gravure

L’Histoire commence en 1643. Louis XIII vient de mourir, laissant la Régence du Royaume à Anne d’Autriche et au Cardinal MAZARIN. Le Roi est bien jeune pour gouverner.... Un certain Jean VALDOR, graveur, liégeois, né à liège, se trouve à Paris. Et Pierre Yves KAIRIS, Chef de Département à L’IRPA, s’est penché sur ce personnage, qui , fort opportunément, propose à la Régente et à Mazarin de faire un livre, doté de nombreuses gravures, à la mémoire de Louis XIII, et pour l’édification du jeune Roi. Et c’est là que commence une histoire assez rocambolesque... Ce Jean VALDOR se retrouve soudain fort bien en cour, au mieux avec toutes les sphères artistiques de l’époque, et, s’il ne s’oublie pas pour autant, il fait venir à Paris bien d’autres artistes de Liège, donc Bertholet FLEMAL et Walthère DAMERY. Et ce ne seront pas les deux seuls ! Bientôt, toute une “mafia liégeoise” se retrouve à la tête des plus grosses commandes de la Cour de France....  Louis XIV prend le pouvoir, et au passage, récupère “l’équipe” de MAZARIN et de Nicolas FOUQUET. Dans cette équipe, Charles LE BRUN, et évidemment: Jean VALDOR... Et ses amis.... Et ceux- ci vont devenirs les artisans d’une diplomatie à la fois officielle et officieuse, entre le Prince Evêque de Liège, et la Cour de France. 
 L’heure est à l’obtention de la neutralité de la Principauté de Liège... Et Jean VALDOR, Bertholet FLEMAL et Waltère DAMERY vont s’y employer.... Et vont devenir incontournables.... 80 % des marbres de Versailles sortent des carrières wallonnes....
Et des recherches toutes récentes, menées par Pierre Yves KAIRIS, montrent décidément que oui, les artistes Liégeois étaient vraiment, vraiment bien en cour, sous le règne de Louis XIV..... Et ce tableau montre Jean VALDOR, peint par... Bertholet FLEMAL...

DES ARTISTES LIÉGEOIS À LA COUR DE LOUIS XIV

1000 Jours dans l’Histoire

Si notre monde actuel est le monde de l’image omniprésente et envahissante, vers 1815, il n’en était pas ainsi. Quelques rares privilégiés avaient accès aux tableaux, ou à quelques gravures, et si l’homme des couches populaires voyait dans toute sa vie une dizaine d’images, c’était déjà beaucoup. Le XIXème marque la révolution industrielle, mais aussi, et étonnamment particulièrement en Belgique, il marque aussi la multiplication de l’image, sous toutes ses formes, et ce, non seulement auprès de la bourgeoisie de plus en plus nombreuse, mais aussi: auprès des couches populaires. Marie Christine CLAES, docteur en histoire de l’Art à l’IRPA, a fait une découverte surprenante: la majorité des images, et donc surtout des estampes, puis des daguerréotypes, puis des photographies, nous ont été amené tout le long de ce siècle par des colporteurs Italiens, venant tous d’un petit village, situé dans la région du Trentin: PIEVE TESINO. On  appelait ces colporteurs: les TESINI. Toujours sur les routes, très au fait de toutes les découvertes technologiques, implantés dans toute l’Europe, c’est eux qui ont contribué, par leurs réseaux, à imager auprès de toute la population les évènements de la vie. Vendant d’abord des images pieuses, comme en France les Images d’Epinal, très vite, grâce à l’apparition de la lithographie, puis de la photographie, on a vu apparaitre des images dans les journaux, des illustrations dans les livres, mais aussi: des images d’actualité, ou des publicités. 1850 ? Quelques TESINI s’implantent déjà en Belgique et ouvrent boutique au cœur de nos grandes villes. Et c’est ainsi que tout un chacun, selon ses possibilités financières, peut acquérir un tableau, une estampe, un souvenir d’un évènement... Ou acheter tout le matériel nécessaire pour la peinture, le dessin.... Et bientôt, à la fin du siècle: acheter des plaques photosensibles déjà préparées pour mettre dans leur appareil photo

LES TESINI OU LA RÉVOLUTION DE L’IMAGE

Gabriel Belgeonne (sans titre) est celui paradoxal que Pierre-Olivier Rollin, le directeur du BPS 22 à Charleroi, a choisi pour cette exposition réunissant une septantaine d’œuvres réalisées au cours de cinquante ans de carrière. 
L'interview de Gabriel Belgeonne.

