On n'est pas des pigeons

Le pain : artisanal ou industriel ?

Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Pablo Servigne et Raphaël Stevens ont co-écrit le livre « Comment tout peut s'effondrer. Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes », paru aux éditions Seuil. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ? Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet - fort inconfortable - qu’ils nomment la "collapsologie". En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de "crises" que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aurait-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre…
Pablo Servigne est ingénieur agronome et docteur en biologie. Spécialiste des questions d’effondrement, de transition, d’agroécologie et des mécanismes de l’entraide, il est l’auteur de Nourrir l’Europe en temps de crise (Nature & Progrès, 2014). Raphaël Stevens est éco-conseiller. Expert en résilience des systèmes socio écologiques, il est cofondateur du bureau de consultance Greenloop.
Bioingénieur et philosophe, Jonathan Guévorts étudie les conditions qui ont permis l'émergence et la perpétuation de notre civilisation industrielle. Il propose des conférences didactiques pour mieux mesurer la fragilité de notre système confronté à ses limites : pic pétrolier, crise financière, perturbations du climat...

Et si notre civilisation s’effondrait ?

Tendances 1ère: Le Dossier

Les six fontaines :
L'appellation wallonne des « Six batches » de Herve désigne les six bacs de pierre, à l'exclusion du bac central, que l'on peut voir sous une construction en briques composée de sept arches et qui fut restaurée en 1894 par les personnes sans travail de l'époque. 
D'après la légende qui s'y rattache, chaque source coulant dans son bac aurait une appellation et des propriétés particulières.

Les Ambassadeurs à Herve

Le passé de Herve en compagnie de Guy Lemaire

A l’occasion d’une balade (voiture ou vélo), plusieurs monuments classés sont visibles depuis la voie publique : la ferme-château de Balâtre, le donjon de Villeret (Saint-Martin) et le château de Mielmont (Onoz). La plupart des villages de l’entité de Jemeppe-sur-Sambre se rejoignent via d’agréables promenades à travers champs, bois et prairies, chaque village présente également un agréable bâti (maisons, fermes, églises, chapelles…). 

L’Office du Tourisme met à disposition des visiteurs, 4 vélos électriques et 2 VTT, pour une location de 2h, 3h, 1 journée ou 1 week-end. Contacter l’Office du Tourisme pour toute demande d’info ou de réservation.

Les Ambassadeurs à Jemeppe-sur-Sambre

Promenade à travers l'entité de Jemeppe-sur-Sambre

Cindya, Sofie et Max dégustent à l'aveugle des aliments et doivent déterminer si ceux-ci sont artisanaux ou industriels.

Max & VÉNUS

Le blindtest artisanal/industriel

Seraing, ville en pleine reconversion, a généreusement accueilli nos Ambassadeurs, Aline et Benoît. Le jeune couple est parti à la découverte de l'ancienne Cité du Fer en compagnie d'Armelle. Val-Saint-Lambert, château de Cockerill, nature et street art sont au programme.

Les Ambassadeurs à Seraing

Guy Lemaire raconte John Cockerill

L’inspection économique a mené une série de contrôles sur les produits étiquetés artisanaux. Sur 101 produits (comme de la confiture, de la charcuterie ou encore de la pâtisserie), 52 n'étaient pas artisanaux. Quatre producteurs ont d'ailleurs déjà avoué le caractère trompeur de la mention, même si les informations sur sa composition sont correctes.

Contrôle sur 101 produits étiquetés artisanaux : 52 ne l'étaient pas tout à fait

Clara Ni Ruairc, bloggeuse et fashionista de www.ixelloisechic.com nous parle de l’impact écologique de la mode.

La pollution de l'industrie de la mode

Tendances Première : Inspiration

Aujourd’hui, on le sait, on doit manger moins de viande c’est un fait. Encore faut-il choisir la bonne viande…

C'est presque sérieux

3.	Raphael Charlier - La révolution qu’est la création de fausse viande en laboratoire

Quand on sait les composantes du pain industriel, on se rend compte qu'on se fait avoir. 
On ne paie certes pas ces pains très chers mais ils sont remplis de mauvaises composantes. Nous avons reçu un boulanger pour comparer un pain industriel à un pain fait maison.

Pain industriel VS pain en boulangerie

C’est le roi des entrepreneurs flamands. Willy Naessens possède un empire dans le domaine de la construction et de l’alimentaire. 2000 collaborateurs, mais surtout à 81 ans, l’enthousiasme digne d’un jeune premier. Et de l’humour à revendre. Frédéric Deborsu nous emmène à la rencontre d’un industriel hors norme. Et il habite un château en wallonie qui plus est.

C'est du belge

Willy Naessens, success story d’un entrepreneur

Descendre dans la mine, parcourir la randonnée des terrils, souffler du verre... Le tourisme industriel n'est peut-être pas celui auquel on songe d'emblée, mais c'est probablement l'un des plus riches, particulièrement chez nous. Le long des bassins de la Meuse et de la Sambre, plusieurs sites remarquables témoignent encore de l'histoire industrielle de la Belgique. C'est une histoire de bruit et de fureur. Il y a 150 ans, la Belgique devient la deuxième nation industrielle au monde ! Le long des bassins de la Meuse et de la Sambre, on extrait du charbon, on coule de l'acier, on souffle du verre. Ces activités industrielles ont laissé des traces en Wallonie et à Bruxelles. Guy Lemaire, Armelle et Jean-Philippe Watteyne vont arpenter ces lieux de mémoire à vocation aujourd'hui touristique. À Blegny-Mine et au charbonnage de Bois-du-Luc (classés tous deux au Patrimoine mondial de l'Unesco), dans les cristalleries du Val -Saint-Lambert, sur les toits des abattoirs d'Anderlecht, les Ambassadeurs partent sur les traces de notre mémoire collective. Ces lieux sont exceptionnels, il reste à peine 10% de notre patrimoine industriel ! Côté gastronomie, Jean-Philippe Watteyne, notre chef tout terrain, profitera de la nouvelle vie des abattoirs d'Anderlecht pour faire son marché en plein ciel !

