Les photos du massacre de soldats irakiens secouent le monde

Poperinge, le poteau d'exécution

Capsule 14-18 : Traces et empreintes

François Hollande condamne l'assassinat de l'otage français en Algérie

Indonésie : exécution de deux australiens

Exécutions en Indonésie

Tunnel Grand-Place

Tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran

Il y a tout juste cent ans ce lundi, on exécutait pour la dernière fois un condamné à mort sur le sol belge. C'est la dernière exécution de droit commun, le dernier guillotiné de Belgique. Cette exécution avait aussi des objectifs cachés.

JT 19h30

Guillotine : 100 ans après le dernier couperet

Roumanie : la mort du couple Ceausescu a sonné le glas d'un quart de siècle de dictature. Mais la défaite de l'ancien régime est une chose, la victoire de la démocratie en est une autre. Le Front du Salut national-l'instance politique qui s'est substituée à l'ancien pouvoir- se montre pour l'instant partisan de la manière forte, ce qui ne rassure pas les Roumains. Reportage à Bucarest de Josy Dubié

JT 27/12/1989

Quel pouvoir après Ceaucescu  ?

Un peu d'histoire dans ce journal avec, en marge des commémorations de la bataille des Ardennes, le souvenir d'une exécution à caractère raciste. Le 17 décembre 44, 11 soldats afro-américains avaient trouvé refuge dans une ferme de Wereth, dans la commune d'Ambleve. Leur présence a été dénoncée par une habitante, et tous ont été massacrés par les Allemands. Ce mardi après-midi, à l'endroit même où les militaires ont été tués, une cérémonie de commémoration était organisée en présence de nombreux civils et personnalités dont l'ambassadeur des Etats-Unis en Belgique.

Wereth 44 : une exécution à caractère raciste

Iran-Belgique : le professeur Djalali sera-t-il exécuté ?

C’est un sauvetage particulier qui s’est produit mi-janvier dans une ferme namuroise. De quoi rappeler quelques rumeurs et histoires vraies à Aurore Van de Winkel.

C'est Presque Sérieux

Aurore Van de Winkel - Une histoire de cochon

Nous sommes le 17 juillet 1918. Il est 17h. Dans quelques mois, la Première Guerre mondiale prendra fin. En attendant, le pays est traversé par une intense vague de chaleur. 37° degrés, qu’il fait. Un soleil de plomb accable le fort de la Chartreuse, cette forteresse bâtie par les Prince-Evêques sur les hauteurs de Liège au 19e siècle. L’immense bâtisse de briques rouge foncé, cachée par une végétation luxuriante, sert de prison pour les patriotes belges depuis l’arrivée des Allemands. Dans la cour intérieure, deux prisonniers russes rejoignent le commandant allemand Bloemer, avec des pelles : ils sont chargés de planter des poteaux et de creuser des fosses. Au même moment, deux officiers déchargent un camion garé devant le portail. Ils en descendent deux cercueils et les déposent, ouverts, dans la cour. Nul doute : ici se prépare une exécution. Louis et Antony Collard seront fusillés demain...

Les frères Collard : mourir pour la patrie

L'Heure H

Notre histoire du jour commence à Vincennes. Non loin du château, certes, mais pourtant dans une ambiance aux antipodes. Nous nous trouvons au polygone de tir. Ici règne l’odeur du sang et de la poudre. S’échappent les cris des condamnés à mort, et ceux du commandant qui dirige le peloton d’exécution. Le contexte très incertain est des plus particuliers : c’est celui de la Première Guerre mondiale. Depuis déjà 3 ans, le monde se déchire à grands coups de batailles aussi meurtrières que traumatisantes. La France et l’Allemagne, poumons d’un conflit qui ne cesse de s’envenimer, s’écharpent sans aucune retenue ni pitié. Verdun est terminée depuis peu, la bataille du Chemin des Dames, elle, va connaître son épilogue. Depuis des années, la situation sur le front n’a que trop peu bougé. Des milliers d’hommes ont été sacrifiés pour quelques pas, chaque jour que Dieu a fait. Les organismes ont été mis à rude épreuve, le moral de chacun est en berne. La situation à l’arrière est plus enviable, évidemment, mais les esprits s’échauffent aussi. Le tout Paris guette les traîtres. Ceux que l’on soupçonne d’aider, en cachette, l’Empire Allemand qui menace, qui agresse. Les comportements de chacun sont scrutés, les arrestations vont bon train et surtout, lorsque la trahison est avérée, le coupable en est quitte de sa vie. Une expiation en conséquence d’une trahison : voilà le tarif imposé par le gouvernement français dont la situation est des moins confortable. Tout près d’arbres épars dont les feuilles disparaissent déjà à l’arrivée de l’hiver, devant une butte dont quelques buissons sont les seuls habitants, un poteau, droit. Et seul. Ici, de nombreuses mains ont été attachées. Ici, de nombreux corps ont subi les foudres des fusils et du jugement. Cet endroit s’apprête, en ce lever du jour d’automne morose et humide, à accueillir une nouvelle victime. Et pas n’importe laquelle. La femme qui bientôt verra le souffle de l’existence la quitter est l’une des plus grandes stars de Paris. Elle s’appelle Mata Hari. Depuis des années, elle danse. Dans les salons privés comme dans des salles bondées. Et depuis quelque temps, visiblement, elle joue aux apprenties espionnes. Pas de bol, elle s’est fait prendre. Et va le payer de sa vie. Nous sommes le lundi 15 octobre 1917. Le soleil se voile de honte, l’aube peine à naître ce matin, il est 6 heures, et c’est l’heure H de mon histoire.

