Prestigieux carrefour architectural et commercial, les galeries St Hubert sont l’une des attractions de notre capitale : près de 6.000.000 de visiteurs chaque année.
Elles sont aussi parmi les plus anciennes artères commerciales couvertes d’Europe puisqu’elles fêtent cette année leurs 170 ans.
Comme, de plus, elles viennent de se doter d’un nouvel éclairage, l’occasion était belle pour "Cest du Belge" de vous faire redécouvrir ce lieu magique

C'est du Belge

Galeries royales Saint-Hubert, d'hier à aujourd'hui

L'objet Pop de Nicolas Herman : le Levi's

Entrez sans frapper

Francis Lalanne a deux frères, un grand-frère René et un petit frère Jean-Félix. L'équipe est allée à la rencontre du petit frère pour qu'il nous parle de Francis, son témoignage est touchant. Francis y réagit tout ému en plateau.

69 minutes sans chichis

Francis Lalanne et son frère, Jean-Félix : témoignage

Jérôme Colin a reçu une véritable légende du cinéma dans son Taxi, Jean-Marie Poiré ! 
Il est le réalisateur du film : « Les Visiteurs ». Alors qu’il n’a que 16 ans, il écrit les premières lignes de cette incroyable histoire ! Jérôme Colin lui demande d’où lui est venue l’idée de créer de tels personnages, comme Godefroy de Montmirail ou encore Jacquouille la Fripouille. Il raconte l’anecdote derrière et pour l’occasion, Jérôme lui réserve une surprise de taille !

Hep taxi ! avec Jean-Marie Poiré

L'homme derrière le film culte Les Visiteurs : Jean-Marie Poiré

Jean Pierre Monseré, ce nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant en Flandre, ce nom tous les fans de cyclisme le connaissent bien. Jean Pierre Monseré était un grand espoir du cyclisme. Son nom est désormais pour toujours synonyme de tragédie. Champion en monde en 1970 à 21 ans, il décède en course l'année suivante. Et le destin va s'acharner sur sa famille.

Tragédie autour de la famille Monseré

Un jour dans l'info

Plus de 10 ans déjà que Jean-Michel Javaux a quitté les ors de la politique fédérale. Parti sans se retourner, parce que son « amoureuse » avait un projet professionnel et que son travail, à lui, avait pris beaucoup (trop) de place, Jean-Michel Javaux a ralenti. Mais sans lâcher la politique pour autant : devenu bourgmestre d’Amay en 2006, il a été réélu 2 fois depuis et se trouve aujourd’hui à la mi-temps de son dernier mandat à la tête de sa commune. En 2013, il a été nommé président du Conseil d’administration de Meusinvest, rebaptisté Noshaq, un fonds d’investissement liégeois lié à la galaxie Nethys. À 53 ans, et malgré sa popularité à l’intérieur de son parti comme dans le public (en témoigne sa première place dans une consultation ludique concernant le casting du gouvernement Vivaldi), Jean-Michel Javaux n’a jamais été ministre. Et il ne le sera sans doute jamais. Au cours de cet entretien en mode « Quatre Saisons », l’écologiste détaillera son rapport à un destin ministériel qui lui a échappé, tout en ayant conscience que la politique vous empêche, parfois, de vivre certaines choses, quitte à le regretter plus tard… En politologue de l’ULB, spécialisé en relations internationales, Jean-Michel Javaux estime que depuis 20 ans, notre monde a connu trois grandes crises majeures. Et que la dernière, celle du coronavirus, doit nous encourager à soutenir les secteurs essentiels. Celui qui a été touché par le COVID-19 estime « qu’il faut beaucoup d’humilité pour débriefer » et rend hommage aux experts. Toujours animé par la verdurisation de nos sociétés, par le développement de la province de Liège, Jean-Michel Javaux attend avec impatience de pouvoir retrouver ses copains « du foot » : son équipe est à l’image de la société, ainsi, dit-il, « je peux prévoir à 2-3% près le résultat des élections : ma buvette, c’est mon baromètre. »

"Ma Buvette, c'est mon baromètre"

Les Quatre Saisons de Jean-Michel Javaux

On célèbre le bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion.

On en parle avec l’égyptologue belge Jean Winand, professeur ordinaire, chaire d'égyptologie à l'ULg. Premier vice-recteur. Membre de l'Académie royale de Belgique. Titulaire de la Chaire UNESCO : "Pour une science ouverte. Les humanités au carrefour de l'interdisciplinarité".

Bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion

Anarchiste provocateur, ''cinéaste engagé dissimulant sous la série B et les intrigues anecdotiques des charges sociales libertaires'', observateur de la bêtise humaine dont il grossissait les traits pour en dresser des portraits subversifs… Exubérant, râleur, rendre-dedans et irréductiblement révolté, Mocky est l’auteur et réalisateur de 66 longs métrages entre 1959 et 2017 dans lesquels le suivront les plus grands noms du cinéma et du théâtre français : Michel Serrault, Bernadette Lafont, Bourvil, Jean Poiret, Francis Blanche, Catherine Deneuve Michel Galabru, Jean-Pierre Marielle, Jacqueline Maillan, Michel Simon, Jeanne Moreau… utilisant le rire comme une arme contre toutes les institutions, tous les pouvoirs. --- ''Radio Caroline'' avec Olivier Monssens de midi à 13h tous les samedis sur Classic 21.

