Saxophoniste d’exception, John Coltrane a influencé l’histoire du jazz comme peu d’autres musiciens et musiciennes l’ont fait. C’est en tout cas ce qu’on peut lire à son propos aujourd’hui. Pourtant, il fut un temps où sa musique était incomprise, voire rejetée. Si bien qu’un soir de concert en 1960 à L’Olympia, à Paris, et alors qu’il joue aux côtés de Miles Davis, John Coltrane est hué par une partie du public. On se plonge dans la musique et la personnalité de ce musicien à la voix atypique et précieuse. Invité : Hugues Warin, professeur de jazz au conservatoire de Bruxelles Une séquence réalisée par Jonathan Remy Sujets traités : John Coltrane, saxophoniste, jazz, musique, Olympia, Paris, Miles Davis, public, Hugues Warin, Jonathan Remy

Le jour où l’Olympia hua John Coltrane

Un Jour dans l'Histoire

Beyoncé, Nina Simone, Patti Smith, Angèle, Barbara, Gossip, Sheila… Elles sont 20, 20 reines et 20 chansons, qui ont bouleversé l’histoire de la musique, qui ont secoué cette industrie intrinsèquement masculine et qui ont changé le regard que l’on porte sur les femmes. C’est le cœur du projet Music Queens porté par Rebecca Manzoni, une voix bien connue de la radio française. Un projet aux deux facettes concocté par Arte et les éditions Bayard : d’un côté, il y a une série d’animation explosive en 20 épisodes de plus ou moins 3 minutes, et de l’autre, une brillante bande dessinée qui reprend 10 des 20 histoires de la série. Pour se faire, Rebecca Manzoni est accompagnée d’Emilie Valentin, réalisatrice et scénariste, et de Leslie Plée, dessinatrice. On se plonge ici dans l’histoire de 3 des 20 tubes du projet Music Queens : U.N.I.T.Y de Queen Latifah, Non tu n’as pas de nom d’Anne Sylvestre et Heart of glass de Blondie. Vive le girl power et vive la pop musique ! Une séquence réalisée par Jonathan Remy Sujets traités : Beyoncé, Nina Simone, Patti Smith, Angèle, Barbara, Gossip, Sheila, Rebecca Manzoni, Jonathan Remy

« Music Queens : « Parce qu’écouter un tube, c’est aussi se choisir des héroïnes »

Arthur Grumiaux, les archives d’un musicien d’exception Né en 1921 à Villers Perwin et mort à Bruxelles en 1986, Arthur Grumiaux est décrit comme le dernier représentant de la fameuse école belge de violon, dans la lignée de Henri Vieuxtemps et d’Eugène Ysaye. Alors qu’il n’a que 15 ans, on écrit de lui : Il ne nous est pas arrivé souvent de faire confiance absolue à l’année, mais en ce qui concerne ce jeune homme de quinze ans, il est presque impossible de ne pas croire qu’il sera un jour l’un des premiers virtuoses d’Europe pour ne pas dire plus. Invitée : Romane Massart, diplômée en musicologie de l’Université de Liège depuis septembre 2021. Début décembre, elle a intégré, pour un an, la section de la Musique de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR) pour valoriser les archives du Fonds Arthur Grumiaux. Une séquence réalisée par Jonathan Remy Sujets traités : Arthur Grumiaux, violon, Henri Vieuxtemps,Eugène Ysaye, KBR,Romane Massart,Jonathan Remy

Arthur Grumiaux, les archives d’un musicien d’exception

« We are the World » : chanson symbole de la naissance du charity business. C’est l’histoire d’images filmées par la BBC et qui bouleversent le monde. A un tel point que de nombreux.ses artistes se lèvent de leur canapé et transforment leurs instruments en porte-voix. Ce récit c’est celui de la terrible famine en Ethiopie au début des années 80 et de « We are the World », la chanson entonnée par Michael Jackson et USA for Africa. Pour nous conter cette histoire Jonathan, nous recevons Frédéric Granier, journaliste et écrivain, auteur de « Imagine – 12 chansons qui ont fait l‘histoire » paru chez Perrin. Sujets traités : BBC, Afrique, Michael Jackson , USA for Africa, afrique, Ethiopie, artistes, chanson, famine, Frédéric Granier, Jonathan Remy

