de Coorebyter, et de l’écrivain David Van Reybrouck.

Le capitalisme aura-t-il la peau des états ?

Démocratie en question(s) - Episode 4

Presqu'un mois après les élections, le MR qui n'est pas invité à participer aux négociations en Wallonie, est en pleine réflexion. Certaines personnalités libérales sortent du silence, d'ailleurs, aujourd'hui, pour réclamer une redéfinition de la ligne du parti. La cohabitation avec la NVA a laissé des traces. Les défenseurs du libéralisme social, comme Christine Defraigne ou Hervé Hasquin, affirment haut et fort qu'ils sont aussi des progressistes. Hugues Angot.

JT 19h30

MR : retour au libéralisme social ?

L’argent de poche: servitude ou liberté?

L'exposé de Mattieu Peltier

Salut les Copions

Le personnage du financier sans scrupule « Gordon Gekko » marque les esprits dans le film Wall Street d’Oliver Stone. En 1987, la bourse de New-York connait un des pires krachs boursiers de son histoire. Les années 80 voient pourtant la bourse américaine s’imposer comme un acteur central de l’économie. C’est une décennie d’euphorie, de démesure, de renaissance avec une progression constante de la capitalisation des principales sociétés américaines. Une décennie d’abus, aussi, avec des financiers devenus les rois du monde qui s’enrichissent parfois en jouant avec les règles. La renaissance de l'Amérique est vantée par Ronald Reagan, influencé par les thèses de l’économiste Milton Friedman notamment. Ces années sont marquées par un renouveau, celui du libéralisme économique… Le néo-libéralisme ne nous a jamais quitté depuis. Bertrand Henne et Hélène Maquet se plongent dans cette époque pivot en compagnie de leurs invité(e)s : Isabelle Ferreras, sociologue, chercheuse à l’UCLouvain et à l’université d’Harvard, co-auteure de l’album graphique « Hé patron! Pour une révolution dans l'entreprise » et Kenneth Bertrams, historien de l’économie et professeur à l’ULB. Réalisation : Jonathan Remy.

1987, les rois du monde sont à Wall Street

L'Histoire continue

Le personnage du financier sans scrupule « Gordon Gekko » marque les esprits dans le film Wall Street d’Oliver Stone. En 1987, la bourse de New-York connait un des pires krachs boursiers de son histoire. Les années 80 voient pourtant la bourse américaine s’imposer comme un acteur central de l’économie. C’est une décennie d’euphorie, de démesure, de renaissance avec une progression constante de la capitalisation des principales sociétés américaines. Une décennie d’abus, aussi, avec des financiers devenus les rois du monde qui s’enrichissent parfois en jouant avec les règles. La renaissance de l'Amérique est vantée par Ronald Reagan, influencé par les thèses de l’économiste Milton Friedman notamment. Ces années sont marquées par un renouveau, celui du libéralisme économique… Le néo-libéralisme ne nous a jamais quittés depuis. Bertrand Henne et Hélène Maquet se plongent dans cette époque pivot en compagnie de leurs invité(e)s : Isabelle Ferreras, sociologue, chercheuse à l’UCLouvain et à l’université de Harvard, co-auteure de l’album graphique « Hé patron! Pour une révolution dans l'entreprise » et Kenneth Bertrams, historien de l’économie et professeur à l’ULB. Réalisation : Jonathan Remy.

1987, les rois du monde sont à Wall Street (rediffusion)

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liberalisme

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