l'interview de Pascal Goffaux

Gabriel Belgeonne au BPS22

Un moment d'exception à la Bibliothèque royale à Bruxelles. L'institution expose toutes les estampes de Pieter Bruegel. C'est une première, cela faisait 15 ans que ces 220 gravures n'avaient plus quitté les réserves. Pour les 450 ans de la mort du peintre flamand, l'exposition nous montre comment le peintre percevait le monde qui l'entourait. Il croquait des paysages mais il critiquait aussi la société et le clergé.

JT 13h

Bruegel : une exposition de ses estampes à la Bibliothèque royale

MANGOUSTAN, de Rocco GIUDICE, chez Allary Editions.
L’italien Rocco Giudice vit entre la Suisse et Hong Kong. C’est sur cette ancienne colonie britannique qu’en septembre 2018, le typhon Mangoustan s’est déchaîné. Partant de ce fait réel, l’écrivain nous livre un premier roman enlevé et souvent drôle, une sorte de fruit exotique.
Trois femmes, fragiles autant que puissantes, se retrouvent dans un grand hôtel de Hong Kong, alors que le typhon va s’abattre sur la côte sud de la Chine. Il y a Melania, une ancienne mannequin, originaire de Slovénie, qui a épousé un homme fou devenu le président de la plus grande puissance mondiale, de fait, Melania est, sans le vouloir, devenue First Lady…  Il y a aussi Laure dont le mari, après trente ans de mariage, l’a quittée pour la femme de ménage. Et puis, il y a une ukrainienne aux dents longues, Irina, elle a épousé un Genevois bon chic, bon genre mais elle est prête à tout pour monter plus haut encore.
Toutes trois sont à Hong Kong pour prendre du recul, se ressourcer, prendre un peu d’air… Et elles vont être servies avec Mangoustan ! Sans qu’elles le sachent, des liens les unissent, elles vont le découvrir. Mangoustan, un premier roman assez court dont la fin est hautement émotionnelle. Une belle réussite.

UN AMOUR INHUMAIN, de Edogawa RANPO, aux éditions Wombat.
Cet ouvrage est un recueil de six nouvelles et novellas inédites en français d’Edogawa Ranpo, publiées de 1926 à 1955. Un amour inhumain est le titre de l’une d’elles.
Ces textes reflètent les thèmes fétiches de la passion obsessionnelle et de la fascination pour un certain morbide, parcourus d’un frisson d’étrangeté caractéristique de l’œuvre de l’auteur japonais. Six contes noirs, parfois fantastiques qui sont de façon évidente de la même trempe des écrits d’Henry James ou Edgar Poe, voire Conan Doyle.
Des récits pourtant bien japonais, d’un grand onirisme, des récits hypnotiques qui évoquent des choses étranges, des histoires de fantôme, des histoires d’amour entre un homme et une poupée, des histoires de femmes fatales car, il y a surtout la passion amoureuse qui transparaît clairement dans le recueil, l’amour version Japon dans tout son absolu, dévoilant les recoins les plus sombres de la nature humaine.
Un amour inhumain, l’essence même de l’œuvre d’Edogawa Ranpo, du macabre et de l’érotisme.

POSADA, GÉNIE DE LA GRAVURE, de Laetitia BIANCHI, aux éditions de l’Association.
A travers cette monographie, l’auteure et dessinatrice franco-mexicaine Laetitia Bianchi rend hommage au dessinateur et graveur mexicain José Guadalupe Posada, né en 1852 et décédé en 1913. S’il a été méconnu à son époque, Posada est aujourd’hui universellement reconnu.
Diego Rivera disait de Posada qu’il était « aussi grand que Goya ». L’artiste a révélé les squelettes qui font partie intégrante de la culture mexicaine. Des squelettes qui dansent, rient, chantent et boivent, interprétation toute différente de la conception de la mort de celle que nous connaissons. Ces « calaveras » de Posada sont d’une force rarissime qui a permis à l’artiste de révolutionner l’image de la mort dans l’art.
La monographie reprend quelque 400 images dont la qualité de reproduction permet de discerner la finesse du travail de l’artiste, accompagnées de notices qui mettent l’œuvre en perspective avec le contexte de son époque, le début du XXe siècle, et reprenant les résultats des plus récentes recherches sur Posada, un homme à la vie humble et discrète.