"We are the World » : chanson symbole de la naissance du charity business

Dans son discours prononcé après avoir obtenu le prix Nobel de littérature, Bob Dylan dit ceci : « Un inconnu m’a remis le disque Cotton Fields de Lead Belly dans les mains. Ce disque a changé ma vie à ce moment-là. C’était comme si une explosion avait eu lieu. Comme si je marchais dans les ténèbres et que, tout d’un coup, l’obscurité s’était illuminée ». Lead Belly, c’est un maillon essentiel de la musique américaine, un pilier de la scène folk, celui qui a ouvert les portes par lesquelles les autres se sont engouffrés. Georges Harrison a eu ces mots : « Pas de Lead Belly, pas de Lonnie Donegan, pas de Lonnie Donegan, pas de Beatles. Par conséquent, pas de Lead Belly, pas de Beatles ». Lead Belly, c’est une vie à peine croyable, des champs de coton aux cercles intellectuels new-yorkais de gauche en passant par la terrible prison d’Angola. Lead Belly, ce sont aussi des chansons devenues immortelles comme « The House of the rising sun », « Black Betty » ou encore « Where Did you sleep last night ». Rencontre avec ce musicien essentiel mais méconnu en compagnie d’Amaury Cornut, auteur de la première biographie en français de Lead Belly, parue aux éditions Le Mot et le Reste. Une séquence réalisée par Jonathan Remy Sujets traités : Lead Belly, Bob Dylan, musique, Georges Harrison, Lonnie Donegan, Beatles. musicien, Amaury Cornut, Jonathan Remy

Lead Belly, la légende oubliée 1/2

C’est une histoire vieille de plus de 100 ans, une histoire incroyable, de celles qui dessinent de nouvelles images dans notre imaginaire. Aux toutes premières heures du 20ème siècle, dans les états ségrégationnistes du sud des US, une musique incarnée et envoutante éclot et s’épanouit : le blues. Et ce sont des femmes, contrairement à la mythologie qui s’imposera plus tard, qui vont porter sur scène cette nouvelle musique : Bessie Smith, Lucille Bogan, Ethel Waters, Ida Cox et leur mère à toutes Gertrude Ma Rainey. Dans ce premier épisode, on suit les traces de Ma Rainey dans sa Géorgie natale puis sur les chemins poussiéreux du Sud lorsqu’elle intègre une troupe itinérante de Minstrel Shows. On est avec elle lorsqu’elle rencontre le blues sous une petite tente quelque part dans le Missouri puis lorsque, sur scène, elle rompt avec les codes racistes de l’époque et fait rayonner cette nouvelle musique avec toute la force, l’audace et la lumière dont elle est dotée. C’est Steven Jezo-Vannier, auteur de Ma Rainey la mère du blues » paru aux éditions Le Mot et le Reste qui nous peint le portrait de cette femme libre, lumineuse et essentielle mais que l’histoire a pourtant grandement oubliée. Une séquence réalisée par Jonathan Remy

Ma Rainey, le mère du blues – Episode 1

Ma Rainey est désormais une super star dans son Sud natal. Le blues s’est épanouit dans son sillage et elle est la figure de proue du Classic Female Blues, ce blues des premières heures porté par des femmes. Les années 20, les roaring twenties, s’ouvrent sur de nouvelles perspectives : l’avenir se joue désormais dans le Nord et passe par l’industrie naissante du disque. On retrouve Ma Rainey à Chicago, en décembre 1923, lors ce sa toute première session d’enregistrement. Hésitante, ne sachant pas très bien comment chanter tout en restant immobile devant ce cornet à qui elle offre sa voix, Ma Rainey enregistre ce jour-là Bad Luck Blues, Bo Weavil Blues ou encore Moonshine Blues. Dans ce deuxième épisode, on se plonge dans les mots et les notes de Ma Rainey. On s’immerge dans ses chansons à la rencontre de toutes ces femmes qui y prennent vie : des femmes souvent libres et affranchies de la tutelle masculine, des femmes qui peuvent être violentes, bisexuelles, transgressives, des femmes victimes de violences conjugales, prostrées et alcooliques aussi. Car ce que propose Ma Rainey à travers ses chansons, ce sont, aussi, des contre-modèles de féminité. C’est Steven Jezo-Vannier, auteur de Ma Rainey la mère du blues » paru aux éditions Le Mot et le Reste qui nous peint le portrait de cette femme libre, lumineuse et essentielle mais que l’histoire a pourtant grandement oubliée. Une séquence réalisée par Jonathan Remy

