exposition universelle

Nous sommes en 1874. Jules Janssen, astronome et physicien français, invente le « revolver photographique » : un appareil photographique commandé par un mécanisme d’horlogerie, qui prend 48 vues à intervalles réguliers en à peu près 72 secondes. Grâce à cet engin, il immortalise le passage de Vénus sur le disque solaire. La photographie acquiert ainsi le statut de preuve, palliant l’insuffisance de l’observation à l’œil nu. L’invention de Janssen aboutira à la chronophotographie, puis à la cinématographie avec l’apport des travaux du britannique Edward Muybridge, du français Étienne-Jules Marey et bien sûr des frères Lumière. Contre toute attente, les savants bouderont cette nouvelle technique d’investigation scientifique à l’Exposition universelle de 1900, définissant mal la frontière entre sciences et spectacle.

SCIENCE ET CINÉMA

1000 Jours dans l’Histoire

Le 31 mars 1889, un homme grimpe les 1792 marches qui le mènent au sommet de ce qui est, à cette époque, le plus grand édifice jamais construit au monde. Ce qui deviendra le symbole d’une ville et d’un pays tout entier : une tour haute de 300 mètres. Les travaux sont officiellement terminés et son concepteur, Gustave Eiffel, y plante le drapeau français. La tour a été conçue pour être le fleuron de l’exposition universelle. Eiffel n’est pas un inconnu et cette année 1889 marque le sommet de sa carrière. La suite le verra anéanti par le scandale du canal de Panama, puis se consacrer tout entier à la recherche scientifique. Retour sur le parcours d’un homme qui croyait au progrès, à la République et au travail.

GUSTAVE EIFFEL

Nous sommes à la fin du dix-neuvième siècle , quelques artistes et bourgeois amoureux du raffinement n’ont de cesse de vivre éloignés du monde industriel qu’ils trouvent laid. C’est de leur désir et de le travail que va naître un mouvement qui dépassera le cadre de l’architecture : l’Art Nouveau. La beauté, ils vont la mettre partout, dans tous les domaine de la vie quotidienne. Leurs idées vont se répandre aux quatre coins du monde. Puis elles évolueront, précéderont ou s’adapteront aux temps qui changent. Le Modernisme apportera son rationalisme, puis c’est le fonctionnalisme qui semblera prendre toute la place dans l’après-guerre. Le Corbusier rêvera à sa cité idéale alors que les grandes maisons bourgeoises auront été transformées en immeubles à appartements. De l’Art Nouveau à l’Expo ’58, c’est le parcours que l’on retrace aujourd’hui.

DE L’ART NOUVEAU À L’EXPO 58

Nous sommes en 1894.  C’est dans la revue belge « L’Art moderne », que les avocats Oscar Maus et Edmond Picard se présentent comme les « croyants de l'Art nouveau ». Il s’agit de qualifier la production artistique de l’architecte Henry van de Velde. Mais ce nom « Art nouveau » a été inventé par Van de Velde, lui-même et quelques-uns de ses pairs comme Victor Horta, Paul Hankar et Gustave Serrurier-Bovy. Le 26 décembre 1895, on peut lire, sur l'enseigne de la galerie d'art de Siegfried Bing, au 22 rue de Provence à Paris, « Maison de l'Art nouveau ». C’est là qu’exposent de grands noms de cette mouvance ainsi que des symbolistes : Van de Velde mais aussi Munch, Rodin, Tiffany ou encore Toulouse-Lautrec. Ces créateurs seront vite rattrapés par le succès d'une mode dont ils sont les inspirateurs. Une mode qui triomphe à l'Exposition universelle de Paris en 1900. Exposition qui verra aussi la naissance des premiers détracteurs.

L'ART NOUVEAU, UN ART POUR UN NOUVEL HOMME

Depuis 2013, le Musée royal de l’Afrique Centrale est fermé, tout comme son exposition permanente. Intimement lié à l’histoire de la Belgique, la rénovation de ce lieu de mémoire est un chantier autour duquel se cristallise plusieurs questions autour de la manière dont doit être rendu le récit des années coloniales du pays. Un dossier abordé par Cédric Vallet dans le dernier n° de Médor. Retour sur l’histoire de ce Musée et des débats qui l’entourent, tous deux uniques dans le paysage européen.

LE MUSÉE ROYAL DE L’AFRIQUE CENTRALE

Emission consacrée à l'architecture lors de l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1958 avec les dernières tendances de cet art : le béton, le métal, le bois. La démonstration d'un savoir-faire hors du commun.