Mata Hari, l’espionne qui savait danser …

Nous sommes le 1er février 1914, à Paris. Ce jour-là, Alfred Peugnez, auteur d’un double assassinat , est guillotiné devant les prisons de la Roquette, dans le 11e arrondissement. C’est la première fois qu’Anatole Deibler, fils et petit-fils de bourreaux, officie dans la capitale. Les jours suivants, une partie de la presse fait part de son enthousiasme quant à la tâche exécutée. Ainsi, dans les « Annales politiques et littéraires » du 12 février, on peut lire : « Tous les journaux s'accordèrent à rendre justice au jeune monsieur Deibler qui montra, pour ses débuts à Paris, un tournemain et une aisance de vieux praticien. Jeune, élégant, vêtu d'une redingote de couleur sombre, comme un témoin de duel sélect, il réalise dans la perfection le type du bourreau moderne. On peut, après cet heureux essai, lui prédire une belle carrière et un nombre respectable de représentations. » D’autres se montrent plus réservés, un certain Jean Lorrain, par exemple, écrit : « De la descente de voiture au couperet, le rythme est un peu trop rapide. Cela enlève de la solennité qui constitue pourtant la raison d'être d'une exécution. » Anatole Deibler, dit-on, avait le goût du travail bien fait, soucieux de mériter la confiance que lui témoignait la République. Entre 1885 et 1939, il appliquera à 395 reprises la peine de mort. S’il fut, en effet, un exécuteur consciencieux, les carnets qu’il a rédigés tout au long de sa pratique témoignent d’un homme au caractère complexe, en proie au doute et au questionnement, bien loin du portrait qu’en ont fait les journaux à sensation de l’époque. Retour sur un parcours hors-norme… Invité : Gérard A. Jaeger, auteur de « Anatole Deibler, l’homme qui trancha 400 têtes » éditions du Félin. Sujets traités : Anatole Deibler, bourreau, exécution, peine de mort

Anatole Deibler, bourreau de père en fils

Un Jour dans l'Histoire

Sur le Boulevard Saint-Germain à Paris. En face de la terrasse du Café de Flore, un jeune crieur de journaux propose aux badauds Le Petit Parisien. Il agite le journal dont la une rapporte la visite du Maréchal Pétain à une colonie d’enfants du 3e arrondissement ; de nouvelles mesures prises par le gouvernement de Vichy pour lutter contre le marché noir et, bien sûr, les déboires des alliés anglo-américains face à la vigueur des Allemands et des Italiens. Contre une pièce d’un franc, certains passants curieux achètent le journal censuré. Et en page deux, sous un titre plus petit que les autres, ils peuvent lire ceci : « Une faiseuse d’anges est condamnée à mort ». La veille en effet, rapporte sobrement Le Petit Parisien, Marie-Louise Giraud, 40 ans, a comparu devant le Tribunal d’Etat. Elle a été déclarée coupable d’avoir « délivré » prématurément 27 clientes, moyennant des rétributions s’élevant au total à près de 14.000 francs. Ça ne vaut pas un gros titre. Pourtant, la France s’apprête à guillotiner, pour la première et la dernière fois de son histoire, une avorteuse. Je vous raconte aujourd’hui un assassinat judiciaire sous Vichy, une exécution qui porte en elle le résumé de l’occupation française : la mort de l’Etat de droit ; une devise nationale élevant la famille à la plus haute valeur morale ; des femmes abandonnées ; des relations adultères ; de la délation et des juridictions d’exception. Il est 9 h, ce 9 juin 1943 et c’est l’Heure H de mon histoire.

Marie-Louise Giraud, faiseuse d’anges guillotinée

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execution

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