Léonard Grosfilley est un jeune plasticien français né en 1988 et formé à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai. L’artiste explore l’espace urbain et collecte des fragments de murs. Il est exposé dans le cadre de la Biennale ARTour, au Musée de la mine et du développement durable, à Bois-du-Luc, jusqu’au 10 septembre

l'interview de Pascal Goffaux

Léonard Grosfilley, archéologue du graff

Le coup de cœur de Romain Detroy : le street-art à Berlin.

Entrez sans frapper

Spéciale Street Art à Berlin

Seraing, ville en pleine reconversion, a généreusement accueilli nos Ambassadeurs, Aline et Benoît. Le jeune couple est parti à la découverte de l'ancienne Cité du Fer en compagnie d'Armelle. Val-Saint-Lambert, château de Cockerill, nature et street art sont au programme.

Les Ambassadeurs à Seraing

Le Festival Use In et le Collectif d'artistes La Cabane

Ce lundi vers 7h20, Nathaël Gailly, alias "L'Ardennais Graffiti", un artiste peintre professionnel originaire de Lesterny (Nassogne) et qui manipule notamment les sprays aérosol, était l'invité de Philippe Lorain....

Luxembourg Matin

"L'Ardennais Graffiti" de Lesterny (Nassogne)

En 1985, le groupe Cactus, avec Marka au chant, interprète "I couldn't sleep".

Marka et Les Cactus

Graffiti (1983)

Éric Van Essche pour le livre "(R)évolutions du Street Art" (CFC Éditions).

De la rue à la galerie… Le street art est-il toujours un art dissident ? 
Cette question s’avère légitime car, il se voit toujours plus institutionnalisé et parfois même protégé sur certains murs de la ville. Considéré autrefois comme une pratique déviante, il est devenu un symbole de gentrification et trouve aujourd’hui sa place dans les musées du monde entier. Dans le même temps, il maintient un lien fort avec l’espace public. Il nourrit et favorise encore et toujours le dialogue entre l’art et la ville auprès d’un large public.
Alors s’agit-il désormais surtout d’un art devenu élitiste ou, issu de la rue, le street art échapperait-il pour partie encore au marché de l’art et aux commandes officielles ? Qu’en est-il plus spécifiquement à Bruxelles ?
Comme toutes les grandes villes européennes, Bruxelles a été touchée par le phénomène du tag et du graffiti. Si ce phénomène reste lié à des connotations négatives, une nouvelle génération d’artistes urbains font désormais bouger les lignes : en diversifiant la palette de leurs interventions, en travaillant dans un esprit de collaboration plutôt que d’opposition avec les autorités publiques et les institutions officielles – jusqu’à intervenir dans le cadre de commandes contractuelles, souvent par le biais d’associations de droit ayant pignon sur rue.

"(R)évolutions du Street Art" d'Éric Van Essche

Dans ce premier épisode, Nora te fait découvrir l'origine du graf et donne la parole aux pionniers du mouvement bruxellois. Alors, comment on trouve son inspiration quand on est les tout premiers en Belgique ?

Avec Eros et Rage. 

Prod by PAN Studio.

Episode 1/10 : Les pionniers (partie 1)

Vandales

Dans ce 2e épisode, Nora te parle de l'ambiance qui régnait dans le Bruxelles des années 80. Les murs gris, le mouvement punk, la violence. Le métro était l'un des plus dangereux d'Europe.

Avec Eros, Zone, Defo, Dema.

Prod by PAN Studio.

Episode 2/10 : Les pionniers (partie 2)

Dans cet épisode, Nora démarre avec l'artiste Sozy One, véritable légende du graffiti issu du crew RAB (Rien à branler) devenu peintre et sculpteur puis poursuit avec Dema et Mesk, membres du crew CNN pour enfin donner la parole à Rage et aux BCP. Qu'est-ce qui motive des tagueurs à se retrouver en bande pour massacrer ? D'où le phénomène de crew provient-il ? Comment les crews intéragissent entre eux ? Se développent ? Autant de questions qui seront abordées avec tous nos invités dans cet épisode. 