Jean-Pierre Mocky, réalisateur engagé, anarchiste et provocateur croquant dans ses 66 films la bêtise humaine et dresser des portraits subversifs

Radio Caroline

Il est 9h. Les cloches retentissent au loin, depuis le cœur de la ville. Nous sommes à Rouen, le 30 mai 1431. A l’époque, la ville est la capitale du duché de Normandie, alors en possession anglaise. La musique lugubre résonne entre les murs froids de la cellule. Ici, tout est humide, l’air est glacé. Les cloches… elles sont porteuses d’une annonce funèbre : ça y est, c’est l’heure. 9h. L’heure de la… dernière heure.

Jeanne d'Arc, une sainte au bûcher

L'Heure H

Il est 14h30. Nous vivons aujourd’hui notre heure H au début de l’automne 1957. James Dean est mort depuis deux ans, jour pour jour. Dans un accident de la route, terrible, mythique, entré dans la légende… Sa célèbre voiture, sa Porsche 550 Spyder, surnommée « Little Bastard », est depuis la propriété d’un homme du nom de Georges Barris. Mais depuis quelques mois, l’épave voyage sur les routes californiennes, dans le cadre d’une exposition itinérante visant à sensibiliser la population sur la nécessité d’une sécurité routière encore trop peu respectée au pays de l’oncle Sam.

La malédiction de James Dean

Il est 07h30. Nous sommes le 2 novembre 2018. Le soleil semble avoir décidé de ne jamais se lever, tant cette fin de nuit est sombre. Les premières neiges tombent dans la région de Tulcea. Nous sommes en Roumanie, au cœur de la plus ancienne chaîne de montagnes d’Europe. En ce jour de la fête des morts, un recensement a lieu dans le village de Tichilești. Un recensement hors du commun. Il s’agit de compter les habitants de la dernière léproserie d’Europe encore en activité. Et aujourd’hui, ils ne sont plus que 10. En 2026, cet hôpital qui ressemble davantage à un village perdu dans la montagne, fêtera ses 100 ans. Fermera-t-il alors définitivement ses portes ?

Tichilești, la dernière léproserie d’Europe

Les Vikings, peuple de traditions orales, portées par le vent et les sagas, ont laissé filer l’exactitude des dates. Nous sommes au cœur de l’hiver, vraisemblablement en février, un jour de malheur gris et pluvieux. Disons le 12 du mois. Ce que nous savons cependant, c’est que nous sommes en Northumbrie, qui se situe au cœur du nord de l’Angleterre actuelle. Aujourd’hui, ici, au cœur de ce royaume médiéval, est mort un roi. Et pas n’importe lequel… Ragnar Lodbrok est jeté dans une fosse à serpents par le souverain local qui l’a capturé.

Ragnar Lodbrok ou le festin d’Odin

Il est aux environs de 14h30, Nous sommes le 1er décembre 1691. Le vent chante cet après-midi à Salem Village, dans la région de Boston. Glacial hiver que celui vécu par ces paysans sans cesse victimes d’une famine qui pèse autant au creux des estomacs que dans les esprits. Tituba, l’esclave amérindienne du révérend de la petite communauté, est occupée à sortir les eaux usées de la maison quand un bruit, celui d’un enfant hurlant au désespoir, attire son attention. Sans réfléchir, d’instinct, elle se précipite dehors… Dans quelques instants, la fureur des procès en sorcellerie de Salem va connaître sa genèse.

Le procès des Sorcière de Salem

Il est 10 heures du matin, ce 8 juin 1876. Nohant-le-Vic est une petite commune française du département de l’Indre. Nous sommes à l’aube d’un été tranquille, ce que la France n’a pas connu depuis longtemps. Alors que son agonie a duré plus de quatre heures, George Sand est sur le point de s’éteindre, dans sa chambre du château de Nohant. SA maison. Celle qu’elle a héritée de sa grand-mère, il y a un demi-siècle. Comble du bonheur pour cette femme à la plume si tranchante et si juste, tous ses proches sont là pour la soutenir dans cette dernière épreuve à traverser… C’est sans aucun doute l’une des forces qui a construit la carrière de George Sand. La force d’une famille unie, qui est venue, un peu paradoxalement, faire bloc face à la vie amoureuse des plus trépidantes, et instable aussi, de la romancière.

Aurore ou George (Sand) ?

