Nous sommes le 31 octobre 1992. Au Vatican. A l’issue d’un long procès,  la commission mise sur pied par Jean-Paul II réhabilite le savant Galilée qui avait soutenu, trois siècle auparavant, ce que l’on appelle la révolution copernicienne, celle qui place le soleil au centre de l’univers et non plus la terre. Il n’en a pas été ainsi pour Bruno Giordano qui lui aussi s’était appuyé sur cette thèse opposée à la doctrine de l’Eglise. Les deux hommes avaient été convaincus d’hérésie. Giordano Bruno sera brulé vif au Campo de' Fiori à Rome, en février 1600. Galilée, lui,  aura la vie sauve. Tous deux, pourtant, ont eu affaire avec le Cardinal Bellarmin, mandaté par le pape. Qui était donc cet homme et pourquoi deux attitudes si contradictoires ? Quelles sont les conditions, liées aux accusés et aux circonstances, qui président à des verdicts aussi distincts ? Une partie de la réponse pourrait bien se trouver à Louvain.

L'AFFAIRE GALILÉE ET LE RÔLE DU CARDINAL BELLARMIN

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes le 17 février 1600, à Rome. Sur le campo de’Fiori. C’est là que l’on amène, nu, un homme de cinquante-deux ans. Il ne peut pas parler, ni crier, sa langue est entravée, on dit même qu’elle lui a été arrachée. Cet homme, un ancien frère dominicain, a été condamné, au terme d’un procès qui a duré huit ans, à être brûlé vif. Son crime : avoir remis en question certains dogmes de l’Eglise et développer la théorie de l’univers infini. C’est un procès de l’Inquisition. Cet homme s’appelle Giordano Bruno.

GIORDANO BRUNO, PRÉCURSEUR DE GALILÉE

Lundi :On commence cette folle semaine en radio avec de la radio! Et pas n'importe laquelle: l'adaptation du roman « La guerre des mondes » de H.G Wells, par Orson Welles en personne, qui en fait un broadcast transmis le 30 octobre 1938 sur le réseau américain Colombia Broadcasting system / mardi : Être en odeur de sainteté n'est pas toujours chose aisée et peut parfois prendre du temps... Beaucoup de temps ! C'est le cas de Galilée, au sens littéral, qui est réhabilité par le Vatican à la suite de son procès, pas moins de 360 ans après celui-ci, un 31 octobre 1992 mercredi : Cette nuit vous avez peut-être dansé, chanté et prié en l'honneur de l'arrivée de l'hiver, à l'image des druides pour fêter la « Samain », autrement dit « Halloween »... jeudi : On part en Irlande pour la suite de cette folle semaine, sur les traces de l'écrivain irlandais George Bernard Shaw, mort un 2 novembre 1950 Vendredi : Attention madeleine de Proust en vue! On termine la folle semaine en noir et blanc: Thierry La Fronde

La folle semaine de Lucile Poulain du 30 octobre au 3 novembre

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes, possiblement, vers le fin du Ier siècle de notre ère, à Patmos, une île de l'archipel du Dodécanèse, dans la mer Égée. C’est là qu’un certain Jean, que l’on identifie traditionnellement comme l’apôtre Jean, aurait reçu des visions. Il en fera état dans ce que l’on appelle le « Livre de la Révélation », dernier livre du On peut y lire : « Alors je vis : de la bouche du Dragon, de la bouche de la Bête et de la bouche du Faux Prophète, trois esprits sortirent tels des grenouilles. Ce sont des esprits de démons faiseurs de prodiges qui approchent les rois du monde entier pour les rassembler pour la guerre du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant. Voici, je viens comme un voleur. Heureux qui veille et garde ses vêtements, de peur d’aller nu et de laisser voir sa honte. Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Armageddon. » Armageddon, un mot qui en est venu, à travers les siècles, à signifier la fin du monde, l’apocalypse et, par contagion, à désigner les catastrophes plus ou moins importantes. Quels sont les fondements culturels et géopolitiques de cette apocalypse. A quelle réalité nous renvoie-t-elle ? Peut-on sortir du mythe en interrogeant divers discours, notamment, celui des évangélistes américains ? En quoi la crise climatique réactive-t-elle ce que le sociologue Gérald Bronner nomme l’anthropophobie, c’est-à-dire la haine de l’autre ? Allons donc faire un tour en Galilée, à l’endroit d’une insignifiante forteresse … Invités : Régis Burnet, professeur de Nouveau Testament, et Pierre-Edouard Detal, assistant en études bibliques, tous deux à l’Université catholique de Louvain. « Armageddon – Une histoire de la fin du monde » ; PUF. Sujets traités : apôtre, Jean, Nouveau Testament, Armageddon, Dieu, apocalypse, évangélistes, Galilée, fin, monde