Avec Sozy One, Dema, Mesk, Rage, Arme, Defo, Eros, Zone.

Episode 3/10 : Les crews bruxellois (partie 1)

Dans cet épisode, on continue à explorer le travail des crews légendaires de Bruxelles. Habitués aux tags, ils rentrent désormais dans un développement de fresques plus complexes, volumineuses et colorées. C'est une nouvelle ère qui accueille la naissance d'un nouveau style d'Art dans les rues de BX au moment où le hip hop devient mainstream à travers le monde. Retour sur l'histoire du RAB et les codes des années 90.  

Avec XS, Rage, Dema, Sozy One, Arme.

Episode 4/10 : Les crews bruxellois (partie 2)

Dans cet épisode il est question de Hall of fame, de toys et de black books. 

Le hall of fame est considéré comme un endroit reconnu par les graffeurs pour s’y défier à coups de bombes, un lieu où tu ne peux pas te louper, exemple avec le mythique 5 Pointz de New York qui a lancé la tendance et est considéré comme la Mecque du graf. 

En Belgique, le terrain de basket de Cointe à Liège ou les piliers d’autouroute de Neerpede (Anderlecht) sont des hall of fame. Plus loin dans l’épisode on définit ce qu’est un Toy, bouffon ou graffeur dénigré de talent qui se fait sans cesse repasser, ainsi que l’importance du Black Book, carnet de bord du graffeur qui réunit ses projets ou des photos de ses oeuvres, du moins quand il a de quoi se payer un développement photo en labo. 

Entretien avec Rage, Billy, Decor, XS, Defo, Bond, Dema, Sozy One.

Hall of Fame

Que peuvent encore dire les artistes par temps de crise ? A quoi servent-ils aujourd'hui ? Rencontre avec le groupe de rap Starflam et le graffeur liégeois Jaba.

Hip hop et graff' avec Starflam et Jaba

Intérieur Nuit

Dans cet épisode, Vandales se consacre aux graffeurs de Liège, avec comme intervenants les pionniers Jaba et Recto du JNC Crew ainsi que Gref, plus proche de la nouvelle génération.  

La cité ardente est une ville à part proche de la Hollande et de l’Allemagne, ce qui permet à ses artistes d’avoir eu d’autres influences et destinations que Bruxelles ou Paris. C’est sur les bancs de St Luc que Xzone rencontre Jaba et que les premiers réseaux de graffeurs se tissent à Liège, quand à Recto c’est dès l’âge de 10 ans qu’il rentre dans le bain en se voyant offrir une bombe de peinture par son grand frère à Noel, aujourd’hui il évolue dans la sculpture et l’art contemporain. 

Prod by PAN Studio

Episode 5/10 : Les crews liégeois (partie 1)

A l’ère post industrielle Charleroi est une ville à part et dans le domaine du graffiti elle ne déroge pas à la règle. Métro fantôme, safaris urbains, usines démantelées, le terrain de jeu est infini et a permis à toute une scène de se développer. Notre hôte du jour, El Nino, nous raconte sa ville et ses influences. De la rencontre des graffeurs en herbe avec Dekor lors d’un stage sur les voies ferrées aux yeux rivés sur la Capitale il nous explique que ce sont surtout les heures de chill entre artistes qui priment sur les oeuvres en tant que telles. Bienvenue à Charlouse City Blues en mode Bomb Attack.

Episode 6/10 : Charleroi

Cet épisode met l’accent sur le graffiti sur trains, l’évidence même quand on fait du graffiti pour End, pionnier issu du groupe PV (Pures Vandales). 
On te raconte comment la police des chemins de fers a pu involontairement motiver des graffeurs à passer aux trains en leur montrant des photos de wagons bombés lors de convocations (Jaba). C’est l’époque des Inter Railers, graffeurs voyageurs qui possédaient un pass pour toute l’Europe et en profitaient pour massacrer tous les dépôts européens. Vocabulaire : Panel ( peindre tout le flanc d’un train ) 
Whole Car ( peindre tout un train du haut en bas ) 
Avec End, Jaba, Decor, Defo, Bond.

