Nous sommes dans le courant des XVe et XVIe siècles, c’est une époque au cours de laquelle on va voir pousser de magnifiques arbres généalogiques.
C’est une manière pour les puissants de ce temps-là de se légitimer, ils veulent créer des liens entre les forces célestes et la terre. Ce besoin s’est amplifié avec le temps, mêlant, bien souvent, le réel et la légende. On a figuré ces ascendances prestigieuses sous formes de blasons, de portraits, de particules.
Aujourd’hui, la généalogie est devenue une passion qui s’est popularisée. Qui ne rêve pas de retrouver ses racines les plus enfouies, des ancêtres les plus exotiques ? Mais comment se retrouver dans ce vaste champ de recherches, c’est ce que nous allons voir…

LA PASSION DE LA GÉNÉALOGIE

1000 Jours dans l’Histoire

Il est l'auteur de l'un des plus anciens écrits de sagesse, Ptah Hotep était un vizir, un préfet dans l’Egypte antique, en 2400 avant JC, sous le règne d’Isesi, Pharaon de la 5e dynastie. Qui était-il et pourquoi a-t-il une place importante, bien que mal connue, dans la connaissance du royaume égyptien?

PTAH-HOTEP, UN ÉGYPTIEN AUX MULTIPLES TALENTS

Nous sommes le 5 janvier 1589. A Blois, dans le Loir-et-Cher. Quelques jour plus tôt,  Catherine de Médicis, venue assister aux Etats Généraux voulus par son fils, Henri III, a pris froid. Et ce 5 janvier, la reine meurt d'une pleurésie. Elle a septante ans. Une quinzaine d'années auparavant, son astrologue lui aurait prédit qu'elle mourrait « près de Saint-Germain ». Catherine de Médicis, très superstitieuse, se serait alors éloignée de tous les endroits rappelant de près ou de loin « Saint-Germain ». Ainsi,  elle aurait fait  interrompre la construction du Palais des Tuileries dépendant de la paroisse de Saint-Germain-l'Auxerrois . Elle refusa également, dit-on, de rendre à Saint-Germain-en-Laye. Mais le destin la rattrape , et sur son lit de mort, lorsqu'elle demande son nom au confesseur prêt à lui donner l'extrême-onction, celui-ci répond: Julien de Saint-Germain. Balzac disait d’elle qu’elle avait été un des grands rois de France.

CATHERINE DE MÉDICIS, AU-DELÀ DE LA LÉGENDE NOIRE

Nous sommes au matin du 9 juillet 1994. C’est ce jour-là qu’est rendue publique la mort de Kim Il-Sung, le dictateur nord-coréen, grand-père de l’actuel Kim Jong-Un. Hurlement de sirènes suivis de trois coups de gong retransmis dans tout le pays, puis d’incessants bulletins radiotélévisés. La nouvelle plonge, forcément, le pays dans la stupéfaction. Il faut dire que les communiqués officiels ne reculent devant aucune emphase : « la mort de notre Père, doyen des chefs d’états de l’univers et dirigeant incontesté dela révolution mondiale, a plongé la nation tout entière dans le plus grand chagrin qu’elle ait connu depuis 5000 ans d’histoire… » Cent jours de deuil seront finalement décrétés, des cortèges interminables se formeront pour signer les registres de condoléances. Il est question de dizaines de suicides. Plus de deux millions de personnes criant leur désespoir assisteront aux funérailles, le 19 juillet, du fondateur d’une dynastie rouge.

CORÉE DU NORD, UNE DYNASTIE ROUGE

Un véritable cataclysme s’est abattue sur la Dynastie des Windsor. Harry et Meghan ont décidé de renoncer à leur titre. Ils partent vivre au Canada et comptent même travailler pour rembourser certaines dépensent publiques. Une décision qui a chamboulé la Reine Elisabeth II et toute la famille Royale. Analyse de cette affaire inédite, dans le premier cactus.

Le Grand Cactus

Le Cactus de Jérôme de Warzée : Meghan en roue libre

Tradition respectée – forcément : en cette veille de 21 juillet, le Roi s’est donc adressé aux Belges. Un discours centré cette fois sur l’actuelle crise non terminée du coronavirus, la relance espérée désormais et s’achevant sur quelques mots plus politiques.

Fête nationale: message du Roi Philippe pour le 21 juillet 2020 (entier)

Les membres de la famille royale britannique sont de véritables stars mondiales. Mais qui est qui, dans cette dynastie hors norme ? Et qui fait quoi ?  Voici le reportage teinté d'humour et de moments cocasses signé Frédéric Deborsu.

Extrait Gotha du 28.04.23

Qui est qui à Buckingham ?

Nous sommes au IIe siècle de notre ère. L’Empire romain regroupe soixante à septante millions de personnes, soit environ 25% de la population mondiale. À la même époque, la part de l’Empire chinois, sous la dynastie des Han, est à peu près équivalente. Une bonne moitié de l’humanité est donc rassemblée dans ces entités géopolitiques. S’il existe, au même moment, d’autres territoires densément peuplés comme l’Inde, l’Amérique centrale, l’Asie du Sud-Est, la plupart des sociétés sont de taille très modeste. Comment expliquer cet écart ? Dans son ouvrage « Grammaire des civilisations » paru en 1987, l’historien Fernand Braudel, écrit que : « Il y a, plus lente encore que l’histoire des civilisations, presque immobile, une histoire des hommes dans leurs rapports serrés avec la Terre qui les porte et les nourrit ; c’est un dialogue qui ne cesse de se répéter, qui se répète pour durer, qui peut changer et change en surface, mais qui se poursuit, tenace, comme s’il était hors de l’atteinte et de la morsure du temps. » Alors comment comprendre l’apparition des civilisations sur la terre, leur développement, leur localisation, leur disparition ? En convoquant la géologie, l’anthropologie, la climatologie, la démographie, la génétique ou encore l’économie. Mais aussi la géographie. Ouvrons nos atlas et faisons un peu de géohistoire … Invité : Christian Grataloup, professeur émérite à l’Université Paris Diderot. « Géohistoire - Une autre histoire des humains sur la Terre » aux éditions Les Arènes. sujets traités : Empire romain, humains, géohistoire, dynastie, Han, peuple,Fernand Braudel, civilisations, atlas