Tourisme industriel

Les Ambassadeurs

"Carotte- patate douce", "Riz-Saumon du pacifique", "Artichaut-cabillaud", "Panais-Dinde": l'offre pour les petits pots de bébés  s'est de plus en plus étoffée ces dernières années. Mais alors que préfère les bébés : Bio ou industriel ?

Info

Dégustation : Les petits pots pour bébés

On révise l'orthographe à l'aide dans texte sur les chats, on accorde correctement toutes une série de petits mots. Et puis, on va faire des mathématiques et résoudre un problème, en s'amusant avec un bus et des Playmobils. Tout savoir sur la révolution industrielle et découvrir, comment on vivait à ce moment-là?

Problème, orthographe et la révolution industrielle

Y'a pas école, on révise !

Les ingrédients de la recette du massepain fait maison sont:  poudre d'amandes, sucre impalpable, et du blanc d'oeuf. Les meilleures amandes viendraient de Faro au Portugal.
Dans la grande distribution, quel massepain trouve-t-on ? Il y a des pourcentages de poudre d'amandes variés, et des E de toutes sortes. Et parfois aussi, de l'amande amère, qui renforce le goût de l'amande du massepain. Le prix du massepain au kilo monte en flèche: la bûche de grande surface coûte 10,60€/kilo; pour les fruits au massepain, on monte à 21€/kilo. Pour sa recette, Carlo arrive autour des 13€ le kilo avec de la poudre d'amandes "normale". Celui de Carlo selon Fanny est moins écoeurant que l'industriel qui contient de l'extrait d'amande amère. Celui de Carlo n'a pas d'odeur et est moins sucré. D'après Fanny Jandrain, il est super bon ! Carlo fait goûter aux chroniqueurs en bonus des chocolats au massepain de l’artisan Laurent Gerbaud.

On n'est pas des pigeons !

Recette Carlo: le massepain fait maison

Du houmous à 10 euros dans le commerce contre 3 euros pour le fait maison avec du tahini, de l'ail, du citron, à servir sur du pain pita, cela incite à préparer soi-même les zakouskis pour la fête du personnel, par exemple.

La fête en mode pas cher: zakouskis maison vs industriels

Il est 14 heures, ce 24 décembre 1924. 
Après un copieux repas, les dirigeants des entreprises Osram, Philips, Tungsram, Associated Electrical Industries, la Compagnie des Lampes et Général Electric prennent le pousse café dans l’arrière-salle d’un restaurant coté de Genève. 
Ces hommes en costume rayé se sont réunis pour concevoir un plan secret et diabolique: fonder le premier cartel international. Un cartel - autrement dit un oligopole - pour avoir une mainmise totale sur leur marché. Un marché colossal qu’ils vont contrôler à 90%.
En cette veille de Noël 1924, ces 6 hommes, ces 6 dirigeants des plus importants fabricants d’ampoules électriques,  créent le cartel Phoebus. Avec une vision totalement nouvelle pour développer leur business. Une vision qui mène aujourd’hui à l’épuisement des ressources, et qui est aussi l’un des facteurs du changement climatique.

Il est 14 heures : c’est l’heure H de mon histoire.

Le cartel Phoebus ou la création de l’obsolescence programmée

L'Heure H

Carlo et Fanny élisent ensemble le meilleur spéculoos industriel. Entre la marque Lotus, Delhaize, Lidl, Leonidas et Dandoy lequel choisir ? Surtout que ce biscuit fait traditionnellement de farine, de cassonnade, d'épices et de beurre est plus souvent fait d'huile de palme que de beurre...

SoS Caddie : le match des spéculoos

Bertha s’est levée sans bruit. Doucement, elle a soulevé le drap. A vérifié que son époux dormait et a rejoint la salle de bain sur la pointe des pieds. En secret, depuis quelques jours, elle a pensé à chaque détail de son expédition. Elle a pesé le pour. Et le contre. Les dangers. Les risques de parcourir une telle distance. Puis elle a pris sa décision. Ce matin, Bertha prendra le chemin de Pforzheim. Et elle emmènera avec elle, ses fils Richard et Eugen. Les routes ne sont pas bonnes. Le parcours n’est pas sans danger. Mais elle sait que son projet est la seule échappatoire. Ce matin d’août 1888, réunissant quelques affaires et le pique nique préparé la veille, Bertha, Eugen et Richard ont quitté la maison familiale à pas de loups. Sans faire de bruit, ils ont ouvert la porte de l’atelier qui donne sur le jardin. Et s’éloignant de la maison, ils ont poussé sur plusieurs mètres l’invention de leur père. Ce matin du 5 août 1888, pétri d’inquiétude, Carl Benz, ignore que la fugue de son épouse changera pour toujours la face du monde. Il est 7h du matin, l' heure du petit déjeuner que Bertha n’a pas pris avec son époux Carl Benz et c'est l’heure H de notre histoire.

Bertha Benz, pionnière de l’automobile

Les cheminées d’usine racontent notre histoire. Les citoyens invités à participer à leur recensement.

https://bff-service.rtbf.be/auvio/v1.23/mosaic/tag/387860

industriel

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L'Heure H
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