liberalisation

L'actualité à l'étranger et ce jour historique en Irlande. 66 % des Irlandais se sont prononcés en faveur de la libéralisation de l'avortement, lors du référendum organisé vendredi. Le Premier Ministre parle de "révolution tranquille".

JT 19h30

Les Irlandais vont libéraliser l'avortement

Les prix des chambres d'hôtel sont souvent à géométrie variable. Selon votre mode de réservation, il peut y avoir d'importantes différences. Ces derniers temps, le secteur hôtelier avait montré un réel mécontentement car il lui était interdit de proposer des chambres à des tarifs inférieurs que ceux des sites de vente en ligne. Eh bien, ça va changer ! On se dirige vers une harmonisation des offres et des prix.

JT 13h

Libéralisation des tarifs hoteliers

Et si les prix sont aussi élevés, c’est également à cause de la libéralisation, estiment Test Achats, la Fédération des services sociaux et les politiques. C’est-à-dire au fait d’avoir réduit l’intervention de l’Etat pour rendre les marchés financiers davantage maîtres de leurs actions. "On n’a libéralisé que la partie de la fourniture", précise Julie Frère, la porte-parole de Test Achats. "Mais en effet, on constate qu’en quelques mois, les prix peuvent être bouleversés de façon inédite. Une partie de la population a basculé dans la précarité presque du jour au lendemain alors que nous avions pour objectif d’avoir des tarifs plus attrayants grâce à cette libéralisation."

QR le débat

Julie Frère : "il faut abandonner la libéralisation pour revenir à des tarifs régulés"

"L’augmentation actuelle des prix actuels de l’énergie n’est pas la responsabilité d’Engie, mais avant tout celle d’un Etat", leur répond Alain Maron (Ecolo), ministre bruxellois de l’Environnement et de la Transition climatique. "Certes, il y a des surprofits qu’il faut essayer de capter, mais c’est autre chose. Le prix, c’est le marché qui s’enflamme à cause de situations géopolitiques et des déséquilibres à l’avenir en termes d’offre et de demande. Mais sinon, la situation d’aujourd’hui en termes d’offre et de demande n’a pas forcément changé au contraire des prix. Donc oui, il faut réguler. Il n’y a plus assez de contrats de long terme. Avant la Belgique achetait du gaz à l’Algérie, faisait un contrat à prix fixe sur plusieurs années avec des garanties. Mais c’est terminé parce que nous avons décidé de libéraliser au niveau européen. L’énergie a trop d’impact sur les ménages que pour être livrée à une libéralisation naïve."

Alain Maron : « L’énergie a trop d’impact sur les ménages que pour être livrée à une libéralisation naïve. Il faut réguler »

"Nous avons eu des entreprises publiques de production d’énergie à Liège. Nous avions la Société productrice d’énergie, la SPE qui a été rachetée par le groupe français Luminus. Ensuite, la SPE a été privatisée par le PS, le MR et Ecolo. Le PS, le MR, Ecolo et cdH ont libéralisé le secteur en disant que ça allait baisser les prix. Mais ce n’est pas ce qu’il s’est passé. En 2019, nous avons fait le bilan : les prix ont augmenté de 74 % pour les particuliers et diminué de 3 % pour les gros acheteurs, les grosses entreprises. Le PTB demande donc que l’on retourne vers le public, que l’on renationalise."

Raoul Hedebauw : "la libéralisation de l'énergie est un échec"

Pour le président du MR Georges-Louis Bouchez en revanche, la renationalisation ne changerait rien à la situation que nous connaissons. "La seule chose qui changerait puisque nous n’avons ni gaz, ni pétrole en Belgique", a-t-il affirmé à Sacha Daout ce 21 septembre, "c’est que plutôt que ce soit Engie qui négocie l’approvisionnement en gaz avec Gazprom, ce serait l’État qui s’en chargerait. Qu’est-ce que ça changerait sur le prix du marché ? Aujourd’hui, le nœud du problème, c’est que nous avons effectivement confié notre approvisionnement énergétique à toute une série de pays parce que nous n’avons pas voulu faire du nucléaire. Et la prochaine erreur que nous ferons, c’est de ne pas prendre de gaz liquéfié au Qatar ou de ne pas utiliser de gaz de schiste comme aux Etats-Unis. Quoiqu’il en soit, que l’énergie soit nationalisée ou non ne change rien puisque les règles sont fixées au niveau européen."

Georges-Louis Bouchez : "la renationalisation de l'énergie ne changerait rien"

Notre invité est Peter Terryn, il a 59 ans et a toujours travaillé dans le social. Il rêve d'emmener les gens vers un monde de solidarité. Et, un jour, tout a commencé dans un café coopératif du côté de Louvain. C'est là qu'il a eu l'idée de dire : "On va arrêter de payer nos factures." Selon lui, ce n'est pas une question de choix mais de capacité. Il a donc lancé un appel général, un mouvement intitulé "Wij betalen niet" ou "Don't pay" au Royaume-Uni. Il nous parle de ce mouvement.

On n'est pas des pigeons!

Des Belges refusent de payer leurs factures

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