Sous couverture avec Luc Lang

Femmes, passion amoureuse et gravure... Voici les premiers choix pour Luc Lang

De son vivant, dix salles sont consacrées à ses oeuvres au Musée de l'Ermitage à Leningrad, l'Allemagne publie sur lui chaque année plusieurs grandes monographies, il est célèbre aussi bien en Chine communiste qu'aux Etats-Unis ou en France, sa terre d'adoption. Ce grand Européen - qui resta profondément attaché à sa Belgique natale - a vécu modestement dans un petit atelier, face au vieux port de Nice. C'est là que Jean Antoine fait la connaissance de Frans Masereel, l'un des plus grands visionnaires de notre temps.

Rencontre avec Frans Masereel

Hors-texte

Pierre Alechinsky est l'un des artistes belges les plus connus dans le monde entier. Quelles sont les techniques que le peintre utilise ? A quoi pense-t-il lorsqu'il est en plein travail, seul, dans son grand atelier ? Alechinsky est sans doute l'un des peintres les plus secrets de sa génération. Il n'aime pas les interviews, il déteste devoir expliquer ce qu'il fait et il a horreur de parler devant une caméra. Alors, il fallait bien le connaître, avoir avec lui de longs rapports amicaux pour pouvoir pénétrer, caméra au poing, dans l'intimité de sa démarche créatrice. Et c'est ce qu'a fait Jean Antoine. Le dialogue qui s'élabore est simple et direct.

Pierre Alechinsky

Styles

Le projet audacieux des artistes invitent à une création interactive autour d'une question environnementale.

Le geste et l'empreinte, au Delta à Namur

Camille Dufour et Rafaël Klepfisch au micro de Christine Pinchart

Noémie Privat, taille-doucière, a créé avec Charlotte Planche un atelier de gravure et d'impression dans le quartier de la Belle de Mai, à Marseille. Ce printemps, elles ont reçu Gaby Bazin en résidence pour la préparation d'un livre pour enfants sur la gravure. Noémie et Gaby ont travaillé avec les enfants de l'école toute proche de l'atelier. Leur grand désir de partager l'expérience artistique, et le soin qu'elles apportent à la qualité de la transmission, m'ont donné envie de les enregistrer dans ces moments joyeux où les enfants prennent plaisir à affronter la matière, et à se salir les mains. 
Réalisation Bat Sheva Papillon
Pour suivre : La vie matérielle, de Ludmila Bergeon, étudiante à l’IAD, évoque la précarité d’un jeune homme et ses espoirs.

Les mains sales / La vie matérielle

Par Ouï-dire

https://bff-service.rtbf.be/auvio/v1.17/mosaic/tag?tagSlug=gravure-86822

gravure

1000 Jours dans l’Histoire
DES ARTISTES LIÉGEOIS À LA COUR DE LOUIS XIV

1000 Jours dans l’Histoire
LES TESINI OU LA RÉVOLUTION DE L’IMAGE

Gabriel Belgeonne au BPS22
l'interview de Pascal Goffaux

Bruegel : une exposition de ses estampes à la Bibliothèque royale
JT 13h

Femmes, passion amoureuse et gravure... Voici les premiers choix pour Luc Lang
Sous couverture avec Luc Lang

Hors-texte
Rencontre avec Frans Masereel

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Pierre Alechinsky

Camille Dufour et Rafaël Klepfisch au micro de Christine Pinchart
Le geste et l'empreinte, au Delta à Namur

Par Ouï-dire
Les mains sales / La vie matérielle

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1000 Jours dans l’HistoireLES TESINI OU LA RÉVOLUTION DE L’IMAGE

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Bruegel : une exposition de ses estampes à la Bibliothèque royaleJT 13h

Femmes, passion amoureuse et gravure... Voici les premiers choix pour Luc LangSous couverture avec Luc Lang

Hors-texteRencontre avec Frans Masereel

StylesPierre Alechinsky

Camille Dufour et Rafaël Klepfisch au micro de Christine PinchartLe geste et l'empreinte, au Delta à Namur

Par Ouï-direLes mains sales / La vie matérielle

1000 Jours dans l’Histoire
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1000 Jours dans l’Histoire
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Rencontre avec Frans Masereel

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