Episode 7/10 : Vandales sur train (partie 1)

Dans cet épisode nous découvrons la passion de Caroline, spotteuse de panels. Caroline consacre une grande partie de son temps à observer les trains peints rentrer en gare pour les prendre en photos qu’elle partage dans un Flickr ( https://www.flickr.com/photos/friandisesss/ ). Les bons jours elle observe entre 150 et 200 trains bombés. Dans son travail d’enquêtrice quelque peu obsessionnel elle fait des liens entre graffeurs, mesure les techniques utilisées et le degré de dangerosité de certaines oeuvres. Son Flickr compte plus de 250 pages de photos qui nourrissent son imaginaire. 
En deuxième partie d’épisode on apprendra comment gérer l’action, comment et quand rentrer dans un dépôt, y peindre et en ressortir sans se faire démasquer. 
Avec Caroline, Oraz, Sold, Shinez, Billy et Gref.

Episode 8/10 : Vandales sur trains (partie 2)

Les réseaux de métros sont tentaculaires et dangereux. Directement inspirés du graffiti new-yorkais des années 70 les premiers vandales à peindre des métros en Belgique apparaissent au début des années 90 et n’ont que quelques minutes pour frapper. On raconte que la nuit de Noêl 1994 Zen s’offre les contours d’une carlingue chromée qui voyagera jusqu’au nouvel an devant un public médusé, ce sera le premier d’une longue série. Cet épisode nous explique également le concept de Système Boy, graffeur-collectionneur de différents systèmes de métro à travers le monde qui documente son travail en photos. Shinez nous explique aussi ce qui rend la vie sous-terraine unique pour échapper à la réalité du monde du dessus, véritable univers qui n’appartenait qu’à lui et son crew. Avec L’herboriste, Bond, Shinez, Sold et Quiet.

Episode 9/10 : Métros (partie 1)

Dans cet épisode Quiet nous explique le fonctionnement d’un Système Boy où comment voyager pour peindre un maximum de wagons de métro à travers le monde. Ceci implique de dormir dans les gares, étudier les différents plans de voies de différents pays et se frotter au danger. Lors d’une action, tout est planifié et chronométré en amont des jours et des heures durant comme pour un braquage afin de ne pas créer de dommage collatéral avec du personnel de sécurité ou porter atteinte à sa propre vie, les blessures étant régulières. L’action procure de l’adrénaline et une forte dose de dopamine aux graffeurs qui attendent la descente pour enfin s’endormir, épuisés. Avec Quiet, Jess 42, L’herboriste.

Episode 10/10 : Métros (partie 2)

Le groupe de heavy metal belge Ostrogoth chante en studio "Too hot".

Ostrogoth, "Too hot"

Graffiti

Rencontre avec les groupes de heavy metal et de hard rock belges qui se décrivent au niveau musical, look, style, graphisme. Parmi les musiciens : le groupe SteeLover et le batteur liégeois Rudy Lenners (ex-Scorpions).

Hard rock et heavy metal en Belgique

https://bff-service.rtbf.be/auvio/v1.23/mosaic/tag/3065

graffiti

Léonard Grosfilley, archéologue du graff
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Graffiti (1983)
Marka et Les Cactus

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Vandales
Episode 1/10 : Les pionniers (partie 1)

Vandales
Episode 2/10 : Les pionniers (partie 2)

Vandales
Episode 3/10 : Les crews bruxellois (partie 1)

Vandales
Episode 4/10 : Les crews bruxellois (partie 2)

Vandales
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Episode 10/10 : Métros (partie 2)

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Ostrogoth, "Too hot"

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Hard rock et heavy metal en Belgique

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VandalesEpisode 1/10 : Les pionniers (partie 1)

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