Géohistoire : une autre compréhension des humains et de la terre

Un Jour dans l'Histoire

Bruxelles : Nouveau projet pour le Palais de la Dynastie (Ph. Carlot - Viva 28/05/24)

Recherche d'un nouvel occupant pour le Palais de la Dynastie

Nous sommes le 17 juin 1943. Répondant à une note d’Anthony Eden, son ministre des Affaires étrangères, concernant un projet de livraison d’armes au royaume saoudien, Winston Churchill écrit : « Nous ne savons pas encore ce qu’il adviendra de l’Arabie saoudite lorsque Ibn Saoud mourra. C’et un vieil homme maintenant et c’est peut-être donner des verges pour se faire battre si nous lui fournissons trop de matériel … Gardez cela au minimum. Pourquoi ne pas lui offrir une élégante jeep adaptée pour son usage personnel. » En réalité, le roi, à l’époque, est âgé d’un peu plus d’une soixantaine d’années et est plus jeune que le premier ministre britannique. Trois ans plus tard, Anthony Eden, déjà cité, souligne : « Il fut un temps où Ibn Saoud dépendait totalement de nous pour l’argent, les armes et la protection internationale. Aujourd’hui, il obtient tout cela de ses nouveaux amis aux Etats-Unis. Ibn Saoud ne nous est plus redevable de rien, et c’est seulement par notre capacité d’influence que nous parvenons à l’empêcher d’absorber ses voisins moins puissants. » Qui était Ibn Saoud, grand-père de MBS – Mohammed ben Salman, l’actuelle roi d’Arabie saoudite ? Fondateur de la dynastie, il n’a eu de cesse de rétablir les droits de sa famille chassée du pouvoir à la fin du XIXe siècle. C’est lui qui, en 1932, réunira ses conquêtes territoriales en un Etat unique. Ses contemporains vanteront sa séduction, son courage, son habilité politique mais aussi son double jeu, ses compromissions et son instrumentalisation de la religion. Revenons sur le parcours d’un homme qui a beaucoup appris de son expérience dans le désert et dont l’héritage, aujourd’hui, ne fait pas l’unanimité. Invité : Christian Destremau « Ibn Saoud – seigneur du désert, roi d’Arabie » paru au éditions Perrin. Sujets traités : Ibn Saoud, Royaume, Winston Churchill, Arabie saoudite, dynastie, roi, Mohammed ben Salman

Ibn Saoud ou la naissance du Royaume d’Arabie Saoudite

Nous sommes le 7 août 1845. Dans l’hebdomadaire « La Belgique musicale », fondé quelques années plus tôt par une association d’artistes, dans un article consacré à Félix Godefroid, harpiste, pianiste et compositeur, on peut lire : « Les compositions qu’il a exécutées dans tous ses concerts sont sérieuses, grandioses, abondantes en pensées ; on y devine toujours aisément la science modestement déguisée sous les formes faciles et gracieuses d’une mélodie élégante et inspirée » La même année, « La Gazette du Rhin et de la Moselle » vante ses qualités d’interprète : « Un accompagnement de zéphir l’entoure comme les chuchotements les plus mystérieux des elfes. L’artiste nous a transporté dans un autre monde ; – on écoute, on s’étonne ! tout à coup les cordes semblent en proie à un orage, l’instrument paraît se transformer en un être animé, poursuivi et secoué par des passions terribles ». « Le ménestrel », revue musicale de Paris, dans son numéro du 13 février 1859, salue « cet art et ce soin que ce Benvenuto Cellini de la musique met à tout ce qui sort de ses habiles mains » ajoutant que « le célèbre artiste n’a rien moins qu’accompli une complète transformation dans la manière d’écrire la musique moderne de salon ». Or Félix Godefroid, quelques années auparavant, a regretté une vilaine manie de vouloir assimiler la harpe au piano : « C’est le jour et la nuit, selon lui, ce n’est ni la même sonorité, ni les mêmes effets, ni les mêmes moyens. Ce qui se joue sur l’un ne peut s’exécuter sur l’autre qu’avec une peine infinie, à moins de tout déranger : le ton, le doigté, les traits. » Hector Berlioz, lui-même, le déplore aussi : « à la honte de notre état musical, l’étude de la harpe, ce poétique et ravissant instrument, est aujourd’hui si dédaignée, que le premier harpiste de l’époque, c’est-à-dire le premier peut-être qui ait jamais existé, Félix Godefroid, se voit obligé, pour que sa pensée puisse avoir cours, d’écrire de la musique de piano, comme tout le monde » déclare le maître français dans le « Journal des débats » du 7 janvier 1852. Félix Godefroid, interprète, compositeur reconnu est aussi un pédagogue, en cela, il s’inscrit dans une tradition bien familiale. En effet, les Godefroid incarne une véritable dynastie musicale du XIXe siècle, en Belgique, en France et dans toute l’Europe. Partons sur leurs traces … Avec nous : Manuel Couvreur, membre de l'Académie royale de Belgique, secrétaire de la commission de la Nouvelle biographie nationale. Sujets traités : Félix Godefroid, musicien, harpiste, pianiste, compositeur, Belgique, Dynastie

Les Godefroid : une dynastie belge de musiciens

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