Armageddon : une histoire de la fin du monde

Nous sommes le 31 octobre 1992. Au Vatican. A l’issue d’un long procès, la commission mise sur pied par Jean-Paul II réhabilite le savant Galilée qui avait soutenu, trois siècle auparavant, ce que l’on appelle la révolution copernicienne, celle qui place le soleil au centre de l’univers et non plus la terre. Il n’en a pas été ainsi pour Bruno Giordano qui lui aussi s’était appuyé sur cette thèse opposée à la doctrine de l’Eglise. Les deux hommes avaient été convaincus d’hérésie. Giordano Bruno sera brulé vif au Campo de' Fiori à Rome, en février 1600. Galilée, lui, aura la vie sauve. Tous deux, pourtant, ont eu affaire avec le Cardinal Bellarmin, mandaté par le pape. Qui était donc cet homme et pourquoi deux attitudes si contradictoires ? Quelles sont les conditions, liées aux accusés et aux circonstances, qui président à des verdicts aussi distincts ? Une partie de la réponse pourrait bien se trouver à Louvain. Avec nous : Jean-Jacques De Gheynt, Dr ès Sciences. Sujets traités : Astronomie, Galilée, Cardinal Bellarmin, copernicienne, révolution, univers, planète, soleil, Bruno Giordano , pape, Vatican,

L'affaire Galilée et le rôle du cardinal Bellarmin

Ibn Al-Haytham dit Alhazen, grand savant du Onzième siècle, père de la méthode scientifique et l'optique moderne Nous sommes au 11è siècle. Dans son « Traité d’optique », le physicien, d'origine perse, Ibn al-Haytham dit Alhazen écrit : « Celui qui cherche la vérité n'est pas celui qui étudie les écrits des anciens et qui, suivant sa disposition naturelle, place sa confiance en eux, mais plutôt celui qui doute d'eux et qui conteste ce qu'il reçoit d'eux, celui qui se soumet à la discussion et à la démonstration, et non aux dires d'un être humain dont la nature présente toutes sortes d'imperfections et de carences ». Ibn Al-Haytham, figure majeur de la science dans le monde médiéval, bien avant l’italien Galilée au dix-septième siècle, a mis sur rail la méthode scientifique, il est considéré, aujourd’hui, comme le père de l’optique moderne et nous rappelle l’apport du monde arabo-musulman dans le domaine des sciences. Invité : Jean Pestieau, professeur émérite à l'UCL. Sujets traités : Ibn al-Haytham, physicien, médiéval, Galilée, optique moderne, arabo-musulman

Ibn Al-Haytham dit Alhazen, grand savant du Onzième siècle,

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galilee

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L'AFFAIRE GALILÉE ET LE RÔLE DU CARDINAL BELLARMIN

1000 Jours dans l’Histoire
GIORDANO BRUNO, PRÉCURSEUR DE GALILÉE

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La folle semaine de Lucile Poulain du 30 octobre au 3 novembre

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Armageddon : une histoire de la fin du monde

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L'affaire Galilée et le rôle du cardinal Bellarmin

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