Buck’s Row, dans l’East End londonien. Il est 3h40. Nous nous trouvons à cheval sur le quartier de White Chapel, au crépuscule d’un été qui fut long, et chaud. Peu importe si le soleil brille, les quartiers pauvres de Londres, eux, ne le voient pas. Le smog, ce brouillard de pollution, vient recouvrir leur monde d’une épaisse fumée grise et malodorante. L’odeur des rues est pestilentielle. Ici, la reine Victoria règne sur une armée de zombies, des rebuts d’une société qui les a écrasés jusqu’à la moelle. Prostitution, drogue, misère … Et depuis peu, meurtres.

Jack l’éventreur : Le crime sans visage

Voilà 10 jours que le monde a basculé en 1965. Nous sommes dans le Hampshire, au cœur de l’Angleterre. La ville portuaire de Southampton, place forte de près de 200 000 habitants, est victime du calme de l’hiver. Dans quelques instants, dans un jardin au cœur d’un petit quartier résidentiel, un homme va mettre fin à ses jours, fatigué des affres de la vie et des soucis de son existence. Nous sommes le 10 janvier 1965 en fin de matinée. La montre bon marché accrochée au poignet gauche du mourant affiche 11h30.

Les dernières heures du Titanic

Nous sommes le 11 juillet 1881, au début d’un été chaud et agréable. Le vent de bâbord vient frapper le bastingage et fait craquer le bois de la coque du Bacchante. Ce navire-école de la Royal Navy accueille depuis quelques semaines deux princes royaux de la couronne . Le duc d’York, futur Roi Georges V, et son jeune frère Albert-Victor, se trouvent sur le pont.

La Légende du Hollandais Volant

Il est 22h30. Nous sommes au cœur d’un hiver plus morose que les autres. Dans deux jours, la Nativité sera célébrée et la jolie petite ville d’Arles, dans les Bouches du Rhône, semble s’y préparer. Mais en ce 23 décembre de l’année 1888, la cité est restée muette. Une pluie aussi drue que piquante est tombée du lever du jour au coucher du soleil. Pour Vincent Van Gogh, les heures qui se sont écoulées aujourd’hui portent le sceau du malheur. Et alors que son ami Paul Gauguin claque la porte après une énième engueulade, Vincent s’apprête à commettre l’inimaginable. Dans quelques instants, devant la glace brisée de sa salle de bain, un geste fou d’automutilation va entrer dans l’histoire.

Van Gogh, le mal de vivre

Nous sommes le 1er juillet 1902, il est à peine plus de 5 heures du matin. Dévastation. Ce nom, qui claque dans l’air humide et matinal de ce début d’été, n’est pas celui d’un cheval. Ce n’est pas non plus le sobriquet d’une arme qui aurait fait ses preuves sur les champs de bataille du monde. Non, c’est le nom d’une auto. Une Panhard &amp;amp; Levassor. Un monstre de vitesse pure, un étalon d’acier au comportement difficilement prévisible et au maniement dangereux. Cette voiture, elle appartient au baron Pierre de Crawhez. Un pilote, dont les lettres de noblesse ne sont plus à faire. Au volant de son bolide, il a gagné la première course Bruxelles-Spa. Mais aujourd’hui, la donne est bien différente. Après cette victoire, dans une course émaillée de nombreux accidents, il a eu une idée de génie. Rouler sur un circuit fermé, voilà qui serait beaucoup plus sécurisant. Le soleil se lève à peine, nous sommes au cœur des Ardennes. Et ce matin, comme un rêve devient réalité, Pierre de Crawhez prend le départ de SA course. Il voudrait la gagner cette première édition, bien entendu. La moustache humide de gouttelettes de la rosée matinale, le baron entre dans sa voiture, d’un bond. Privilège de l’organisateur, il part en tête...

La baronnie des héros (Les frères de Crawhez)

Spéciale Delphine Seyrig avec Jean-Marc Lalanne, qui publie "Delphine Seyrig : En constructions" (Ed. Capricci). Lorsqu’elle disparaît en 1990, Delphine Seyrig n’est plus cette figure de proue du cinéma d’auteur mondial qu’elle fut durant toutes les années 60 et 70, de L’Année dernière à Marienbad au Charme discret de la bourgeoisie, en passant par Peau d’Âne et Baisers volés. Les années 80 ne l’ont pas aimée ; dans cette décennie de restauration formelle et idéologique, son parcours, esthétique ou politique, paraissait trop radical. C’est peu dire que le temps a joué en sa faveur. La postérité a validé ses choix d’actrices les plus aventureux (Jeanne Dielman de Chantal Akerman, India Song de Marguerite Duras…). Son œuvre de cinéaste est redécouverte avec un intérêt croissant. Ses prises de position publiques, aux avant-postes de la lutte féministe, circulent plus que jamais sur les réseaux. Pourquoi Delphine Seyrig est-elle plus que jamais notre contemporaine ? Tel est l’objet de cet essai admiratif et amoureux.

Jean-Marc Lalanne pour son livre "Delphine Seyrig : En constructions"

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Jean

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