Architecture à l'Expo 58

Architecture d'aujourd'hui et de demain

Louis Warzée, vidéaste amateur, a filmé en noir et blanc les débuts des travaux effectués à Bruxelles en vue de l'Exposition Universelle de 1958, et en couleur les mêmes lieux, travaux terminés un an après...  L’occasion d’expliquer les modifications profondes de la ville suite à ces travaux.

Bruxelles, les préparatifs de l'Expo 58

Inédits

Une savoureuse histoire de Liège racontée par quelques personnalités bien connues de la Cité Ardente. Henriette Brenu, Papa Prosper (76 ans), Jacques Ronvaux, Roger Francel et d'autres évoquent leurs souvenirs, depuis le début du siècle jusqu'en 1940. La vie des enfants, les bottresses (porteuses de charbon), l'expo universelle de 1905, la Comète de Haley, les marchands ambulants, la guerre 14-18, l'après-guerre et ses folles années, les guinguettes du bord de Meuse, les inondations de 1926, la Joyeuse Entrée des souverains en 1935, les grèves de 1936, la Fête de l'Eau de 1939...

Liège 1900 - 1940

La mémoire singulière

Vincent Callebaut, c’est un nom reconnu internationalement dans le monde l’architecture. Originaire de la Louvière, il a une vision particulièrement éco-responsable. 
Il conçoit des bâtiments intelligents inspirés de la nature, des villes flottantes, des fermes verticales… Mais aussi des pavillons remarquables dans le cadre d’expositions universelles. 
Le pavillon belge qu’il a imaginé pour l’Exposition universelle de Dubaï s’appelle l’arche végétale. La green Arch a été réalisé avec une société belge Besix bien implantée au Moyen-Orient. 
Rencontre avec Vincent Callebaut et un des chefs de projet, Benoît Meulewaeter à Dubaï.

Extrait C'est du Belge du 19.11.21

Vincent Callebaut l’architecte utopiste

Xavier Falques nous plonge dans le patrimoine musical belge.

1905, l'exposition universelle à Liège

C'est arrivé près de chez nous

Nous sommes en 1929, à Somorrostro, un quartier ouvrier de Barcelone, aujourd'hui disparu sous les hordes de touristes. Carmen Amaya s’agite devant le miroir de sa chambre. Elle a enfilé ses grands anneaux dorés et attaché ses cheveux dans un gros chignon serré. Sa robe rouge à pois blancs est ajustée. Mais son visage encore poupon ne la satisfait pas. Des boutons d’acné ont fait leur apparition sur son front. Généralement elle s’en fiche, il n’y a pas besoin d’être jolie pour danser ! Une fois que son père se met à la guitare, Carmen n’entend plus que les notes de musique et le rythme des claquements de mains et elle s’élance alors sans plus penser à rien ! C’est un rituel qu’elle connaît, elle a ses habitudes et sa nonchalance témoigne de son aisance. Mais aujourd’hui tout a une saveur particulière. Sa mère l’appelle : “ Carmen, vamos ! Il est l’heure d’y aller !” Et même le son de sa voix semble différent… Nous sommes le 20 mai 1929, le soleil brille, il éblouit les passants. Du haut de ses 16 ans, Carmen est loin d’imaginer que, des décennies plus tard , nous nous rappellerions de ce jour de printemps… Il est 15h45, l’heure H de notre histoire.

Carmen Amaya, l’âme du flamenco

L'Heure H

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exposition universelle

1000 Jours dans l’Histoire
SCIENCE ET CINÉMA

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GUSTAVE EIFFEL

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DE L’ART NOUVEAU À L’EXPO 58

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L'ART NOUVEAU, UN ART POUR UN NOUVEL HOMME

1000 Jours dans l’Histoire
LE MUSÉE ROYAL DE L’AFRIQUE CENTRALE

Architecture d'aujourd'hui et de demain
Architecture à l'Expo 58

Inédits
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La mémoire singulière
Liège 1900 - 1940

Vincent Callebaut l’architecte utopiste
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C'est arrivé près de chez nous
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Carmen Amaya, l’âme du flamenco

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1000 Jours dans l’HistoireGUSTAVE EIFFEL

1000 Jours dans l’HistoireDE L’ART NOUVEAU À L’EXPO 58

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InéditsBruxelles, les préparatifs de l'Expo 58

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Vincent Callebaut l’architecte utopisteExtrait C'est du Belge du 19.11.21

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