Ma Rainey, la mère du blues – Episode 2

Lorsque Keith Richards (Rolling Stones) entend un disque de Robert Johnson pour la première fois, il demande à Brian Jones : Ok, il est pas mal, mais qui est le deuxième guitariste ? Brian Jones répond : il n’y a pas de deuxième guitariste. Ce n’est que lui, Robert Johnson, et ses dix doigts. Robert Johnson (1911-1938) est devenu avec le temps une influence majeure pour les grands noms du rock and roll. Né en bordure du champ de coton dans lequel travaille sa mère, Julia, rien ne le prédestine pourtant à cela. Il grandit à Robinsonville, dans le Delta du Mississippi et, comme sa mère et tous ses camarades de classe, son avenir, c’est plutôt à la plantation locale qu’il se dessine. Sauf si… sauf s’il devient un musicien, comme les deux drôles d’oiseaux, Son House et Willie Brown, qui endiablent les nuits de la région avec leurs guitares et leurs chants. Problème : Robert Johnson, une guitare à la main … est nul. Invité : Jonathan Gaudet, écrivain et musicien, auteur de « La Ballade de Robert Johnson » (Editions Le Mort et le Reste) Séquence réalisée par Jonathan Remy

La légende de Robert Johnson : Le pacte avec le Diable (1/2)

La légende de Robert Johnson : Le pacte avec le Diable (2/2)

Le 26 juillet 1966, Bruno Coquatrix, directeur du plus grand music-hall du monde, l’Olympia, débarque au Caire. La foule, en liesse, célèbre les 10 ans de la nationalisation du canal de Suez. Coquatrix, lui, est inquiet. Inquiet car les finances de l’Olympia vont mal, très mal. Il lui faut trouver une perle rare, précieuse, quelqu’un capable de remplir sa salle, renflouer les caisses et marquer l’histoire du music-hall. Dans l’effervescence de la capitale égyptienne, Bruno Coquatrix entend parler d’une mystérieuse chanteuse qui rendrait fou tout le monde arabe, une digne descendant du prohète, proche de Nasser et qu’on surnommerait le perle du Nil ! Ainsi commence l’improbable histoire des deux récitals livrés par Oum Kalsoum à l’Olympia en 1967 sur fond de guerre au Proche-Orient et de diplomatie de haute volée. Une histoire contée par Martine lagardette, co-autrice avec Farid Boudjellal du roman graphique Oum Kalsoum, l’arme secrète de Nasser paru aux éditions Oxymore. Une séquence réalisée par Jonathan Remy Sujets traités : Oum Kalsoum, Olympia, Bruno Coquatrix, music-hall , Caire, Nasser, Martine Lagardette, Jonathan Remy

Oum Kalsoum : l’Olympia à ses pieds

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jonathan remy

Un Jour dans l'Histoire
Le jour où l’Olympia hua John Coltrane

Un Jour dans l'Histoire
« Music Queens : « Parce qu’écouter un tube, c’est aussi se choisir des héroïnes »

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Arthur Grumiaux, les archives d’un musicien d’exception

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"We are the World » : chanson symbole de la naissance du charity business

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Lead Belly, la légende oubliée 1/2

Un Jour dans l'Histoire
Ma Rainey, le mère du blues – Episode 1

Un Jour dans l'Histoire
Ma Rainey, la mère du blues – Episode 2

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La légende de Robert Johnson : Le pacte avec le Diable (1/2)

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La légende de Robert Johnson : Le pacte avec le Diable (2/2)

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Oum Kalsoum : l’Olympia à ses pieds

jonathan remy

Un Jour dans l'HistoireLe jour où l’Olympia hua John Coltrane

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Un Jour dans l'Histoire"We are the World » : chanson symbole de la naissance du charity business

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Un Jour dans l'HistoireMa Rainey, la mère du blues – Episode 2

Un Jour dans l'HistoireLa légende de Robert Johnson : Le pacte avec le Diable (1/2)

Un Jour dans l'HistoireLa légende de Robert Johnson : Le pacte avec le Diable (2/2)

Un Jour dans l'HistoireOum Kalsoum : l’Olympia à ses pieds